de Didier ERIBON
« (Préface) J’aimerais qu’on lise les pages qui suivent comme un hommage à Pierre Bourdieu. Je sais, parce que nous en avons souvent parlé ensemble, que c’est presque malgré lui qu’il s’est engagé avec tant de passion auprès des mouvements sociaux, au milieu des années 1990. C’est comme si il avait été happé par des nécessités qui s’imposèrent à lui sous la forme d’un devoir à accomplir.(…)
Oui, Bourdieu se sentit « contraint, selon la formule qu’il employa, par la situation historique à descendre dans la rue, et à y faire descendre ses concepts avec lui, car il était persuadé que le savoir est aussi une arme politique, notamment contre les politiques qui s’arment de prétendus savoirs.(…)
La manière dont la presse de gauche parla de lui fut assurément l’un des symptômes les plus édifiants et les plus sinistres des ravages provoqués par la révolution conservatrice sur le monde culturel français.(…) Il voulut montrer quelles idéologies animaient ces bons pasteurs,, d’où elles venaient, comment elles avaient été imposées dans l’espace public, installées dans la tête de tous au point presque qu’on en remarquait plus , derrière la propagande quotidienne en faveur de la « modernisation » et de la « flexibilité » leur caractère brutalement rétrograde.
Mais plus profondément, il savait aussi – i la souvent insisté sur ce point – que la réalité sociale est produite par des discours qui prétendent la décrire. Dire, c’est faire. C’est donc une bataille dans l’ordre du discours, dans l’espace des représentations qu’il fallait mener, contre un adversaire organisé, financé, soutenu par la quasi-totalité des réseaux politiques et médiatiques…pour contrer une vision du monde et lui en opposer une autre. Et essayer ainsi de faire exister un autre monde.
Il pensait également que les mots de la résistance deviennent forts quand ils rencontrent des désirs épars de révolte, d’action, de mobilisation et qu’ils contribuent à les cristalliser, à les coaliser. Une grève était insultée par une cohorte d’experts et d’intellectuels enrôlés au service des dominants. Il eut à cœur de défendre les grévistes.(…) La gauche officielle le considéra comme son ennemi au lieu de saisir la chance historique qu’il lui offrait. Ce qui en dit long sur ce qu’elle était devenue.
(I) Cela fait déjà presque une dizaine d’années que j’ai formé le projet de consacrer un petit livre à ce que j’appellerais ici la « révolution conservatrice », c’est à dire le spectaculaire déplacement vers la droite, depuis la fin des années 1970 et le début des années 1980 , du centre de gravité de la vie intellectuelle et politique française.
(…) Si je me suis finalement décidé à interrompre un nouvel ouvrage en cours d’écriture pour proposer aujourd’hui cette analyse du paysage politique et intellectuel dans lequel nous vivons depuis plus de vingt ans, ce n’est évidemment pas parce que l’emballement vertigineux de la trajectoire de certains protagonistes de la révolution conservatrice les a conduits à adopter des positions de plus en plus extrémistes et à tenir des propos de plus en plus nauséabonds.(..)
C’est plutôt que l’un des lieux où la révolution conservatrice a imprimé le plus fortement son empreinte – qui en a d’ailleurs été à la fois l’un des enjeux les plus décisifs et l’un des vecteurs les plus efficaces – aura été le Parti socialiste.
Or , ce déplacement (intellectuel, politique, existentiel même) si marqué de la gauche de gouvernement vers un conformisme de droite a produit un effet en retour qui n’était peut être pas attendu par ceux qui promurent cette évolution et se félicitèrent qu’elle s’accomplisse aussi aisément(…) : « la République du centre » qu’ils appelaient de leurs vœux (c’est à dire l’effacement de la frontière entre la droite et la gauche au nom de la gestion technocratique et de la nécessaire soumissions aux « contraintes économiques » imposées par la mondialisation) aura eu pour principale conséquence de favoriser l’émergence et l’installation durable en France d’un courant d’extrême droite très puissant.(…)
Je voudrais m’interroger sur les processus qui au cours des trente dernières années, ont installé dans le paysage politique français cette rupture profonde entre d’un côté une gauche de gouvernement qui se dit « réformiste » (mais qui est plutôt « gestionnaire » ou d’un « réformisme » antisocial) et de l’autre une gauche critique ou « radicale » avec évidemment nombre de forces qui essaient de se situer ou sont ballottées entre les deux.
