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jeudi 29 octobre 2009

La récession et le chômage, c’est "à cause de la crise"? Foutaise ! Capitalos, on vous voit !

La récession et le chômage, c’est "à cause de la crise"? Foutaise ! Capitalos, on vous voit !

Bon ceci est un petit coup de gueule parce que j’en ai ras les couettes (oui, en ce moment, j’ai des couettes - et alors?) de lire y compris sur des sites "de gôôôôche" l’énorme mensonge, bêtise, je ne sais pas comment l’appeler, implicite ou explicite que :

"On a la récession parce que c’est la crise"- et on a "le chômage par ce que c’est la récession", et donc in fine "on a le chômage et la merde parce que c’est la crise".

Bref, que ce qu’on vit, ce serait la faute "à pas d’chance", ce serait une "dérive du système".

En tout cas, ce ne serait pas "la faute à quelqu’un en particulier", ah ça non ma bonne dame !

Ben si pourtant, c’est "la faute à" une classe en particulier, et notamment au "haut du panier" de cette classe, la classe de ceux qui sont propriétaires des moyens de production, la classe de ceux qui n’ont pas besoin de vendre "leur force de travail" pour vivre.

La classe des capitalistes, des bourgeois, des patrons, des actionnaires.

La réalité de cette "crise", elle est pourtant simple : les profits, les gros vont en faire ENCORE PLUS, et les petits, ENCORE moins.

J’aime pas me raccrocher à de "vieux trucs" en permanence, mais parfois faut faire simple : Marx, Engels, et sur ce coup là, Lénine "Impérialisme, stade suprême du capitalisme" ( oui, oui, je sais ça fait mal au fondement à certains, mais c’est pas Cohn-bendit qui l’a écrit, ni François Mitterrand ni Robert Hue, que voulez-vous, les gens sont méchants...).

C’est pas politique pour le coup, c’est économique, mathématique, logique. Un constat dicté par la raison et l’observation.

Quand tu gagnes 100, tu fais tout, non seulement pour continuer à gagner 100, mais même, si possible, gagner 110. Regardez, nous, salariés, on fait pareil, non?

D’ailleurs ces derniers temps même, les capitalistes les plus acharnés (Minc, Attali etc) ont été forcés de reconnaître partout la validité des analyses économiques marxistes ! C’est dire.

La réalité exacte, c’est que l’axe du monde se déplace, parce que les capitalos doivent continuer de se remplir les poches et si possible "toujours plus" , et que, cette fois ci ça y est, la vague capitaliste industrielle, dont nous attendions toutes et tous qu’elle continue à nous donner ses miettes, (et c’était humain), se déplace encore plus et quitte l’Europe et une partie des USA - mais sans blague, vous croyez encore que le monde s’arrête à nous? Je veux dire "Nous les blancs occidentaux"?

Et c’est une volonté, pas un "accident de la crise". Et c’est un choix politique, économique et philosophique, ça.

Quand un patron décide de ne pas augmenter ses salariés pour la 5ème année consécutive mais qu’il augmente chaque année les bénéfices qui vont dans sa poche, c’est pas un "accident", c’est un choix.

Et là, c’est ce qui se passe.

Soyons sérieux, il y a encore tellement de pauvres gens à exploiter dans le monde (dont, d’ailleurs, le niveau de vie s’élèvera aussi par le bénéfice de ces mêmes miettes qu’on a ramassées nous, scrupuleusement, arrachées à la force de nos luttes, pendant un siècle et demi) , pourquoi se priver quand on peut se gaver?

Alors ok, pour nous pauvres prolos qui ne sommes pas "citoyens du monde", on peut éventuellement comprendre (et je le dis sans rire ni persifler) que le monde s’arrête à la porte de notre pavillon de Béchicourt-les- Douez acheté trop cher à crédit, qu’on regarde aujourd’hui les larmes dans les yeux et sa lettre de licenciement à la main, ou au mieux, à quelques villes d’Europe qu’on aura visitées en voyage organisé à 68 ans, péniblement payé avec des sous économisés toute une vie de labeur.

Mais les capitalistes, eux, contrairement à ce qu’ils revendiquent parfois, ils n’ont pas de patrie, pas de Nation, ou plutôt ils n’en ont qu’une seule : LEUR POGNON. Et leur pognon il est partout, partout où ils peuvent se rendre en quelques heures de jet. Partout où il y a un Hilton. Partout où on a une connexion Web en Wi Fi....

Ils n’appartiennent à aucun peuple que LE LEUR.

Ils iront vendre des esquimaux aux martiens et ils feront bosser les vénusiens, un jour, s’ils en trouvent ! Un jour, ils vendront même la terre que certains habitants de pays d’Afrique utilisent pour se faire des galettes afin de pas mourir de faim.

Aujourd’hui ce sont les Chinois par exemple, qui vont faire des courses de luxe dans les quartiers chics, à côté de la grande Muraille. Ils achètent "français" ma bonne dame, du "luxe français" mais oui mais oui !

Le chômage, la misère, la merde dans laquelle on s’enfonce chaque jour davantage, et qui va nous frapper de plus en plus durement, ce n’est pas "la CRISE".

C’est la VOLONTÉ HUMAINE QUANTIFIABLE ÉVALUABLE DES SALETÉS QU’ON APPELLE CAPITALISTES, BOURGEOIS.

LES VRAIS, hein, PAS LES CHARLOTS DE PATRONS DE PME QUI ONT TOUT HYPOTHÉQUÉ, Y COMPRIS L ’AVENIR DE LEURS GOSSES SUR 4 GÉNÉRATIONS POUR POUVOIR "JOUER AU PATRON" AVEC 5 SALARIES. ET QUI SE FERONT (SE FONT DÉJÀ) FOURRER PAR CES MÊMES GROS SANS COURONNES NI LARMES - ET LEURS SALARIES AVEC !

Attention, ces "patrons" là, ceux des PME à 5 ou 10 salariés, dépendants à 1000% des grosses boîtes du CAC 40 ou d’ailleurs, dont ils sont devenus, par la sous-traitance, de serviles esclaves complètement dépendant, quand je les appelle "charlots", je pèse mes mots, mais je le dis avec une certaine affliction, et je pourrais aussi bien les appeler "imbéciles", aveugles", sans les plaindre non plus, car ils n’auront que ce que leur égoïsme et leur étroitesse d’esprit leur aura apporté finalement...

Et en plus, leurs déconfitures ( réelles, la plupart du temps) servent de paravent aux affaires florissantes des gens mondialisés. BRAVO !

Au lieu de miser sur Parisot et le MEDEF, leur banquier, et tant d’autres, ils auraient mieux fait d’ouvrir les yeux et de voir que leurs vrais alliés c’étaient bien leurs salariés. J’espère que la casse aura au moins servi de leçon à certains sur ce point. M’enfin bon...

Allez, à plus.

LL

Nb : y’en a marre qu’on colporte la propagande capitaliste jusque dans les rangs des organisations ouvrières et de leurs (rares) médias.

Y A UN TRUC SIMPLE QU’ A PAS BOUGE contrairement à ce que disent de petits (tout petits) malins :

LE CAPITALISTE, PAR NATURE, LUTTE CONTRE LA BAISSE TENDANCIELLE DU TAUX DE PROFIT.

