mercredi 5 septembre 2007

CONTRIBUTION GENERALE AU CONGRES EXTRAORDINAIRE




De : LA LOUVE, PCF PARIS 17
INTRODUCTION

Sur le questionnaire, l'organistaion du PCF etc.

I. Dans quelle société vivons nous ?…

1. Petit préambule sur la question posée et sur le règne des sociologues au PCF…
2. Notre société est une société capitaliste, de classes, où la démocratie ne peut être qu’une illusion, et qui est engluée dans le consumérisme

o Qu’est-ce qu’une société capitaliste et pourquoi notre société peut être définie comme telle ?
o Qu’est-ce qu’une société dite « de consommation » ?
o Les classes sociales existent encore mais la société de consommation existe aussi et fait barrage à leur visibilité.

3. Quels sont les rapports dans notre société entre démocratie, capitalisme et société de consommation ?

4. Le piège capitaliste pour le communisme si on examine notre situation d’un point de vue strictement « sociétal »

5. Le communisme doit penser la société à travers le prisme du monde et comme une totalité

6. Les communistes et le Temps : faire cesser la panique hystérique qui nous agite…Suivre le rythme de la société mais ne pas se le laisser imposer. Notre Temps est-il le même que celui des « autres » ?


II. Sur notre projet…


1.Au préalable : Y -a- t-il une façon de penser typiquement communiste ? Faut-il la retrouver ? La conserver ? En changer ?

A. « Le Capital », notre « Discours de la méthode » à nous : les outils mentaux de société de classes, de capitalisme…Ce ne sont pas seulement des réalités ce sont aussi des Idées. Conséquences à en tirer.

B. Marx et les communistes au 21ème siècle– Les communistes, héritiers de Marx ,et non gestionnaires du fond « Karl Marx » ; penser comme Marx, suivre son exemple, et non le répéter. La dialectique et le matérialisme. « Penser le monde qui nous pense et que nous pensons à nouveau et qui nous pense à nouveau etc . »

C. La philosophie. L’économie. La sociologie. L’anthropologie. La psychologie. L’Histoire... Comment la dialectique et le matérialisme permettent d’unir toutes ces démarches dans un même mouvement et de mettre nos pas dans les pas de Marx.

D. Marx, Lénine, Trotski, Gramsci, Althusser, Sève, Barthes etc… Avoir des « lettres marxistes » mais ne pas en faire un objectif en soi. Ne pas figer la culture marxiste en dogme mais en faire un terreau pour bien penser, c’est-à-dire penser en communistes. Donner aux communistes des moyens de réflexion appropriés à leur objectif ; les formations, les « écoles du Parti ».

2. Revenir sur les dernières échéances électorales depuis 2002.

A. Le rôle et la valeur des élections ; quelles élections, quelle valeur, quelle importance dans la politique communiste ?

B. Pourquoi Sarkozy et l’UMP ont-ils gagné ?

C. Pourquoi avons nous perdu et quel bilan critique sur nos campagnes et nos Hommes ?


3. La modernisation du communisme et le projet pour le 21ème siècle – Le communisme est-il ringard ?

A. Modernisation et actualisation des concepts-outils du communisme : guerre des idées ,guerre des mots…Le communisme n’est pas ringard mais au contraire extrêmement moderne. (C’est peut être notre manière de l’aborder qui est ringarde….)

a. Qu’est-ce –qu’un mot pour un communiste ? Pourquoi est-ce important d’être précis et clair dans l’expression de nos idées ? « Ecrire est une arme et les mots sont des balles »…
b. En quoi et comment la guerre des idées dépend de la guerre des mots et pourquoi devrions nous prendre plus de soin à être : plus précis, plus concis, plus analytiques ? Prendre le temps de réfléchir ensemble, toujours remettre « l’ouvrage sur le métier », se faire violence et prendre du recul. Ecrire clairement et simplement sans tomber dans la « simplification abusive » qui perd la substance. Ateliers d’écriture ?