Avec les conséquences inévitables qui en découlent :soit cela empêche la gauche d’arriver aux responsabilités gouvernementales, car les voix récalcitrantes de ceux qui participent aux luttes sociales manquent à l’appel ; soit, quand la gauche parvient à accéder au pouvoir, elle ne réussit pas à s’y maintenir car elle provoque rapidement chez ceux qui sont partie prenante des mouvements ou ceux qui les soutiennent un sentiment de révolte et de rejet.
(…) dans la mesure où le divorce est aujourd’hui total ente le Parti socialiste et la gauche critique, radicale, m^me si l’art de la manœuvre électorale chez les uns (alliances d’intérêts) ou le sens de la responsabilité chez les autres (voter socialiste pour battre la droite, malgré le malaise qu’on ne peut manquer d’éprouver en pratiquant ce « vote utile ») permet de temps en temps de masquer provisoirement l’ampleur et la gravité de cet éclatement de gauche.
Mais provisoirement seulement. Car très vite hélas, après une première période où s’affichent quelques changements de surface, les phénomènes de droitisation intellectuelle et politique qui sont à l’œuvre depuis si longtemps ne manquent jamais de réapparaître et de se consolider.
L’une des plus douloureuses conséquences de l’évolution du parti socialiste ces vingt cinq dernières années est sans doute de nous acculer à intervalles réguliers à ce terrible choix entre ce qui serait une catastrophe immédiate et une catastrophe différée : ne pas voter pour ses candidats, c’est laisser la droite s’installer au pouvoir – e comment s’y résoudre ? - ; voter pour eux, c’est à terme donner à l’extrême droite les moyens de se renforcer encore, quand la désillusion répandra ses effets délétères –et comment ne pas s’en inquiéter ?
C’est de ce présent que je voudrais faire à la fois le diagnostic et l’archéologie. En prenant pour points de départ la défaite du candidat socialiste à l’élection présidentielle de 2002, puis en remontant dans le temps jusqu’à la victoire de la gauche en 1981 et aux espoirs qu’elle avait suscités, je me suis demandé ce qui avait conduit, en vingt ans, de l’enthousiasme au désenchantement, du triomphe au désastre. (…) »
- Extraits des premières pages du livre de Didier Eribon « D’une révolution conservatrice et de ses effets sur la gauche française », Variations V / Editions Léo Scheer, 2007, pages 11 à 22.
- NB : Je précise ici que, bien qu’ayant cherché, je n’ai pas trouvé le moyen de demander à l’auteur sa permission de reproduire ces lignes ici ; j’ose espérer cependant qu’il ne m’en sera pas tenu grief et que l’auteur n’y verra rien d’autre qu’un hommage sincère à un travail qui m’a beaucoup plu et que j’ai donc souhaité partager, y compris dans la critique, avec nombre d’Internautes de ce forum, qui se transforme parfois en petite « académie participative libre et ouverte à tous », où les "profs" sont élèves et vice versa.
La Louve
6 commentaires:
Salut Elodie,j'ai comme l'impression que tu n'es pas consciente que tu t'adresses,au moins en partie,à des gens qui sont des prolos peu argentés,comme moi.
Car enfin tu présentes un livre,et ce n'est pas le premier,formidable de manière non-moins formidable.Donc tu fais le jeu du capitalisme car,bien sûr,ce livre on va se le payer!!!
En réalité heureusement que nous t'avons.C'est la première fois que j'entends parler de ce bouquin et ce que j'ai pu,grâce à toi,en lire me met l'eau à la bouche de manière très forte.
Cela paraît tellement évident que la "révolution conservatrice"a paralysé la gauche et amène l'extrème droite.CQFD.
Didier Eribon est clair comme de l'eau de roche.Il n'est pas un simple écrivain il est aussi un grand pédagogue qui "désarticule" parfaitement des choses relativement compliquées et les rend tout à fait compréhensibles.Il nous amène sur un plateau un historique de notre histoire subie avec les éclaircissements indispensables à sa compréhension.
Un grand merci à lui.
Je vais donc re-casser mon petit cochon avec un grand plaisir.
Fraternellement à toi et à tout le monde.
François.
bonjour ,
je te fais suivre ce texte , il s agit du discours qu a prononcé notre camarade qui se presente aux cantonnales pres de bastia ,ou on l annonce au coude a coude av les socaiux traitres.nous ne nous desisterons pas.
je voulais juste que tu le lises ,si possible que tu ne le mette pas en ligne , ce n est pas le but .
comme tu le vois je l ai ecris mais je dois aussi rendre a la Louve ce qui appartient a la Louve .... j espere avoir respecte tes sentiments .
ici nous te remercions tous du fonds du coeur pour ce que tu nous apporte.