CHERCHEZ " L’ERREUR" dans 90 % des raisonnement "de gôôôôôche" aujourd’hui.

mardi 16 juin 2009

ILS NE NOUS FERONT PAS TAIRE ! Pétition de soutien à Charles Hoareau


http://www.lapetition.be/en-ligne/ils-ne-nous-feront-pas-taire--4483.html#form

ILS NE NOUS FERONT PAS TAIRE !


Pétition en soutien à Charles Hoareau et contre la criminalisation du mouvement social et de la résistance syndicale.


Rappel:

Le 29 juin 2009, Charles Hoareau, responsable CGT des Bouches du Rhône, est convoqué au tribunal correctionnel de Marseille, dans le cadre d'un conflit du travail qui oppose la société ADOMA et 39 de ses salariés depuis novembre 2007, pour répondre des accusations de "menaces répétées" lancées contre lui par l'un des représentants d'ADOMA.

Il y a quelques semaines, Charles Hoareau a même été placé plus de 24 heures en garde à vue dans ce cadre.

Il voit ainsi son nom inscrit à la suite de la longue liste des nombreux militants poursuivis judiciairement, de façon systématique, et parfois avec acharnement, notamment, depuis quelques années:

- les travailleurs en lutte des chantiers navals de Saint-Nazaire, Roberto Ferrario et Bellaciao, Elie Domota (LKP), Gérard Jodar et les militants de l'USTKE (Kanaky), les manifestants et syndicalistes inculpés à Saint Nazaire le 29 janvier, Gérard Filoche, inspecteur du travail poursuivi pour délit d'entrave, Clément Onimus, doctorant à l'EPHE accusé de violence envers un CRS au moment du conflit des universités, mais aussi, les 49 inculpés de la place de la Nation le 19 mars, les 74 agents d'EDF-GDF, et bien d'autres.

Cette pétition vise à le soutenir, mais au-delà, à soutenir tous les syndicalistes et salariés en lutte pour leur dignité, leurs salaires et leurs emplois, et pour s'opposer à la criminalisation du mouvement social.

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TEXTE DE LA PÉTITION:
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Depuis quelques mois se multiplient les actes d’intimidation en direction de celles et ceux qui se battent pour le progrès social ou la défense des droits des salarié-e-s et citoyen-nes de ce pays. Dans cette entreprise, pouvoir et grand patronat font de plus en plus souvent appel aux services de police et à l’appareil judiciaire.

Ainsi, dans cette logique, se retrouvent entrainé-e-s dans des procédures pénales des hommes et des femmes dont le seul tort est d’avoir défendu une autre conception de la société que celle d’une logique de profit et d’écrasement de l’homme, d’avoir participé à des luttes pour l’emploi, les salaires, le service public, la démocratie, les libertés, la défense des sans papiers.

Victimes de cette répression sans précédent, solidaires de ces militant-e-s du bonheur, nous voulons dire avec force aux tenants du pouvoir que l’on ne nous fera pas taire !

Héritiers et héritières d’un mouvement ouvrier qui a connu dans son histoire la répression, la clandestinité, la lutte antifasciste et les guerres coloniales et n’a jamais reculé, nous ne reculerons pas nous non plus devant les menaces.

L’avenir des droits et libertés de ce pays en dépend.

Jamais dans l’histoire la répression n’est venue à bout durablement de la lutte pour la justice.

Nous continuerons !


PREMIERS SIGNATAIRES:
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- André Fadda, responsable USM CGT Saint Nazaire

- Elie Domota, porte-parole du LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon), Gwadloup

- Jean François Tealdi, secrétaire général SNJ CGT France Télévisions

- Roberto Ferrario, co-fondateur du site Bellaciao.org, poursuivi pour diffamation en 2007 par les Chantiers navals de Saint Nazaire et relaxé, SNJ CGT

- Solidarité Kanaky, collectif de lutte contre la répression de l’USTKE en Kanaky

- France Weyl, Avocate à la cour (Paris)

- Raymond Mérat, Avocat à la cour, Représentant à Genève de l'Association internationale des juristes démocrates

- Roland Weyl, Avocat à la cour (Paris)

- Union Départementale CGT de Paris (CGT 75)

...


http://www.lapetition.be/en-ligne/ils-ne-nous-feront-pas-taire--4483.html#form

mardi 24 février 2009

SALARIES DU NOTARIAT, PRENEZ VOTRE AVENIR EN MAINS ! LE 19 MARS 2009, LA PEUR DOIT CHANGER DE CAMP!


LA CRISE DANS LE NOTARIAT ?

Depuis la fin de l’année 2008, de nombreux offices notariaux ont commencé à se séparer d’une partie de leur personnel.

Rien que pour janvier 2009 on compte déjà plus de 1400 suppression de postes, soit 3 % sur 50.000 salariés du notariat actifs en France environ.

Intérimaires, sous-traitants et CDD ont été les premiers touchés. C’est désormais au tour des salariés en CDI de subir pressions et chantage.

On parle de "ruptures négociées", avec ou sans indemnité, de mesures de chômage partiel ou technique, de réduction du temps de travail et de réduction des salaires....sans qu’aucun accord sérieux soit signé en contrepartie en faveur des salariés qui accepteraient de se sacrifier ainsi ! Les « négociations » sont la plupart du temps inéquitables, faute d’instances représentatives du personnel ou de syndicats d’entreprise fiables.

"C’est la crise", nous dit-on pour expliquer ces "dégraissages".

LES FAITS, RIEN QUE LES FAITS…

Si les réalités économiques qu’avancent les notaires sont si graves, si les difficultés financières sont VRAIMENT strictement liées à « la crise », et non aux choix de gestion des employeurs, comment expliquer qu’à ce jour, aucun licenciement économique stricto sensu ne soit encore intervenu ? C’est pourtant le seul mode d’action qui serait légalement envisageable, si ces départs étaient vraiment dus à des causes extérieures !? !

Au lieu de cela, certaines Chambres des notaires (notamment à Paris) forment même leurs adhérents, avec l’aide d’avocats en droit social, à la meilleure manière d’utiliser le droit social pour gérer la crise !On fait pression sur les salariés, on refuse de négocier des augmentations de salaires, et on liquide à tout va, tout en préparant activement, cependant, l’avenir, non pas "de la profession", mais des notaires, avec l’opération "Notariat 2015".

POURQUOI?

OUI, LA QUESTION SE POSE QUAND ON RAPPELLE CES QUELQUES DONNÉES :

> Le notariat a réalisé en 2008 entre 6 et 6.5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, pour 8800 notaires et 4500 offices environ ( source Le Figaro, et site Internet du Conseil supérieur du notariat)

> Un notaire gagnait en moyenne en 2007 environ 221.000 euros nets annuels (source Le Journal du Net)

> Le notariat était prévenu de la « crise des subprimes » par un rapport circonstancié du FBI depuis octobre 2007 (source Le Figaro)

> Le marché de l’immobilier (49 % de l’activité notariale en France, source site Internet du Conseil supérieur du notariat) a connu une hausse exponentielle ces dix dernières années.