B. Moderniser l’image et la communication du PCF : ce que cela signifie pour un communiste et les erreurs à ne pas commettre.

a. La communication pour un communiste
- La question de la communication est centrale pour les communistes : pas de communication, pas de diffusion de l’Idée, pas de diffusion de l’Idée, pas de société communiste !
- Le premier « support marketing » du communisme, c’est le communiste.
- La communication par l’exemple et l’action. Le communiste doit être exemplaire : c’est à dire il doit appliquer d’abord pour lui même et par lui même ce qu’il « prêche » pour la société et les autres. Il doit s’efforcer d’être intègre et honnête dans sa rhétorique et dans ses actions, ce qui ne signifie pas « politiquement correct » ni « bienséant » et n’empêche nullement la fermeté.
- Le déficit de représentativité du PCF. La déconnection entre les gens qu’il prétend représenter et les représentants du PCF. (Pas assez de prolos, pas assez de « France métissée »…à la fois une cause et une conséquence).
- La nécessité de participer activement et chacun à son échelle, à la diffusion implicite du communisme (que la découverte du communisme d’une personne ne soit plus qu’une conclusion naturelle qui ne « heurte » personne et au contraire donne envie de lui ressembler. « Amadouer » le non communiste pour l’amener au communisme de lui-même – Séduire et démontrer plutôt qu’hurler et imposer, mais sans renier sa substance de communiste.) Faire du prosélytisme communiste c’est être patient, pédagogue et ouvert à la discussion.

b. Les erreurs à ne pas commettre
- Se focaliser sur les « marques » : le nom du Parti doit-il changer ?
- Essayer d’utiliser les stratégies de marketing la bourgeoisie sans les avoir d’abord détournées et adaptées à nos idées. Tout miser sur l’image. Ne rien miser sur le fond. Accréditer l‘idée bourgeoise que « le peuple est con », qu’il ne s’intéresse à rien, qu’il ne comprend rien, qu’il a tort et que les politiques ont raison….
- Penser que seul l’argent et le pouvoir médiatique rendent les choses possibles. Se satisfaire de ce faux constat pour ne rien faire. (Exemple du film du E-Torpedo sur la libéralisation du marché de l’énergie « Vous ne sentez pas comme une odeur » ? Peu de moyens financiers, des moyens humains, et beaucoup de volonté pour un résultat admirable.) Faire appel aux savoir-faire et aux talents qui se trouvent au PCF !
- Les communistes, la presse, la radio et la TV : utiliser les moyens de diffusion de la presse bourgeoise pour nos idées mais ne pas en faire une obsession et ne pas préférer renoncer au communisme pour « passer à la TV ». Clarifier notamment les relations entre les militants ,le PCF et « l’Huma ».

c. Les moyens alternatifs de communiquer
- L’humour et la poésie comme mode de communication alternatifs et communistes. Ne pas tout dire et ne pas dire les choses seulement sur le mode scientifique ou philosophique.
- Les communistes et Internet : le site du PCF – Bellaciao – les blogs personnels… : optimiser un synergie entre ces éléments. Quoi sert à quoi ?
- Les communistes et les réunions, les rassemblements, les manifestations…
- L’initiative personnelle des militant-ets. Ne pas attendre indéfiniment « l’aval », « le soutien », « la caution »… Proposer et FAIRE.
- (Re)Tisser un « réseau » communiste de type « secours populaire », pour le PCf et dans la société civile - Mettre à contribution et organiser les camarades médecins ,avocats, journalistes, artisans etc . qui le souhaitent pour être utiles aux autres.


C. Un projet avant tout politique, assis sur une théorie économique solide qui ne néglige pas les « questions de société » ou dites « sociétales » (si tant est qu’il en existe réellement…) – Son contenu

a. La substance du projet communiste : LE COMMUNISME !

- Les objectifs du communisme, sa définition, éventuellement, ses valeurs : Le communisme est une utopie - Le communisme comme branche du socialisme. Son horizon c’est l’abolition du capitalisme comme victoire de la lutte des classes au profit du prolétariat, devenu hégémonique, pour parvenir à une société sans classe, à une organisation sociale sans Etat fondée sur la possession commune des moyens de production. « A chacun selon ses moyens » et non « à chacun selon ses besoins ».
- Les valeurs du communisme existent-elles ou l’anticapitalisme les rassemble-t-elles toutes pour en tenir lieu? Fraternité, égalité, solidarité, liberté ? La question de l’Amour se pose-t-elle dans la gouvernance ?
- Anticapitalisme vs antilibéralisme : définir le capitalisme, ses visages au 21ème siècle, l’anticapitalisme (ce que cela signifie : dépassement, abolition, « transcendement »…) pourquoi le préférer à l’antilibéralisme ? Les conséquences de ce choix ?
- La représentation et la défense des prolétaires :

Définition du prolétaire et démonstration de la réalité de son existence ( articulation avec les notions de chômeur, d’exclu, de retraité etc). L’inscription du prolétaire dans la lutte des classes. Actualité de cette lutte et « re-conscientisation » des prolétaires.