Makhno
DISCOURS DU 28/02/2008
On nous rabache sans arrêt les louanges ou les méfaits d'une droite décompléxée.
Je n'ai personnellement jamais eut le sentiment que la droite en général, et le patronat en particulier n'aient éprouvés le moindre complèxe.
Certaines craintes oui, mais des complèxes NON !!!
La crainte d'un syndicalisme fort.
La crainte d'un parti communiste fort.
Et ce communisme, je veux le porter haut et fort; et moi aussi sans AUCUN COMPLEXE !!!
OUI, je suis communiste et pas passéiste.
Moi, je me tourne vers l'avenir et je le dis clairement
LE COMMUNISME EST L'AVENIR
Face à la mondialisation, l'oppression des travailleurs, le MEDEF et ses sbires toujours plus riches, l'alternative aujourd'hui est le partage des richesses, l'entraide et la solidarité.
Je ne veux pas laisser à mes enfants un monde d'égoiste, plus fermé et replié sur lui-même.
Le communisme est et a toujours été synonyme de partage, d'entraide, de fraternité et de tolérance.
Ces valeurs je les ai hérité de mon père et sont celles auxquelles je crois, pour lesquelles je vis, milite et pour lesquelles tant de gens sont morts.
Ces valeurs se conjuguent aussi avec l'âme Corse, car notre terre avait pour vocation l'hospitalité et le partage.
Je veux que mes enfants connaissent ces valeurs, qu'ils aient des repères, des racines dans un monde qui n'en a plus.
Alors, je le dis, oui nous sommes comptables face à l'avenir, face à nos enfants.
Nous n'avons pas su informer les jeunes tout au long de ses années.
Nous nous sommes perdus dans les méandres d'une politique politicienne qui ne nous convient pas, ne nous ressemble pas.
Il est temps de revenir à ce que nous sommes, c'est à dire des communistes.
On n'a jamais plu à tout le monde !! Mais si tout le monde représente les capitalistes et leurs complices sociaux démocrates, franchement, je n'est que faire de leur complaisance.
Nous devons rompre avec cette idéoligie du martyr qui se sacrifie sur l'autel de la Patrie.
Mettre un terme à ces liaisons dangereuses, ce n'est pas abandonner ceux qui ont besoins de nous, c'est au contraire les rejoindre, les retrouver enfin. C'est faire cesser le piège infernal du "VOTE UTILE".
Nous prendrons peut-être des vestes, d'un point de vue de politique bourgeoise, mais ses vestes, nous en ferons l'étendard de notre honneur et de notre renouveau.
Il faut proclamer la fin de la politique de la main tendue et faire place désormais à celle du poing levé !!!
Comme dans tout mariage, il y a un moment où les disputes qui n'en finissent pas, doivent laisser la place au divorce.
Nous avons baissé notre garde et la droite en a profité.
MAIS IL N EST PAS TROP TARD.
IL N'EST JAMAIS TROP TARD !!!
Le temps de la responsabilisation, c'est AUJOURD'HUI et MAINTENANT
C'EST ICI, EN CORSE !!!
Le temps du renouveau est venu, celui de la reconquête, celui d'un communisme renoué et dynamique qui au travers de ses vertues retrouvées saura rendre à nos quartiers, nos villes, notre pays un jour, le sourire et l'espoir d'une vie meilleure.
A chaque élection on voit ressurgir le clanisme et le clientélisme, deux fléaux de notre société ( très présents en Corse ).
Ceux sont des fléaux car ils ne profitent qu'à quelques uns, toujours les mêmes... qui continuent à s'enrichir sur notre dos tout en nous apprauvissant de plus en plus.
Nous en avons assez de ces mandats électoraux héréditaires, de cette confisquation de pouvoirs par certaines familles qui ne tiennent leurs légitimité politique que du droit du père ou de l'oncle.
L'élu est au service du citoyen et pas le contraire.
Il faut mettre en place des élus locaux qui reflétent les vrais désirs des citoyens, les vrais aspirations du Peuple.
Des élus qui n'aient pas peur de se frotter à l'état pour protéger leurs administrés.