La question se pose donc aujourd’hui de savoir

où est passé l’argent ainsi gagné et amassé

et ce qui prouverait la prétendue absence de fonds justifiant une telle panique ?

La question se pose aussi de savoir pourquoi on n’envisage pas d’abord d’autres solutions que celle de « taper » sur nous, les salariés ( que nous soyons employés, techniciens ou cadres), par exemple :

> Compte tenu des inégalités entre certaines études d’une même région, pourquoi une caisse de solidarité n’est elle pas créée entre elles pour permettre aux études les plus fragiles de survivre sans licencier pendant cette crise? Cette crise, si elle semble affecter une partie du notariat ( baisse relative du volume des ventes, parfois, baisse de certains prix soit, mais pas toujours, pas partout), ne durera sans doute pas éternellement et il est même possible que le marché immobilier se relève dès fin 2009 (cf Les Echos enquête sur le marché immobilier février 2009).

> On ne comprend pas pourquoi ce ne sont pas d’abord dans les versements de bénéfices, dans les frais généraux, souvent très élevés, et les dépenses somptuaires (fleurs, mobilier, déjeuners, prestations annexes...), que se font les premières coupes claires?

> On ne comprend pas pourquoi, alors que nous n’avons pas profité des dix dernières exceptionnelles années de l’immobilier (au contraire, vu les attaques qui ont été menées contre la CRPCEN et notre régime spécial), pourquoi nous, les salariés, alors que nous ne sommes pas les premiers à profiter quand ça va bien, serions les premiers à payer quand cela va mal?

La CGT ne peut s"empêcher de penser aussi que les travaux de la Commission Darrois sur "la grande profession du droit" ne sont peut être pas étrangers à tout ce remue-ménage, et que la crise "a bon dos".

En effet, dans Le Figaro du 22 janvier 2009, Jean-Michel Darrois donnait les premières pistes de sa réforme.

S’il semblait refuser l’idée d’une "grande profession du droit", il laissait quand même filtrer le concept "d’interprofessionnalité" permettant aux notaires et aux avocats de travailler ensemble....

Compte tenu des bouleversements évidents et importants que de telles réformes amèneraient inévitablement pour nous, les salariés pouvant devenir "gênants" à moyen terme, comment ne pas se poser la question de la relation de cause à effet?

Peut être les notaires et les avocats préparent-ils déjà ainsi leur reconversion commune dans des "études nouvelle formule"?

FACE A CES MENACES, nous, salariés du notariat n’avons que deux solutions :

rester isolés, individualistes, et subir en croisant les doigts pour que ça ne nous « tombe pas dessus »,

ou, au contraire, nous rassembler, s’unir, se syndiquer, autour de la CGT, pour lutter et se battre contre toutes ces mesures dévastatrices : chômage, précarisation, baisse des salaires, attaques contre la CRPCEN, réforme de la profession "Commission Darrois"…

OUI, IL FAUT RELEVER LA TÊTE !

LA CGT, A L’ORIGINE DE TOUTES LES GRANDES CONQUÊTES SOCIALES, EST A MÊME , HISTORIQUEMENT, D’IMPOSER AUX EMPLOYEURS DE RESPECTER LES SALARIES.

ET LA CGT, C’EST AUSSI VOUS.

La CGT - Notariat ( Fédération des sociétés d’études) vous propose de vous aider à vous organiser, et de vous soutenir pour mener les actions collectives nécessaires à votre défense.

1° N’hésitez plus , syndiquez vous et faites syndiquer vos collègues à la CGT. Cela peut être fait en toute confidentialité dans le respect de ce que vous souhaiterez.

2° Syndiqués ou pas, contribuez avec nous à créer des Collectifs départementaux ou régionaux pour la défense des salariés du notariat.

Ne soyez pas seul-e-s face à vos employeurs, pour pouvoir enfin résister vraiment et avoir une chance d’imposer vos conditions : la CGT, c’est une force nationale à vos côtés.

4° Préparons tous ensemble un cortège des salariés du notariat pour la journée d’action du 19 mars 2009, et si possible, une journée de grève, pour nous rendre, enfin, audibles.

Il FAUT BRISER L’OMERTA DANS NOTRE PROFESSION !

PARLEZ EN A VOS COLLÈGUES- Contactez nous :

Au niveau local Paris - c/o Union locale du 1er/2è 01.42.33.83.47

Au niveau national : 01.48 .18 .84 .34

Noël LECHAT - CGT NOTARIAT - Fédération Sociétés d’Etudes

http://www.soc-etudes.cgt.fr/contact.php - Courriel : fsetud©cgt.fr

jeudi 19 février 2009

LA CRISE (de nerfs) DANS LE NOTARIAT?!?

Sans plus de commentaire de ma part (car je ne peux pas le faire ici), mais chaque salarié en tirera les conclusions qu'il veut....

A lire aussi "sur le même thème": "Salarié du notariat on veut te faire la peau?"
http://buzz-le-clerc-de-notaire.blogspot.com/2009/02/salarie-du-notariat-on-veut-te-faire-la.html
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Trouvé ici http://www.lesechos.fr/info/analyses/4828218-verites-et-mensonges-sur-le-logement-et-la-crise.htm

ANNICK COLYBES

Vérités et mensonges sur le logement et la crise [ 09/02/09 ]

Les promoteurs pleurent sous leur douche. Voilà neuf mois qu'ils voient les ventes dégringoler et les frais financiers s'accumuler. Depuis, ils ajournent leurs projets. Les agents immobiliers désespèrent, eux aussi, et doivent absolument décrocher des mandats : sans transactions, point d'honoraires et des vagues de licenciements.

Il ne fallait pas rêver. L'immobilier ne pouvait pas rester à l'écart de la crise financière et de la crise économique, lui qui se nourrit de crédit et de confiance. Or le crédit est devenu plus rare et plus cher et la confiance des ménages est ébranlée par la situation économique. Ces ménages qui constituent les bataillons de la demande en logements, de plus en plus forte, craignent pour leur emploi et préfèrent garder leur épargne.

De toute façon, beaucoup sont depuis longtemps désolvabilisés par la cherté des prix et dissuadés d'acquérir par les banques. Les annonces d'une baisse inéluctable et durable des valeurs vénales, les scénarios de pure fiction prévoyant des diminutions de 10 % annuelles jusqu'en 2012 alimentent l'attentisme.

Les acteurs de l'immobilier sont motivés par la défense de leurs fonds de commerce. Les corporatismes troublent l'opinion publique : les promoteurs proposent des gimmicks commerciaux pour se défaire de leurs stocks. Les banquiers étouffent le crédit. Des réseaux d'agents, inconnus de tous, font des rares ventes qu'ils ont conclues un indicateur de la mauvaise santé des prix. Des sites fleurissent sur les offres « low cost ».

Seuls les notaires affichent des chiffres fiables, mais décalés sur un marché qui tourne très vite. Ainsi, alors que tous s'accordent, à juste titre, sur une forte chute des ventes en 2008, les informations les plus fantaisistes circulent sur les prix.