Défense du prolétaire contre l’exploitation économique (les rouages de cette exploitation – capital production profit valeur travail etc). La réflexion du PCF sur le salaire, l’argent issu du salaire, l’utopie et le consumérisme.
Défense du prolétaire contre l’exploitation psychologique (le productivisme et les 35 heures, la désocialisation du lieu de travail et les faux antagonismes de classe entre salariés d’une même entreprise…, les suicides de salariés, la culpabilisation du salarié par rapport au salaire…)

et contre l’exploitation intellectuelle, la paupérisation intellectuelle par l’appauvrissement de l’enseignement (au bénéfice d’une éducation, la perte de statut des enseignants et leur insuffisante valorisation économique et sociale, la position du PCF sur les études, l’élitisme, les filières professionnelles et universitaires…), la nécessité d’un pluralisme de presse réel et d’un service public de l’information. La lutte contre la tentative d’asservissement intellectuel que nous fait subir le capitalisme via TF1 et d’autres…La culture est pour tous mais comment la rendre accessible et la promouvoir sans la rendre dépendante d’un Etat centralisateur par le biais des subventions ?

- L’internationalisme : entre communistes de tous les pays et de la France à l’international.
La question européenne et le PCF (Le Parti de la Gauche Européenne – l’eurocommunisme -Avons –nous abandonné l’idée d’une Europe Socialiste ? Que serait une Europe socialiste et a-t-elle une constitution ?…)

Les Liens entre le PCF et certains pays socialistes : Retrouver Cuba, observer le Vénézuela, certains Etats indiens et la Chine de manière critique . Condamner la Corée du Nord ou se taire ? La Russie est-elle toujours un pays socialiste ? Quelles critiques en faire ? Que conclure des expériences internationales passées et présentes ?

Le PCF porteur d’un projet d’espoir et avant garde du combat pour les droits de l’homme :Les Palestiniens – la question de la responsabilité d’Israël, de l’UE et des USA dans ce drame. L’Irak : un projet d’espoir est-il possible ? Comment lutter contre l’hégémonie militaire des USA ? La position du PCF sur l’armée de métier, la conscription, le développement des armes et le commerce des armes.

Le PCF et les pays en voie de développement : L ‘ Afrique et l’Asie du Sud-est.


- Le présidentialisme, le parlementarisme, la 5ème République et le communisme. Faut-il continuer à participer à l’élection présidentielle sous la 5ème république ? Si oui, pourquoi ? Parlementarisme vs crétinisme parlementaire. Retour critique sur l’expérience du dernier groupe parlementaire « GRD ». Amertume des militant-e-s.

- Redonner le pouvoir au peuple. Etre son allié et pas un « parti politique de plus ».

- Que serait une société communiste au 21ème siècle ? Ce que signifie une société communiste ? Savoir déjouer le prêt à penser et les chausse-trappes que le capitalisme a placé sur la route du communisme dans la perception qu’en ont aujourd’hui les gens. Ce que signifie concrètement abolir le capitalisme ?


b. Le communisme et les questions « sociétales »
- Qu’est-ce qu’une question sociétale ? Cela existe-t-il ? L’écologie, l’immigration, le féminisme ne sont pas des questions sociétales pour le PCF ; ce sont des thèmes complètement communistes et en liaison directe avec notre projet, avec l’anticapitalisme.
- La question LGBT est-elle une question sociétale ? Pourquoi ?
- Y-t-il une manière communiste de traiter les questions sociétales ? L’apport du communisme aux questions LGBT.


III. Sur notre organisation


1. Sur l’organisation du Congrès extraordinaire et l’actuelle direction du PCF

o La forme et le rythme de ce Congrès extraordinaire ne nous conviennent pas. LA critique est essentielle et la direction actuelle devrait faire son autocritique, collectivement et individuellement.

2. Revenir au centralisme démocratique ou l’abandonner complètement ?


o L’abandonner ou y « revenir » ? Non. Le faire exister réellement et critiquer notre expérience passée du centralisme démocratique pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Notamment développer la vie des fédérations- leur redonner un poids réel face au parisianisme de Fabien.
o Choisir cette forme de « parlementarisme » avec contre-pouvoirs comme conditions d’une démocratie militante réelle.
o Accroître les possibilités de participation des militants à la vie du Parti et à la vie politique en général. Proposer une loi favorisant cela si nous sommes élu-e-s avec notamment des dispositions très protectrices en droit du travail.