Il faut rompre ce cercle vicieux et s'ouvrir sur une vision plus large de la société. Une société juste où tout le monde pourra vivre décemment de son travail. La societé que nous voulons ne peut se faire qu'avec vous, les travailleuses et les travailleurs.
Le vrai contrepouvoir commence dans les urnes.
Il faut que dans nos régions, chacun prenne conscience du poids de son vote.
Chaque électeur peu par son vote, localement, changer le cours des choses et démontrer que les choix proposés, imposés par la droite ou une pseudo gauche, n'est pas une fatalité.
Nous subissons au quotidien un pouvoir d'achat en berne; salaires bas, constante hausse des produits de premières nécéssités ( denrées alimentaires, Pétrole ).
Chaque année, c'est le même constat, le coût de la rentrée scolaire ne cesse d'évoluer.
A chaque étude réalisées sur les régions les plus touchées par la pauvreté, la Corse se distingue.
Notre région se caractérise par une pauvreté élevée qui n'épargne aucune classe d'âge, personnes seules, couples avec ou sans enfant, familles monoparentales.
Un enfant sur 4 vit sous le seuil de pauvreté contre 16,4% en moyenne sur le plan national.
N'oubliez jamais le cadeau fiscal de 14 milliards fait aux plus fortunés l'été dernier par le Président de la rupture alors que quelques mois plus tard son premier ministre criait à la faillite de la France.
Il faut mener une politique plus audacieuse en faveur du logement prenant mieux en compte les quartiers populaires, comme la réussite des jeunes et les besoins des personnes agèes.
Cela implique un engagement plus fort pour le maintien des services publiques.
Il faut mener une politique audacieuse sur les logements sociaux ou la pénurie dans ce domaine entraine une accumulation de plus de 2000 demandes.
Aujourd'hui, qu'ont-ils de sociaux ces logements si ce n'est leurs vetustés ?
Qu'attendez-vous aujourd'hui de vos élus ?
Qu'ont-ils fait depuis ses 6 derniéres années dans ce domaine ?
Voulez-vous des élus qui collent du sparadra sur une jambe de bois à l'approche des élections et qui s'installent durablement et confortablement dans un fauteuil en cuir, ou des élus qui seront à tout moment prés de vous, avec vous, parce qu'ils vivent et subissent le même quotidien que vous ?
Nous avons un vrai programme du logement tourné entre autre, vers la technologie et l'écologie.
- Rénovation des logements vetustes ( il y en a )
- Lancement d'un vrai programme énergétique naturel. En effet le taux d'ensoleillement que connait la Corse permettrait, en particulier, l'installation de panneaux solaires sur les toits de nos immeubles et ainsi, à terme, augmenter le pouvoir d'achat des ménages.
- Lancement d'un vrai programme de construction de logements tenant compte de la situation économique des citoyens.
Un logement proposé avec un loyer mensuel de 700e n'est pas un logement social lorsqu'en face il y a une famille de 4 personnes avec un salaire de 1000e pour le foyer.
Nous devons donner l'accès au logement pour tous !!!
Il faut mener une politique plus audacieuse en faveur des jeunes.
Nous les avons rencontrés et écoutés lors de nos nombreux déplacements dans les quartiers.
La jeunesse Corse doit être regardée comme toutes les jeunesses du monde, avec son cortège d'espoirs, de fraicheur, d'illusions mais aussi d'angoisses et de craintes.
Les ouvriers et les employés représentent 60% de la population active, mais leurs enfants ne représentent que 25% des étudiants à l'université, 15% des élèves en classes préparatoires et seulement 8% des Polytechniciens.
Le taux d'accès aux grandes écoles des enfants d'origine modeste est plus faible aujourd'hui que dans les années 50.
Nous nous devons d'assurer l'égalité des chances, de permettre à ses enfants, a nos enfants, issus de milieux modestes, de faire des études secondaires puis supèrieures.
Lors de nos nombreux échanges, nous avons rencontrés un nombre important de jeunes hébergés par des amis soient réfugiés dans des centres d'accueil.
Nous savons tous ce que cela veut dire
PAS DE LOGEMENTS PAS D'EMPLOIS PAS D'EMPLOIS PAS DE LOGEMENTS !!!!
Nous ne pouvons accepter, en tant que parents, citoyens et élus que cette situation perdure.
Nous engagerons toute notre énergie pour ne plus voir, demain, un seul de nos jeunes dans un statut de SDF.
Notre programme est axé sur des propositions concrètes
- ACCES A L'EMPLOI DES JEUNES
- DESENCLAVEMENT
- FIN DE L'ISOLEMENT
- EDUCATION
- LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS.