Quelques vérités : les prix ne s'écroulent pas, ils se rétractent. Les acheteurs ont intérêt à attendre la baisse proclamée, mais les propriétaires qui ne sont pas obligés de vendre font le gros dos. Beaucoup préfèrent garder leur bien et le mettre en location en attendant des jours meilleurs. L'offre de logements n'émane que de vendeurs en attente d'un prêt relais, ou contraints de déménager ou de régler une succession. En position de faiblesse, ils sont amenés à céder du terrain aux acquéreurs alors en position de force pour négocier.

La baisse des prix sera limitée parce que le marché résidentiel est un marché de besoins où la demande reste largement supérieure à l'offre. Cette baisse sera aussi sélective ne touchant que les zones les moins attractives.

Il n'y a pas un marché immobilier mais une myriade de micromarchés : certains subissent une réelle baisse des valeurs, d'autres enregistrent tout au plus une pause. L'euphorie immobilière avait gommé la hiérarchie des prix entre l'ancien et le neuf, le libre et l'occupé, les centres-villes et les périphéries. Celle-ci va se recréer. Ainsi en Ile-de-France, la baisse des prix observée n'affecte que certains produits, en particulier les maisons individuelles, dont les valeurs et les volumes de ventes avaient progressé le plus vite, notamment en Grande Couronne qui a accueilli les ménages les plus modestes. La capitale, marché de pénurie, continue d'enregistrer une hausse (+ 4,5 % en 2008, selon les notaires).

Ainsi, le reflux des ventes s'explique par un désaccord entre des vendeurs dont l'intérêt est de vendre au plus cher et des acheteurs qui n'ont pas réussi à faire baisser les prix, même s'ils ont en partie repris le pouvoir. En partie, car ce désaccord se traduit rarement par une baisse des prix actée puisque les transactions n'ont pas lieu. Attaquées, les banques se défendent en affirmant qu'il n'y a plus d'emprunteurs.

Pour rappel, en euros constants, les logements n'ont retrouvé leur haut niveau de prix de 1991 qu'en 2004, et n'ont pas cessé d'augmenter depuis. Les particuliers ont ainsi engrangé depuis dix ans de substantielles plus-values (+ 140 %) et ne seront pas appauvris par cette pause d'un ou deux ans. La marge est encore substantielle.

Les pronostics les plus pessimistes peuvent être déjoués. La crise a été subite et violente, la sortie de crise peut être plus rapide que prévu et se dessiner dès la fin de l'année. Pour peu que la BCE baisse encore son taux directeur et que les banques répercutent cette baisse sur le niveau des prêts à long terme, l'horizon pourrait s'éclaircir. En baissant de près de 1 point, depuis novembre, les taux du crédit logement ont déjà augmenté de 15 % le nombre d'acquéreurs potentiels.

A l'heure où tous les placements semblent menacés, la pierre pourrait bien à nouveau attirer tous ceux qui avaient oublié sa qualité de valeur-refuge.

Annick Colybes est journaliste aux « Echos », responsable du Dossier immobilier
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Et ensuite:

Trouvé ici http://bellaciao.org/fr/spip.php?article80643

"Les notaires perdent leur calme et commencent à licencier
mercredi 18 février 2009 (11h08)
21 commentaires

Le 15 février 2009, Xavier Dulac

Les notaires perdent leur calme…

Petite histoire de voisinage…

Une salariée d’ un cabinet de notaires vient de se faire signifier son licenciement économique, avec 4 autres de ses collègues. Sur 15 employés, seuls 10 conservent leur poste.

Si la baisse du nombre d’acte est avérée, sans pour autant atteindre des proportions considérables, c’est surtout la baisse des prix de vente qui a déclenché les procédures de licenciement : les notaires étant payés au pourcentage du prix de transactions et les prix étant en très nette baisse, il devenait difficile pour le cabinet de rester rentable avec autant d’employés…

L’employée, virée, a donné son préavis pour l’appartement qu’elle louait et retourne chez ses parents, le temps de rebondir.

Ce qui fait un logement de plus à louer dans une région, où d’après elle, ce n’est pas ce qui manque en ce moment…

Trouvé sur le Buzz Immobilier

(suite, le 16 février 2009, par Marie Phoenix)

Les notaires commencent à licencier : “Je vous conseille de lire cette page qui montre la situation exécrable dans laquelle se trouvent les études de notaires actuellement.”

Sur ce forum les différents témoignages des clercs de notaire sont sans équivoque : ils sont licenciés et leurs collègues aussi.

Le nombre d’actes a fondu comme neige au soleil, dont brille leur plaque, et s’ils ont le malheur de travailler dans la vente de biens immobiliers…

Il s’agit d’une page avec des informations de personnes travaillant dans le notariat.

Voici un extrait choisi qui m’a le plus frappé : “Une étude de Caen a licencié 22 clercs, puisque 50 % de leur activité était essentiellement de la vente d’immeubles…”

D’autres témoignages : “Bonjour à tous, collègues du notariat. Je viens d’apprendre aujourd’hui mon licenciement économique, avec trois autres de mes collègues. Je suis formaliste. font également partie de la charrette : la personne qui s’occupait de la négo et deux clercs. Alors oui, il y a du licenciement dans l’air.”

“Je viens de me faire licencier dans un étude des Bouches du Rhône. J’ai téléphoné au conseil sup à PARIS, il parait que ça va licencier grave en 2009.”

“Bah pour moi c’était hier la bonne nouvelle ! Ca fait un choc !! on avait tellement l’habitude de les entendre se plaindre qu’on ne s’est pas rendu compte que ça allait tomber !!”

“Moi aussi je travaille dans une étude et on vient de nous parler aujourd’hui qu’il “faudrait “que l’on se mette aux 4/5ème afin de réduire les charges de l’etude.”

“Bonjour, Je suis également notaire assistant dans une étude de 18 personnes où trois licenciements viennent d’être annoncés (secteur Poitou-Charentes).”

Trouvé sur le Buzz Immobilier

De : Buzz Immo
mercredi 18 février 2009 "

mercredi 10 décembre 2008

ALLO LA GAUCHE? Y'A QUELQU'UN? ON NE VEUT PAS PAYER LEUR CRISE!


Adresse aux "partis de gauche" : NOUS NE VOULONS PAS PAYER LEUR CRISE!

Le "peuple" (ces "masses" que vous "les partis de la gauche" prétendez connaître mieux que quiconque) n’est manifestement pas disposé à rester silencieux et courbé partout en Europe...

REGARDEZ.

Bien que nos médias (qui ne reçoivent pas notre soutien dans leurs "luttes" actuelles pour la bonne et simple raison que leurs luttes sont corporatistes et que leurs actions de "résistance" sont timorées et inappropriées ce que nous vivons), bien que nos médias donc, s’assoient de plus en plus nombreux sur le couvercle de l’information des citoyens et des travailleurs (comme eux), pour éviter que ça pète dans tous les sens, l’information internationale réelle commence à filtrer et pas toujours comme le Pouvoir le voudrait.

L’Islande est au bord de la révolution, l’Italie ne connaît quasiment plus une semaine, voire, une journée, sans manifestation plus ou moins importante, l’Espagne s’est embrasée il y a quelques semaines, et la Grèce aujourd’hui semble prendre le relai de toutes ces révoltes à la puissance mille...