3. Sur les militants


o Autocritique militante – Quelle est la nature de la majorité par rapport aux courants ? Avons nous pris nos responsabilités dans nos défaites et allons nous les prendre aujourd’hui, c’est-à-dire, allons nous enfin être vraiment révolutionnaires au sein même du PCF ?
o Audit des moyens dont les militants disposent a ce jour pour se faire entendre et faire respecter les décisions de la majorité. La place du Colonel-Fabien doit être une maison du peuple communiste.
o Les militants , le PCF et l’argent.

4. Sur l’existence du PCF et la question de « la gauche »….

o Le PCF doit exister et être autonome. Pourquoi ?Sous quelle forme ? Nécessité du Parti dans la lutte contre le capitalisme.
o Contre l’idée même de « la gauche « comme force politique unie. « l’avenir de la gauche » n’est pas le travail des communistes du PCF !
o Faire exploser les ego dilatés et ne suivre personne , communiste ou pas, qui n’ait offert des garanties sérieuses, dans ses actes et dans ses paroles, qu’il est ,non pas en train de servir ses intérêts personnels, mais plutôt l’intérêt général.


IV. Sur le rassemblement et nos alliances

1. Contre le « gauchisme » mais pour le communisme, contre l’illusion( à ce jour en tout cas) du « parti unique de la gauche » et le mythe de la fusion.

2. Ce que doivent signifier les termes de « rassemblement » et « d’alliances » pour un communiste :

o Le PS
o La LCR
o Les syndicats
o Les collectifs, les « alter », les « cavaliers solitaires » et autres antilibéraux.
° Le Parti de la Gauche Européenne et les exemples communistes étrangers

V. A propos du questionnaire lui-même

Voir en introduction…et voir le plan ci joint !

9 commentaires:

Osemy a dit…

La "remontée" des commentaires avec le texte a été techniquement impossible. Je n'ai pas trouvé mieux pour les faire appara^pitre de nouveau, désolée les ami-e-s!
Osémy

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Yann GERMAIN a dit…

Salut camarade. Je regarde régulièrement tes articles sur Bellaciao et je les trouve très bien. Bravo pour ce que tu fait !
28 juillet 2007 01:10

GG a dit…

vous avez certainement voulu dire
" Essayer d’utiliser les stratégies de marketing (de) la bourgeoisie sans les avoir d’abord détournées et adaptées à nos idées"

merci pour cette remarquable contribution, j'essaye d'en mesurer l'ampleur.
28 juillet 2007 05:39

Sad___ a dit…

J'avoue que j'attendais avec une impatience et délectation ton commentaire sur ce "fameux" questionnaire ;-)
Et je ne suis pas déçu !
C'est bien de prendre les choses comme tu le fais, et ne pas se complaire dans la plainte de ceux que l'on nous fait subir, mais bien de se placer en responsabilité et dans l'action, acteur pour fabriquer de la lumière.
Bravo !

Réfléchir entre nous c'est nécessaire, obligatoire. Mais de la même façon que l'on apprend aux autres et que les autres nous apprennent, nous avons besoin pour progresser des autres (de l'autre !).
Comment "synthétiser" tout ça (nous ne sommes pas libres, la nécessité de se battre d'être meilleur - vous prétendez être libre, dites combien vous êtes responsables ! disait V.Hugo - la nécessité de la fraternité, ...) créer de l'amour puisque c'est cela notre force et convaincre l'autre de nous rejoindre, c'est à dire de prendre "sa" place prés de nous ?
Réfléchissons à un appel "à nous rejoindre" !

Voilà, big bisous et passe les vacances que tu mérites ;-)
31 juillet 2007 16:59


Anonyme a dit…

Quel beau travail Elodie !
Quelle belle énergie !! c'est ce type d'énergie qui est la plus susceptible de faire bouger les choses.
Car comme tu dis "savons nous faire la révolution dans notre propre parti ?"
j'espère que des circonstances plus favorables (ta place au comité directeur du PCF ... au minimum ...) nous permettront d'en bénéficier pleinement.

Bises

Maguy
5 septembre 2007 18:59

Anonyme a dit…

Tu parles de moderniser le PCF, pourtant revient souvent dans ton blog le terme "prolétariat".