Les jeunes ont besoin de reconnaissance et nous leur apporteront.
Il faut mener une politique audacieuse dans le domaine culturel et associatif. Le conseil général n'a pas vraiment de politique sinon d'accompagner les projets d'autres institutions.
Une approche plus ambitieuse est nécessaire notamment en collaboration avec les acteurs culturels.
Nous accompagnerons financièrement et par des moyens humains tous les projets visant à pouvoir donner accès à la culture aux plus grands nombres d'entre nous.
Est-il normal aujourd'hui que nous n'avons pas de salles de cinéma implantées dans nos quartiers ?
Nous ferons en sorte que l'accès à la culture et au sport devienne naturel et accessible à tous.
Nous accompagnerons les associations et les organismes qui distribuent des colis alimentaires afin que les denrées proposées respectent mieux les préconisations en matière d'équilibre alimentaire.
L'objectif principal étant de lutter contre la malnutrition.
Lorsqu'on touche le RMI ou les autres minimas sociaux, mais aussi lorsqu'on est travailleurs précaires, occupant des emplois peu rémunérés ou des temps partiels subis, il est impossible de couvrir les apports alimentaires conseillés et donc d'échapper aux carences.
Il est souvent dit " les gens font des erreurs alimentaires, ils ne savent pas..."
C'est faux, ils le savent, mais leur comportement obéit tout simplement à la rationalité cruelle du porte-monnaie.
Dans ce domaine, aussi, nous serons présents.
Il faut une politique plus ambitieuse pour les personnes agées axée sur la solidarité, l'accompagnement et l'écoute.
Nous devons mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour que nos anciens puissent continuer à vivre chez eux, dans leur foyer.
Nous mettrons à disposition, en priorité, des moyens humains.
Une oreille attentive, une main tendue, un accompagnement au quotidien valent tout l'or du monde.
Nous rapprocherons ainsi toutes les générations et chacun apportera une pierre à l'édifice de la solidarité.
Vous le voyez, tout ne dépend pas du conseil général, mais son rôle dans l'action sociale en fait l'institution de référence en ce domaine.
Dans ces conditions, il se doit de faire plus, en tout cas le plus qu'il peut, mais malheureusement nous sommes encore loin du résultat attendu.
Les candidats présentés ou soutenus par le parti communiste français sont des femmes et des hommes impliqués dans la vie de leur canton, comme élus pour certains mais aussi comme militants associatifs et syndicaux.
Leur présence dans ce scrutin offre donc cette possibilité originale d'exprimer clairement son opposition à la politique de la droite et son engagement à gauche pour reconstruire un projet de transformation social mettant l'homme au coeur des enjeux économiques et politiques et non l'argent.
C'est collectivement que les décisions doivent se prendrent, pour le bien de tous.
Il s'agit de faire renaitre l'espoir chez ceux qui l'ont perdus.
ICI, MAINTENANT, c'est à nous et à nous seuls, ensemble de savoir quel avenir nous allons mettre en place.
Un autre choix existe et il est à porté de mains, à portée de voix.
Cette voix qui doit s'exprimer pendant les élections
Cette voix, ce cri, c'est le vote COMMUNISTE.
Camarade Makhno , camarades corses (et si tu savais comme j'aime la corse - berceau de mes vacances d'enfant, chez des cousins, oncles et tantes d'ajaccio et de saint florent...) - merci de ce beau discours , il est superbe ,c'est un vrai beau discours communiste, enfin je trouve. Vous n'avez rien à me "rendre" tout ce que j'écris vous me l'avez déjà donné. Mais ton mot m'a bcp émue et quand même je publie ce discours, il est très bien.
Nous sommes ensemble. N'en doutez pas. Ne vous désistez pas, vous ne rendrez service à personne - je vous souhaite, je NOUS souhaite la victoire à ces cantonales et je vous envie de vraies bises fraternelles
La Louve
nous te devons plus que tu n imagines.jusqu a un passé encore recent je me sentais "un peu seul " meme si avec les camarades nous luttons de concert ,je suis toujours passé pour un peu extreme. j ai trouve sur bellaciao et sur ton blog ( je vous ai decouvert par "liberez-les parce que j y ai un ami .. )une communaute de pensée et une volonté d agir ( avec qq divergeances qq fois ,mais c est ce qui fait le charme et l interet de la vie ).