En France, où nous avons un des gouvernements d’Europe les plus répressifs et les plus policiers (il faut dire que, mise à part la Russie et V. Poutine ex du KGB, nous sommes les seuls à avoir un gouvernement dirigé par celui qui fut premier flic de France pendant des années), tout a été soigneusement verrouillé et depuis longtemps : médias, police, justice...

Ok, nous le savons, nous avons toutes et tous (presque) manqué de vigilance et de perspicacité quand il le fallait (et je ne parle évidemment pas de mai 2007).

Les directions syndicales, frileuses, ne sont pas assez secouées par une "base" qui se clairsème , qui n’est pas ou mal représentée dans les PME, et qui est souvent mal informée sur la situation réelle du pays, à l’échelle locale, européenne ou mondiale.

Aucun mouvement ne pousse, et lorsqu’il pousse, nul besoin de l’étouffer il est insuffisant, presque impuissant, faute de dynamique unitaire. Et puisque les luttes corporatistes et sectorielles sont encore préférées par de nombreux salariés, ça ne peut pas changer pour l’instant.

Vous les "partis dits de gauche" êtes TOUS totalement condamnables dans votre inaction, dans votre indécision, tout occupés que vous êtes à vos Congrès, AG, "guéguerres" intestines, ou entre eux, ne pensant qu’aux "élections européennes" et encastrés, justement à la fois dans l’Etat bourgeois français ET européen...

S’il avaient eu besoin de ce type d’argument pour se mettre en branle et remplir leur rôle, il faut signaler peut être que "la crise du capitalisme" a commencé il y a bientôt 2 mois et demi.

Que chaque jour apporte son lot de nouvelles désespérantes et révoltantes, directement ou indirectement liées à cette crise : chômage, partiel ou total, délocalisation, précarisation, et toutes les conséquences sociales, humaines, matérielles.

Qu’il ne se passe pas un jour sans que Sarkozy et ses potes ne torpillent l’édifice du Conseil National de la Résistance.

Pas un jour sans qu’il soit fait de plus en plus de cadeaux aux banques (encore 10 milliards ce matin !)...aux plus riches, aux plus protégés...

MERDE ! POURQUOI RIEN NE BOUGE " à gauche"?

Pourquoi vous , les politiques, les élus, les "sommités patentées" soi disant de notre côté, soi disant élus pour NOUS représenter, vous nous laissez, nous, les syndicalistes, les étudiants, les salariés, les associatifs... SEUL-E-S face à tout ce MERDIER? !

Mmes MM Buffet, Besancenot, Aubry, Royal, Dufflot, Mélenchon, Dolez, Laguillier, Thibault, Chérèque et cie...

NOUS, ce fameux "peuple de gauche", VOUS DEMANDONS, à vous qui prétendez incarner "LA GAUCHE" dans son ensemble, de mettre URGEMMENT à la disposition de notre révolte, de notre colère, de notre courroux, les moyens de partis et syndicats qui sont ou furent les nôtres, que nous avons CONTRIBUE à construire, avec nos cotisations, avec notre temps passé, au prix parfois de nos vies...

Que celles et ceux qui peuvent se mettre d’accord le fassent - les autres seront sanctionnés comme il se doit.

Nous sommes des milliers, et peut être déjà des dizaines de milliers, à vous le demander avec de plus en plus d’insistance "dedans" et "dehors" :

Nous devons nous unir contre le capitalisme international, et notamment contre ses représentants en France, dont certains sont ni plus ni moins que des "anciens" d’extrême droite !

Comment traitez vous la présence de gens comme MM Novelli ou Devedjian au gouvernement?

Aucun d’entre vous n’a dit un mot sur les anciennes relations de ces personnes (Occident, Ordre Nouveau etc...) C’est quoi, pour vous, "une erreur de jeunesse"?

Vous avez l’impression de respecter la démocratie et de défendre la république en vous taisant ainsi?

Vous marchez sur toutes celles et ceux qui se sont mobilisés contre ce qu’incarnait Jean Marie Le Pen en 2002 et qui ont même voté, souvent contre leur gré, pour un Chirac , pour s’éviter l’extrême droite au pouvoir.

Aujourd’hui, que dites vous à nous toutes et tous qui avons rejeté avec force cette idée de la France?

Vous ne nous dites rien. Vous ne faites rien. Et même quand vous faites, vous faites "chacun pour soi" , chacun dans son coin.

Les rafles d’étrangers qui vont chercher les enfants jusque dans les écoles, pour Hortefeux et cie, ce sont aussi des "erreurs de jeunesse"? A plus de 45 ans, il n’est pas un peu âgé, le Minsitre de la désintégration, pour faire des "erreurs de jeunesse"?

La destruction des acquis sociaux et des services publics, qui accroit la paupérisation des habitants de notre pays, quelle que soit leur nationalité ou leur couleur, vous la dénoncez à la télé et vous participez le cas échéant à une ou deux manifestations, mais A PART ÇA?

Oui vous "parlez". Mais Où êtes vous, " les partis de la gauche"? Où êtes vous, que faites vous?

La pauvreté qui galope, les pauvres, les misèreux qu’on laisse claquer de froid, crever de faim, on fait quoi ? Une petite manif’ de 1500 personnes ici ou là?

DES MILLIERS de salarié-e-s au chômage total ou partiel, déjà sous payés, qui "casquent" pour les jeux de Bonneto des quelques milliers de milliardaires dans le monde, des "manipulations" de capitaux et de profits qui jettent des familles entières presque à la rue, dans la précarité, l’exclusion sociale ici , oui ,mais partout dans le monde en fait?

Des catégories de notre société stigmatisées (étrangers, jeunes, banlieusards, grévistes etc) pour entretenir un climat social délétère qui crée des "mouvances terroristes d’ultra gauche" qui justifieront encore davantage la police, les drones, l’armée...

Les libertés publiques, individuelles et collectives, chaque jour BAFOUEES. Le délit d’opinion réhabilité, et avec lui, l’embastillement, les lettres de cachet ; l’outrage abusivement manié à tour de bras, la diffamation dépénalisée pour être plus sévèrement appliquée et quoi d’autre encore? !

Que faut-il qu’il se passe pour que vous bougiez et que vous unifiez les luttes populaires et prolétaires?

Vos dissensions et vos calculs en vue de telle ou telle échéance électorale ne nous intéressent plus, ou de moins en moins -

REGARDEZ NOUS, ECOUTEZ NOUS : nous allons de moins en moins voter , même les mêmes militants des partis se démobilisent en pleins congrès. POURQUOI?

Parce qu’aujourd’hui NOUS AVONS TOUTES ET TOUS BESOIN DE VOUS, DE CE QUE NOUS AVONS CRÉÉ ENSEMBLE DEPUIS DES DÉCENNIES ET QUE VOUS N’ÊTES PAS LA.

Accessoirement, dois-je vous rappeler qu’une partie importante d’entre vous bénéficie de subventions publiques qui sont payées par nos impôts et qu’il faudrait songer à justifier à nouveau ces sommes par un vrai travail d’opposition?

ALORS ALLEZ Y, ALLONS-Y - AVANTI !