Le prolétariat contre la bourgeoisie était l'expression de la lutte des classes à l'époque de Marx, le XIXème siècle.

Nous sommes au XXIème siècle. L'histoire est toujours l'histoire de la lutte des classes, mais ces classes n'ont elles pas évoluées, changées ?

Pour définir le "socialisme du XXIème siècle", n'est-il pas nécessaire de redéfinir les classes dominantes et dominées, et de ce poser la question : y'a-t-il toujours deux classes frontalement opposées l'une à l'autre.
Ou n'y aurait il pas trois classes, dominée, moyenne et dominante, la classe dominante sachant opposée la classe dominée à la classe moyenne en divisant pour mieux rêgner...

Bref, Marx est une base sur laquelle s'appuyer, mais il faut avancer.

Quelques idées à ce sujet sur mon blog : http://pensees-politiques.over-blog.net

SAd___ a dit…

Dictionnaire de L'Académie française
PROLÉTAIRE. (Page 2:420)
PROLÉTAIRE. n. m. T. d'Antiquité romaine. Il se dit de Ceux qui formaient la sixième et dernière classe du peuple, et qui, étant fort pauvres et exempts d'impôts, n'étaient utiles à la république que par les enfants qu'ils engendraient. Les prolétaires étaient exempts d'aller à la guerre.
Il se dit, par analogie, dans les États modernes, de Ceux dont les ressources proviennent uniquement de leur travail manuel.

Aujourd'hui, comment faut-il appeler les 17% des gens qui doivent vivre avec moins du SMIC ?

Arrétons de croire que "aujourd'hui" TOUT est nouveau (et que donc l'ancien c'est dépassé !

Biensûr qu'il y a la bourgeoisie mais comme hier (et avant hier, ...)
Cessons de chercher à être moderne en balançant tout sous le prétexte que "moi maintenant je suis là !".

V.Hugo (et oui, déjà !?) disait "vous prétendez être libre dites combien vous étes responsables !"
Cessons d'être "moderne" (à la page, ...) et soyons responsable et courageux, et c'est donc de dire la vérité de l'exploitation "de l'homme par l'homme" (et oui et encore!).

Anonyme a dit…

Salut Pingoin094,tu dis qu'on ne peut pas moderniser et continuer d'employer certains mots.Tu parles de "prolétariat" en quoi y-a-t'il qque chose de changé?Un prolétaire c'est un homme (ou une femme)qui n'a que sa force de travail à vendre :ses bras ,son intelligence en échange d'un salaire.Et il n'y en aurait plus aujourd'hui ?Bien sûr que oui il y en a et de plus en plus exploités par le patronat d'où l'utilité criante du Marxisme,c'est évident.Regarde Osémy a ressorti le 18 brumaire de Marx,c'est toujours d'actualité,ça n'a pas pris une ride.Il nous faut donc continuer d'appliquer le Marxisme même si peut-être certains points sont à mettre au gout du jour.
Il ne peut y avoir d communisme sans marxisme.

" Le Marxisme est l'expression consciente du processus inconscient de la lutte des classes. "
L.Trotsky.
Je ne connais pas de meilleure définition.
A plus, salut Elodie, François

Anonyme a dit…

Bonjour Elodie
eh bien je suis évidemment assez d'accord avec les remarques de pingouin : il faudrait moderniser en actualiant autant les outils que les structures.

Bon, il y a aussi quelque chose avec lequel je ne suis radicalement pas d'accord et là ma vision n'est pas très partagée je pense.

La bourgeoisie méprise le peuple effectivement et fait absolument tout pour entretenir ce mépris et les raisons de ce mépris. Elle garde la main ferme sur les média d'information et les structures d'instruction et d'éducation afin d'abêtir le peuple de sorte qu'il reste fier de sa brutalité de consommateur de produits stupidifiants de mauvaise qualité culturelle... y'a qu'à voir comment les gosses des écoles surtout très défavorisées sont encore plus agressifs que les autres à l'égard de la fierté d'être habillés avec "de la marque" m'sieur nike ta mère. Il ya dans cette agressivité tout la frustration de ne pas être possesseur de l'objet pouvoir qu'est l'étiquette de marque.

Bref si ça c'est pas de l'étroitesse d'esprit, de l'obscurantisme, de la possessivité de bas étage autrement dit de la connerie pure dont je pourrais citer encore de très nombreux exemple, qu'est-ce que c'est ? L'exemple final étant la prise de pouvoir dans les esprits des masses populaires de la télévision sans laquelle personne ou presque ne conçoit de vivre !!!