j y ai puisé une energie nouvelle et maintenant j essaie de faire souffler ce vent ici .
nous avons ete les seuls a faire un discours politique et je peux te dire que la direction locale du parti et ceux qui sont sur des listes communes avec le prg notamment se sont tassés de 10cm sur leurs sieges ...certains avaient meme la tete entre les mains .....
un régal !
mais tu vois , ce qui prouve que nous ne nous trompons pas , cest la reaction des gens .dans ce quartier pauvre , les gens se s ont levés pour applaudir notre camarade ( ca a ete le seul a etre applaudi sincerement ) dans la salle les gens se regardaient ,stupefiés !
a la fin du meeting ils sont tous venus le voir .et depuis la permanence ne desempli plus....
en soi c est deja une victoire .
le message est passé .nous ne nous desisterons pas ...
a bientot
Makhno
Un bien bel hommage,mais ô combien mérité.
Bravo Makhno c'est formidable,ce discours est parfait.
A plus
François.
ceci juste pour montrer que ,comme partout il y a des hommes de convictions ...oui , oui , meme dans la presse.ce journaliste a fait de nombreuses emissions radio avec nous ,sur le cpe ,le harcelement au travail ,la politique des etablissements financiers vis a vis de leurs clients et de leurs employés , il nous a suivi micro ouvert fete de l huma pour une emission militante.
recemment il a fait une emisson sur le communisme aujourd hui pour les jeunes.
a noter que suite a notre emission sur les conditions de travail ,notre employeur a voulu avoir les bandes ( vu le bruit que ca a fait )il a refuse ainsi que sa direction locale leur demandant une lettre officielle ,en leur precisant qu il s en servirait pour les attaquer.
un homme bien , un camarade.
voici ce qu il publie pour soutenir notre camarade aux cantonnales.
Je soutiens Paul Bartoli
11 février, 2008
Militant syndical, aujourd'hui président des prudhommes, il défend celui que l'on met à la porte après des années de bons et loyaux services, la mère de famille harcelée par sa direction, le petit qui ne peut plus payer son loyer, ceux qui hésitent-même-à aller chez le médecin, et il n'accepte pas que l'on traite de “racailles” ou de “lâches” ceux qui n'acceptent pas de se coucher devant l'ordre des puissants. Ce militant est mon ami et je sais qu'il refusera de servir de supplétif à une équipe municipale, dynastie radicalo-droitière(la chose est avérée maintenant ) qui vit dans les beaux quartiers et qui n'entend plus la misère sociale d'un prolétariat en haillons.
Non! il faut refuser la matraque du CRS qui ne s'abat que sur les petits et qui évite avec soin la mafia en col blanc.
Non! nous ne voulons plus de ces entreprises qui délocalisent ou qui n'embauchent plus sur place.
Oui! nous vous voulons, avec Paul Bartoli, vivre et travailler en Corse.
Oui! nous refusons le racisme. La figure commode du malheur, l'immigré, est comme un bouc émissaire habituel pour la droite et l'extrême droite.
Oui, moi l'homme de radio qui souhaite la reconnaissance de la langue Corse, le rapprochement des prisonniers et l'autogestion locale je souhaite effectivement que la voix des communistes résonne, ici, comme elle résonna au moment des luttes de décolonisation et comme elle résonne, aujourd'hui, encore au pays basque ou en Polynésie.
Oui! je suis avec Paul Bartoli pour cette élection cantonale. Je sais qu'il saura entendre la souffrance et les espoirs d'un canton abandonné, voire méprisé, par des gens qui se prétendent de gauche mais s'entendent avec ceux qui défendent les franchises médicales, l'abandon des 35h, le licenciement en une matinée “comme à Londres” et qui pensent que Sarko dirait tout haut ce que pense le peuple tout bas. Or je pense que le Peuple dira, dans la rue, très vite “non à la vie chère”, “non aux salaires exhorbitants des patrons”, “non au chômage”, “oui à la vie”, “oui à la jeunesse”, “oui au travail bien rémunéré”, “oui aux mutuelles”, “oui à une école laïque ouverte à tous et dotée de vrais moyens”, “oui à un hôpital digne de sa mission”, “oui à une vraie justice de proximité qui respecte l'égalité des citoyens” et enfin je dis “oui à un candidat jeune qui veut être avec nous dans ce combat pour que triomphe l'égalité, la fraternité et la liberté”.
Jean-Paul LUCIANI
la lotta continua
Makhno
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