NOËL NE DOIT PLUS ÊTRE LA "TRÊVE DES CONFISEURS", non, CETTE ANNÉE, NOËL DOIT ÊTRE "LA GRÈVE DES TRAVAILLEURS"

"NOUS NE VOULONS PAS PAYER LEUR CRISE" - le capitalisme a assez tué, assez ravagé, assez exploité, assez dévasté le monde et la majorité des êtres humains pour que nous puissions dire

STOP !

vendredi 24 octobre 2008

ADRESSE AU PCF, A LA LCR, A LO....CONTRE LE CAPITALISME, POUR LE COMMUNISME!







ADRESSE AU PCF, A LA LCR, A LO,...(et aux copains anarchistes qui viennent de me rappeler qu'eux aussi ils défilent ! )

Tous les communistes et tous les socialistes, encartés ou pas, doivent se retrouver dans la rue au plus vite, ENSEMBLE, pour manifester avec force et détermination leur opposition à ce que N.Sarkozy, le Medef, tous les représentants du capitalisme sont en train de faire en France et en Europe.



Nous devons faire une grande manifestation, avec prise de parole des représentants des différents partis communistes, pour dire notre ras le bol du cirque médiatique que nous vivons depuis des semaines, pour dénoncer les mensonges du Gouvernement et des parlementaires de droite, mettre en accusation les grands patrons et les actionnaires, pour demander une autre société!

NON, LE CAPITALISME N'EST PAS RÉFORMABLE! NON CE QUE PROGRAMME SARKOZY NE VA PAS SAUVER L'ÉCONOMIE DE NOTRE PAYS!

Nous sommes des travailleurs, et nous sommes des communistes, nous sommes SOLIDAIRES de tous les salariés, ouvriers, employés, qui sont déjà et depuis longtemps victimes de ce système infernal.

Marie George Buffet, Olivier Besancenot, Arlette Laguillier notamment, camarades, quelle que soit votre "obédience", la seule chose qui peut changer la donne et inverser le cours des choses c'est l'union des communistes, de TOUS les communistes.

Ne nous dites plus que ce qui nous divise est plus important que ce qui nous rassemble!

Ce n'est pas vrai, ou alors vous assumez des décennies de mensonges? Mais non! Aucune de nos chapelles n'a plus de légitimité qu'une autre à revendiquer la "conduite" d'un mouvement.

Tous autant que nous sommes aujourd'hui, de nos générations, né-e-s après 1945 voire, après 1968, si nous sommes héritiers de beaucoup de grands moments, de vrais guerrières et de beaux combattants, nous n'avons RIEN PROUVE , nous avons TOUT A OFFRIR, nous vivons de nos rentes historiques, et cela SUFFIT!

Notre responsabilité est historique, avancer dans ce combat en étant désunis sera une faute aux yeux de l'histoire et plus que tout, une faute aux yeux des seuls intérêts que nous devons défendre, c'est à dire ceux de la classe ouvrière, ceux des salariés, français et étrangers, de ce pays.

Notre étendard est rouge, c'est celui des travailleurs, des jeunes, des femmes,des ghettos, des retraités qui peinent, des promesses toujours trahies, des lendemains toujours repoussés!

Nous ne pouvons pas continuer de laisser une classe minoritaire, la bourgeoisie, imposer ses vues et ses besoins à notre classe majoritaire. Nous ne pouvons pas continuer à nous laisser tondre la laine sur le dos sans réagir! Cela suffit.

Les patrons, les politiciens bourgeois nous disent : "Il faut faire des efforts"! Mais qui les fait, ces efforts?! Nous, toujours nous! Y'en a marre!

Tous ces millions, ces centaines de millions envolés, brûlés, pourquoi faire? Jetés par la fenêtre, dispersés aux quatre vents, mais pour atterrir toujours dans les mêmes poches! Ce ne sont pas quelques mois de nos vies qui sont hypothéqués, c'est la vie de nos enfants et de nos petits enfants au moins!

Où sont les services publics? Où sont les écoles? Où sont les biens collectifs, les équipements communs? Où est l'emploi? Où sont les industries?Où sont les hôpitaux?Où est la protection de la nature? Où est la solidarité?

Il faut exiger des grands patrons qu'ils rendent l'argent qu'ils ont volé aux travailleurs en se faisant payer leurs stocks options.

Et plus que tout, il faut exiger la démission du gouvernement, et celle de N. Sarkozy.

Leur gestion de la crise du capitalisme, qui ne vise qu'à faire du neuf avec du vieux, est catastrophique et ne trompe personne.

N. Sarkozy nous disait encore il y a quelques semaines qu'en France tout allait bien, tout irait bien, que nous ne craignions rien!

Après avoir grassement renfloué les banques, le voici aujourd'hui en Chine pour quémander l'aide des économies asiatiques!

Hier soir à la télé sur Canal Plus, L. Wauquiez avouait lui même à J.-Michel Apathie qu'il ignorait le montant de recettes fiscales que l'éxonération de la taxe professionnelle va faire disparaître des caisses de l'Etat! Comment peut on avouer son incompétence à ce point sans être immédiatement sanctionné par le peuple qui travaille, dans un tel moment?

Aucun salarié ne peut comprendre que nous ne soyons pas DEJA côte à côte, en train de faire bloc avec eux, pour eux.

Il y a les Renault, il y a les Peugeot, il y a les Goodyear, il y a les Ford, il y a tous ces salariés qui étaient présents le 10 octobre dernier au Salon de l'Auto, par milliers, il y a ces centaines de sans papiers qui occupent leurs boîtes, et tant d'autres, des dizaines et des dizaines d'entreprises, industrielles ou de prestation de service, qui sont menacées!

Tous ces travailleurs en lutte, syndiqués pour la plupart, nous montrent la voie depuis des mois: LE COMBAT.

De nos rangs monte un souhait qui se transforme en cri: TOUS ENSEMBLE, EN MÊME TEMPS, MAINTENANT!

Les partis politiques communistes resteront-ils sourds longtemps?

Sans parler des agriculteurs, et des petits commerçants, qui voient arriver en tremblant la ruine de toute une vie de travail. Sans parler des malades, sans parler des étudiants!

En tant que communiste, membre du PCF, salariée, je vous demande instamment à vous tous et toutes, représentants, porte parole des différents partis communistes en France, de prendre vos responsabilités et de nous faciliter à prendre les nôtres!

L'heure n'est pas aux querelles intestines, l'heure n'est pas au coupage de cheveux en quatre sur des points de théorie, l'heure n'est pas à la compétition électoraliste!

L'heure est à l'action, aux batailles. Seules celles qu'on ne livre pas sont perdues d'avance.

La rue, la politique, la démocratie, doivent être A NOUS MAINTENANT car si ce pays tient debout, et si les patrons vivent aussi bien, ce n'est que grâce à NOUS, et ce depuis des lustres.

Je ne veux pas attendre que mes gosses n'aient plus rien à bouffer, qu'on n'ait plus de quoi se chauffer, qu'on ne puisse plus se déplacer, qu'on perde nos emplois et qu'on tombe comme des mouches...