Et l'autre exemple totalitaire étant l'avènement au pouvoir de l'innommable qu'aà quand même été massivement élu par des cons !

alors qui sont ces cons me direz vous ?

L'important pour moi c'est que les idées républicaines et encore plus fermement communistes considèrent que les masses populaires ont le DEVOIR de travailler à leur émancipation par l'instruction publique et l'éducation civique.

La grande erreur à mon misanthrope avis des mouvements de gauche, dont communiste, c'est d'avoir considéré le peuple, ou les masses populaires, comme porteuses en soit d'une culture suffisamment riche pour construire et renforcer son identité contre la malfaisance du consummérisme capitaliste.
Si cela a peut-être été vraie dans une autre époque où les collectifs et les sentiments d'appartenance de membres à des collectifs étaient plus forts, il est sociologiquement évident que ce n'est plus le cas. Les classes sociales sont différemment définies et ont considérablement évoluées dans leur contenu depuis la guerre de 14.

Il faut au contraire considérer que tout individu est susceptible d'être perverti par l'envie consummériste capitaliste et doit donc s'autocritiquer quant à ses propres intentions.

Il faut donc organiser une éducation populaire. il faut travailler aux prises de consciences individuelles et collectives des masses populaires à l'égard de leurs cultrures à construire et de la lutte contre la fascination du consummérisme capitaliste.

ça fait un peu garde rouge

mais bon

Simba a dit…

Bonjour La Louve,
Tu es vraiment en forme pour ton retour et je m'en léche les babines, lol.
J'ai vraiment apprècié tes réponses au fameux questionnaire.
J'ajouterais un point: qu'on en termine avec les permanents dont la seule activité a été justement d'être permanent. Ils vont à Fabien comme d'autres vont dans les tours de la Défense. Ils sont complétement coupés des réalités du monde du travail, de la vie sociétale ....
Personnellement, je ne répondrai pas aux questionnaires, sauf si les réponses des dirigeants et des permanents sont rendus publique.
Fraternellement
Simba

Osemy a dit…

Je ne vois pas en quoi "prolétaire" est dépassé non plus, si les mots ont toujours un sens évidemment...
Et je nevois pas non plus en quoi "moderniser" doit équivaloir à "étouffer le marxisme", au contraire!
Comme le dit François, Marx est d'une actualité, d'une modernité folle!
Je crois que cette histoire de modernité c'est encore un superbe piège du capitalisme. Alors prenons les aspects du capitalisme, ou plutôt, certaines de ses créations, qui nous intéressent et sservent nos idées, nos buts mais ne tombons pas dans tous les attrape-gogo, si je puis me permettre!

Osemy a dit…

Les permanents, oui, ça se discute parce que ça aussi une utilité. Encore faut il qu'il y ait une organisation et un contrôle réel des permanents. Une sorte de "hiérarchie" (le terme est pas approprié mais vous voyez l'idée).

Par contre , je maintiens et je persiste, il faut "du sang neuf" c'est à dire des gens impliqués, d'une manière ou d'une autre, dans la vie civile et aussi, issu-e-s du monde du travail, actifs ou chômeurs, pas forcément des "djeuns" mais des nouveaux.

Et bcp moins d'élu-e-s au poste de direction, cela va de soi.

J'ai envie de dire à mes camarades: vous êtes toutes et tous capables de prendre une responsabilité, même minime, alors n'ayez pas peur, n'ayez pas honte, ayez confiance en vous. L'exrcice du pouvoir chez les communistes ne peut de topute manière pas être un exercice solitaire , il sera collectif ou ne sera pas.

Anonyme a dit…

Le problème des permanents dure de longue date.Dans mon syndicat ,la CGT,ce problème à toujours été à l'ordre du jour.
On ne peut pas objectivement se passer de permanents;ils ont été créés par un besoin.Il est très difficile d'aller au boulot tous les jours et s'occuper comme il faut du bon fonctionnement d'un syndicat ou d'un parti mais, il faut absolument que les permanents restent en contact avec la réalité.Cela demande de gros efforts qui cependant sont
INDISPENSABLES!!
Ils faut donc élire des permanents mais pas de manière quasi définitive, c'est là toute l'erreur.Ils doivent être révocables à chaque instant.Ce n'est qu'à ce prix que l'on pourra résoudre ce problème tellement crucial.

Salutations à tous.
François.