mercredi 12 décembre 2007
" Omozglivost" en concert le 21 décembre 2007 au Franc Tireur, 34 rue d'Armaillé (M° Argentine ou Ternes) à partir de 20 heures
" Omozglivost" en concert le 21 décembre 2007 au Franc Tireur, 34 rue d'Armaillé (M° Argentine ou Ternes) à partir de 20 heures
Avec maison-russie.fr et bellaciao.org
« Omozglivost » c'est un mot inventé, un néologisme, qui traduit l'idée de "perte momentanée des fonctions essentielles du cerveau". Cela pose le cadre.
« Omozglivost » , c'est donc d'abord du plaisir et de la joie.
Le plaisir que l'on prend à se plonger dans cette musique « venue d'ailleurs », russe et tzigane, dans un récital fait de morceaux traditionnels, folkloriques ou issus du répertoire contemporain.
De la joie de les voir, manifestement, prendre autant de plaisir à nous faire partager leur passion.
Que les voix de Malex (une voix incroyable, au bord de la rupture, envoûtante, soignée principalement à coup de cigarettes et de whisky...) de Vladi et du Prince Repnine (deux voix profondes et généreuses) entament « Oulitsa » ou « GopStop », que l'on entende « l'Alouette », ou « Les lacs bleus » d'Afanassiev quand se joint parfois à eux, de façon improvisée N. Kedroff (un des meilleurs joueurs de balalaïka de sa génération), voire même, lorsqu'ils offrent des éléments du répertoire folklorique et "grand public", ou encore, lorsqu'ils explorent, passant des Steppes à Copacabana, des perspectives qu'on ne leur attendrait pas du répertoire de bossa brésilienne (servies avec mæstria par Alexis Derek, jeune contrebassiste éclatant), le talent et la personnalité de ces musiciens séduisent et enivrent.
« Omozglivost », c'est aussi une histoire de passion et d'amitié.
Passion pour la musique et la Russie.
Amitié, entre les membres du groupe, qui se construit et s'élargit sur des bases solides, au fil des années, et aussi, amitié du cercle des premiers « fidèles » du groupe, qu'elle qu'ait été sa forme.
Cela fait maintenant presque quinze ans que je bénéficie de l'émotion et du plaisir de pouvoir les entendre ici ou là, avec parfois des formations différentes, ou étendues, dans des circonstances très traditionnelles ou au contraire, complètement farfelues et débridées.
Rencontrés à l'époque dans un restaurant du 9ème arrondissement, « Le Komaroff » (grâce soit rendue à mon amie « Kalinka », qui se reconnaîtra), découverts dans des lieux mythiques aujourd'hui disparus (pour le plus grand service de nos foies…) comme la Balalaïka ou le Samovar, à la Cantine Russe du Conservatoire Rachmaninoff, puis, plus tard, suivis au Jaguaroff et ailleurs, leurs voix et leur virtuosité musicale ne m'ont jamais déçue.
C'est un univers à part que l'on découvre avec eux, légitimes descendants des personnages de la « Nuit de Princes » de Kessel, déracinés/enracinés, mélancoliques, fougueux , et profondément joyeux, même au bord des larmes. Un condensé de ce qu'il est coutume de résumer par « l'âme slave ».
Leur musique, leurs manières d'être, sont des peintures, hautes en couleurs et façonnées de détails. C'est toujours l'art du paradoxe, un numéro d'équilibriste consommé entre bonnes manières et folie furieuse, qui fait demander « Encore ! ».
Je ne peux que vous inviter à venir les écouter dans un lieu qu'ils n'ont pas l'habitude d'honorer de leur présence, ce Vendredi 21 décembre 2007 à partir de 20 heures au café restaurant le Franc Tireur, dont Michèle (très belle, forcément...) leur ouvre les portes avant les fêtes.
Et comme on dit chez nous: « C'est pas d'la musique d'abarvanitz ça »!
Nasdarovie Tavaritchi ;-)
La Louve
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