Regardez ce qui se passe en Italie, observez la force communiste qui est en train d'y renaître avec vigueur: hier 500.000 étudiants dans les rues, il y a quelques jours encore, 300.000 travailleurs! AVANTI POPOLO! Commençons par là et ne nous arrêtons pas là!

UNITE DES COMMUNISTES CONTRE LE CAPITALISME, IL Y A URGENCE!
FAISONS ÉCLORE MAI EN NOVEMBRE!

La Chine a plus de 2000 milliards de dollars de change en réserve...

Le président français copréside vendredi et samedi à Pékin le 7e sommet Europe-Asie (Asem) qui sera dominé par les perspectives de réforme du système financier.La Chine, notamment à travers ses fonds souverains d'investissement (China Invest. Co. par exemple), dispose de plus de 2000 milliards de dollars de réserve de devises étrangères.

Ca fait mal...

On comprend mieux pourquoi nos dirigeants européens s'y précipitent aujourd'hui, pour aller quémander de l'aide.

Les Chinois vont bien "s'amuser". Une occasion rêvée de faire grimper aux vitres les capitalistes occidentaux et notamment européens, se présente à eux...

Ça commence très fort (personne n'est dupe mais ça me fait bien rire): hors de question pour la Chine de parler de "refonder le capitalisme " à la sauce Sarko.

"Nous sommes un pays communiste" a rappelé immédiatement un des porte parole du gouvernement. A la rigueur acceptera-t-on de parler d"'économie sociale de marché". Mais la Chine semblerait accepter de participer au G20 qui se tiendra dans quelques jours à Washington.

Ensuite, les Européens vont tenter d'imposer leurs conditions aux Chinois (genre "prête nous tes sous et on verra quand et comment on va te les rendre); malheureusement ils n'en ont pas ou plus vraiment les moyens. L'heure de la vengeance du Serpent à plumes a t elle sonné?

Voici en tout cas ce que note Le Figaro ce jour:
"Au sein de la direction chinoise, la crise a aiguillonné les joutes entre «conservateurs» et «réformateurs». Les premiers en concluent qu'il faut arrêter la réforme financière et que la Chine n'a pas à s'exposer dans une affaire dont elle n'est pas responsable. Les seconds estiment que la Chine doit profiter de l'occasion pour se hisser à la place qu'elle mérite sur la scène internationale. «Le débat n'est pas clos entre ceux qui veulent que l'on arrête de financer la dette américaine et ceux qui estiment qu'il faut continuer à acheter des obligations du Trésor car plus l'économie des États-Unis plongera, plus la Chine exportatrice souffrira», explique le professeur Shi Yinhong, de la People's University of China. «La Chine va coopérer, mais sans doute pas au niveau que certains attendent d'elle.» Avec en toile de fond, la certitude d'assister à une accélération du déplacement des équilibres économiques et financiers vers l'Asie, et la Chine en particulier."

-->L'Inde est également appelée à la rescousse.

Il faut dire que les pays de l'Asem représentent aujourd'hui plus de 60 % du PNB mondial.

Comme je le disais il y a quelques semaines, même si les croissances et les économies de ces deux poids lourds asiatiques vont nécessairement être touchées par cette "Krise" du capitalisme, cela n'est pas la crise partout ni pour tout le monde, contrairement à ce qu'on essaie de nous faire gober continuellement dans les journaux et à la radio.

A suivre donc....

mercredi 22 octobre 2008

PARTICULIERS SURENDETTES : DEMANDONS LE MEME TRAITEMENT QUE LES BANQUES !

de La Louve

C’est une idée qui me trotte dans la tête depuis longtemps.

Il y a rupture manifeste de l’égalité devant les charges publiques quand un (plusieurs) Etat(s) décide(nt) unilatéralement d’effacer les ardoises des banques pourries, de regonfler leurs caisses etc... quand on laisse tant de particulier,s de familles, sombrer dans la précarité pour cause de surendettement.

Qui leur a vendu ces crédits "à la consommation"? Pourquoi faire? Que va t il leur arriver? Pourquoi les banques et pas eux?

La plupart des surendettés sont des gens en situation préexistante de pauvreté, en voie de précarisation.

Oui ils se sont endettés pour "consommer" ; tous et toutes ne l’ont pas fait cependant pour s’acheter des choses purement inutiles ou "luxueuses".

Combien parmi ces familles l’ont fait parce qu’il fallait joindre les deux bouts, notamment face à la banque qui relançait pour la 3è ou 4è fois "Mme Mr, veuillez régler votre découvert"?

Combien parmi eux qui ont juste voulu pouvoir partir en vacances avec les mômes (la première fois depuis 10 ans...)?

Entre les crédits accordés par des responsables de comptes peu scrupuleux, poussant à la dépense, ceux qu’on se fait octroyer en quasiment moins de 5 minutes via internet (surprise : vous devrez en fait rembourser 210 euros par mois !!) et j’en passe d’autres "revolving" ("temporaires", forcément temporaires....).

Tout cela pour pallier à des salaires infiniment trop bas. Tout cela pour pouvoir vivre ou vivre un peu mieux...

Bien sûr, beaucoup de ces surendettés se sont trompés : il eut mieux valu se syndiquer, se battre pour son salaire, songer à moins "consommer" même disent certains , il eut mieux valu des tas de choses , sans doute c’est une vision à courte vue - mais qui n’a jamais été harcelé par un banquier qui se souvient soudain opportunément que vous existez (parce qu’il veut une promotion, parce qu’un nouveau directeur d’agence est arrivé...)

Et puis nous sommes communistes, pas procureurs.

Quel sociologue, économiste va enfin parler de cela? Qui va aussi parler de tous ces petits boursicoteurs du dimanche à qui les mêmes institutions, qu’on vient de sauver de la faillite avec NOS SOUS, ont accordé des crédits pour pouvoir "jouer en bourse" et le cas échéant, vendre et acheter "à découvert"?

Je serai curieuse de lire une étude sur ces deux sujets précis qui ont trait au surendettement.

Pourquoi les petits crèveraient toujours la dalle et paieraient toujours les pots cassés des gros?

Demandons l’annulation des dettes des ménages surendettés, des familles qui se sont fait enfoncer par des crédits scandaleux et surtout demandons une hausse générale et immédiate des salaires et des pensions !

Cela ne peut plus durer.

On fabrique de la misère à grande échelle - nous devons répliquer à grande échelle.

lundi 13 octobre 2008

Ce n’est pas la crise qui va entraîner le chômage de masse mais l’absence d’une réponse communiste forte

Ce n’est pas la crise qui va entraîner le chômage de masse mais l’absence d’une réponse communiste forte

Re.

Comme dirait l’autre je suis "un peu véner".

J’ en ai marre de lire des trucs qui sont des violations manifestes du bon sens le plus élémentaire.

Le vrai problème des travailleurs aujourd’hui c’est la faiblesses des réponses des organisations politiques de gauche.

Et notamment des partis ou organisations dits communistes.

Pour ceux qui agissent, ils sont en général plutôt groupusculaires donc leur activité, souvent inversement proportionnelle à leur taille, ne peut pas suffire.

Que se passe-t-il là en ce moment?

Les joueurs de casinos capitalistes ont joué en toute connaissance des risques qu’ils faisaient prendre à plusieurs économies locales et donc à plusieurs millions de travailleurs en Europe et aux USA.

Ils ont pris ces risques, accepté ces aléas, sciemment.

Les ont ils pris pour "notre bien à toutes et à tous"? Que nenni. Ils les ont pris pour pouvoir se gaver 1000 fois plus et 1000 fois plus vite !

Le comble, c’est que pour nombre d’entre eux au fond ,ça risque de marcher.

Pour le moment ils sont en slip autour de la table de poker, mais en bons joueurs professionnels, plusieurs ont déjà des martingales pour se "refaire".

Qui va payer pour qu’ils récupèrent leurs Ferrari bloquées à la consigne du parking du casino?

En l’absence de réponse immédiate, politique , syndicale, du monde du travail, actif ou non, c’est ce même monde du travail qui va raquer et se faire suer le burnou à aller travailler le dimanche, à bosser 80 heures par semaine à partir à la retraite à 65 ans avec des salaires de merde.

Alors qu’est ce qu’on attend pour sortir des discours et du blabla des plateaux TV? Qu’est ce qu’on attend pour agir, tous ensemble et de manière coordonnée, maintenant?

On attend d’être interdits, comme durant la peu glorieuse période vichyste? On attend de se faire foutre en taule pour délit d’opinion marxiste?

On s’imagine quoi, que les capitalistes, finalement, vont nous demander notre avis et écouter nos recommandations et les appliquer?

On attend quoi donc, merde à la fin !?

Les prochaines élections? C’est ça qui est supposé être le Graal des salariés? C’est ça qui va nous éviter la catastrophe économique que nous allons vivre?

C’est ça, l’échéance proposée aux salariés d’une fonderie du Nord qui se sont fait désosser leur usine pendant le week end, en douce, pour qu’elle soit envoyée en Ukraine?

C’est ça, l’échéance proposée aux 5.000 salariés de la métallurgie qui étaient dans la rue vendredi dernier, aux salariés de Renault, de Ford?

C’est ça, l’échéance proposée aux dizaines de milliers de salariés des professions juridiques, que la réforme Darrois va envoyer au tapis sous peu?

Et j’en passe !

Si c’est pas le moment maintenant, je ne vois vraiment pas quand ça va se faire.

De deux choses l’une donc.

Soit ce qui se passe est grave et dramatique ( pour les travailleurs et les contribuables ), et personnellement, je suis d’accord avec cette analyse, mais dans ce cas on doit agir et arrêter de s’excuser ( je signale à tous ceux qui chouinent en permanence sur la censure du PCF que MG Buffet était chez Laurent Bazin sur I Télé ce matin et qu’elle a eu un bon temps de parole. Mais franchement, je ne vois pas du tout la différence entre son discours et un discours social démocrate et surtout malheureusement je ne l’ai pas entendue dire "le PCF sera dans la rue à partir d’aujourd’hui jusqu’à ce que nous ayons gain de cause, il soutiendra toutes les luttes et il invite tous les salariés, tous ceux qui souffrent de la politique bourgeoise de Sarkozy et de Fillon depuis des mois, les syndicats et toutes les organisations politiques communistes à le rejoindre et à lutter ensemble").

Soit on estime "en vrai" que finalement, au fond,c’est pas si grave, et dans ce cas là merci d’aller faire votre propagande électoraliste ailleurs.

J’aimerais bien que ce soit la DIRECTION DU PCF qui prenne SES RESPONSABILITÉS, au lieu de jouer les pompiers de la social-démocratie et de la bourgeoisie du PS.

Oui j’aimerais bien qu’elle fasse ça cette direction, ou qu’elle s’en aille car son inaction et son immobilisme en de telles circonstances la rendent complice :

"Regarde là-bas

Au bout de mon doigt

Si rien ne bouge

Le ciel devient rouge" (Noir Désir, 1991 "si rien ne bouge")

Et si rien ne bouge dans les 48 heures avisons et vite ce que nous communistes devons faire.

Ce n’est pas dans les prochaines hypothétiques élections que ça va se régler, ceux qui disent ça sont des MENTEURS ET DES MENTEUSES.

C’est dans les grèves, dans la rue, dans les manif , tous ensemble, maintenant jusqu’au bout ; c’est comme ça, sinon , c’est très simple, on n’aura RIEN. Voire moins que rien.

UNION DE TOUS LES COMMUNISTES (les PCF les LCR les NPA les Prcf , Les unitaires, les LO, les PT etc ça doit commencer à faire du monde non?)

UNION DES ORGANISATIONS POLITIQUES ET DES SYNDICATS. UNION DES TRAVAILLEURS

On doit dire stop - ils vont juste nous TONDRE comme des œufs NOUS, et EUX continuer à s’en foutre plein les poches. Ils vont nous faire bosser le dimanche, nous réduire à la condition ouvrière du 19 ème siècle.

Augmentation des durées et des cadences de travail, baisse des salaires, licenciements et j’en passe !

Pourquoi nous obliger à réinventer le fil à couper le beurre?

Nous avons des organisations politiques et syndicales de travailleurs ; quand elles veulent elles fonctionnent très bien, et oui, nous avons le droit d’en bénéficier .

Il faut quoi ? Qu’on aille vous les arracher d’entre vos mains?

Je me fous de la couleur de X ou Y, mais ce que je voudrais là, maintenant, c’est LA LUTTE.

En tant que militante, je suis personnellement prête à travailler avec tout le monde ( je le fais depuis longtemps ) et je suis certaine de ne pas être la seule, au PCF ou ailleurs.

Y’a pas à se casser la tête pour les mots d’ordre, les objectifs, ce sont ceux de tous les salariés du monde :

L’ARGENT PUBLIC EST A NOUS ET PAS AUX BANQUES

DIRECTION COLLECTIVE POPULAIRE DES BANQUES & ASSURANCES

NON AUX LICENCIEMENTS NON A L’AUGMENTATION DE LA DURÉE DE TRAVAIL

NON AUX RÉIMPORTATIONS DE PRODUITS DÉLOCALISES

NATIONALISATIONS DES GRANDES INDUSTRIES (AUTO GAZ TELECOMS ÉLECTRICITÉ...)

DÉMOCRATIE PROLÉTARIENNE DANS LES INSTITUTIONS ET DANS LES ENTREPRISES

PLAFONNEMENT DES PLUS HAUTS SALAIRES DE CADRES ET DIRIGEANTS

RELÈVEMENT IMMÉDIAT DES SALAIRES AUGMENTATION DU SMIC

Et grève générale. Pas de problème.

Je n’ai pas envie de travailler 50 heures par semaines jusqu’à 65 ans car ce n’est pas nécessaire au plus grand nombre d’entre nous mais seulement à une poignée de joueurs de casino, je n’ai pas envie de perdre des congés payés, de perdre la Sécurité sociale , d’avoir un salaire de merde... j’ai envie de profiter de mes enfants, j’ai envie de pouvoir leur donner le minimum de base (c’est à dire ce dont les enfants de bourgeois sont pourvus dès leur naissance et de ce seul fait)

Magnez vous, on va pas vous attendre 150 ans.