lundi 18 juin 2007

SUR LES 16 ET 17 JUIN 2007 : CONGRES DE CREATION OFFICIELLE DU PARTI DE LA GAUCHE EUROPEENNE A ROME (ou "POURQUOI PREFERER L'ESPRIT DE GRAMSCI...")


Sur les 16 et 17 juin 2007 : Congres de creation officielle du parti de la gauche européenne à Rome

(ou « Pourquoi préférer l’esprit de Gramsci au nefaste tropisme germanique de la pensée française »


Ces 16 et 17 juin 2007 avaient lieu quatre évènements en Europe dont la simultanéité temporelle doit attirer l’œil des observateurs communistes.

Sur ces quatre manifestations, trois d’entre elles doivent être analysées avec soin car elles dénotent des différences politiques fondamentales.


Détour par les législatives françaises

Pendant qu’en France se déroulait le second tour des élections législatives et que l’on voyait s’y débattre, parfois courageusement, les candidats des partis de la gauche (ou dits de la gauche…), essayant de résister à la suffocante emprise de la droite, pendant que l’UMP tentait de parachever dans les urnes la réussite de sa refondation et le renouveau politique du capitalisme politique, on assistait à la création officielle de deux forces politiques européennes, Die Linke, et le Parti de la Gauche européenne (Sinistra Europea) en Italie.

Il faut saluer d’abord la résistance opposée à la droite en France, bien-sûr, qui a permis d’endiguer la « vague bleue » annoncée, avec des défaites symboliques et réjouissantes (Juppé, Klarsfeld, Carignon, M. Le Pen).

Les communistes français n’y ont pas peu participé.

Il faut revenir ensuite au panorama européen.


Die Linke

Au congrès de création de Die Linke, on pouvait voir, en ce qui nous concerne, Francis Wurtz et Cl. Autain, mais également Jean-Luc Mélenchon, tandis qu’à Rome, d’où je reviens, il n’y avait « bizarrement » aucun représentant officiel du PCF, ni du PS, ni de PRS, ni de la LCR, ni même, à ma connaissance, des Verts .

Les éléments les plus gauchistes de notre paysage politique français étaient à Berlin, et non à Rome.

Cela est en soi extrêmement révélateur de ce qui ne veut pas être dit formellement au sein du PCF, notamment, mais qui se propage insidieusement par le biais des comportements de certains communistes ou prétendus tels.





Le Parti de la Gauche Européenne italien et le Congrès

Le congrès de la création du Parti de la gauche européenne à Rome était pourtant, d’un point de vue français, tout aussi intéressant (sinon plus) que le congrès de Die Linke. Voilà pourquoi.

D’un point de vue symbolique d’abord, cette naissance italienne de la Gauche européenne se déroulait en même temps que la Gay Pride 2007, qui réunit plus de 800.000 personnes dans les rues de Rome, à deux pas du Vatican, ce qui, en soi, n’est déjà pas un petit événement.

D’un point de vue politique et idéologique ensuite.

Lors de la journée d’ouverture du Samedi, le congrès a bénéficié, entre autre participations de qualité, d’interventions sur des sujets aussi divers et variés, et importants que l’écologie (avec le problème des contrats sur l’eau, de sa merchandisation, de sa préservation, du nucléaire également), de la question de la souveraineté et de la sécurité alimentaire, de la Palestine également, des problématiques LGBT (avec Titti de Simone du PRC), ou encore ,de l’intervention pertinente et toujours émouvante, de M. Giuliani, le père de Carlo, le jeune homme tué par les policiers lors du G8 de gênes en 2001.

La journée du Dimanche, ponctuée par la retransmission de deux interventions enregistrées de Lothar Bisky et Oscar Lafontaine vit une admirable intervention d’Aldo Tortorella, vibrante de clarté et d’espoir pour une pensée communiste, et, last but not least, celle du Président du Parti de la Gauche Européenne, Fausto Bertinotti, qui livra un réquisitoire implacable contre la droite et le capitalisme.

La question française des législatives et de l’élection de Nicolas Sarkozy fut également évoquée, et force est de constater que même chez d’éminents analystes politiques transalpins, quelques idées fausses ou mal formulées sur notre climat politique circulent, ce qui m’a rendu encore plus pénible l’absence de délégués officiels du PCF.

Ce qui m’a vraiment frappée en tout cas, c’est la teneur du discours dominant qui a couru comme un fil rouge ( un fil vraiment bien rouge) durant ces deux jours romains, où l’on a pu entendre parler sans aucune gêne d’anticapitalisme (et non d’antilibéralisme ou d’alternative u libéralisme), de travailleurs, d’ouvriers, de classes sociales, bref, de concepts qui sont aujourd’hui dramatiquement absents du vocabulaire de la « gauche » française.

Rien de vraiment étonnant à ce que ce rouge ait empourpré les fronts et les idées des cousins de la gauche européenne italienne, jusqu’à colorer le drapeau de cette nouvelle force politique, puisque ce Parti est, il faut le dire et le saluer, largement initié et relayé en Italie par le parti de la Rifondazione Comunista (PRC).

Pensé, réfléchi et vécu dans une forme confédérative, le parti de la Gauche européenne italien n’est comparable ni dans son processus ni dans son histoire, à la Linke allemande.

Il n’est prévu à ce jour aucune fusion ni disparition d’aucune des forces qui le composent. Au contraire, cette diversité est vécue comme une force, un « mouvement de mouvements » (« movimento di movimenti »), un réseau de réseaux, qui est à la politique ce qu’Internet est à la communication, et où la cohabitation de différents composants (parti politique type Refondazione, association d’adhérents individuels, centres sociaux etc…) est une arme pour un Socialisme du 21ème siècle, et non un fardeau.

L’exemple italien est d’autant plus séduisant (ou devrait être d’autant plus séduisant) pour nous, communistes français, qu’il révèle comme un négatif de photo, tout ce qui ici empêche la création d’une vraie Gauche Socialiste européenne mais devrait en revanche militer pour empêcher l’avènement de la fausse gauche française que l’on nous prépare sur le modèle « Die Linke ».


Faiblesses et avenir du PCF

Le PCF est toujours la 3ème force politique française et dispose encore d’atouts importants, mais nos résultats honorables (meilleurs qu’annoncés par une presse vorace de notre mort) aux législatives ne doivent pas faire oublier nos faiblesses actuelles et les nécessaires remises en question que celles-ci doivent amener.

L’une de ses remises en question est, à mon avis, non pas la disparition ou la fusion du PCF, ni sa participation à une gauche type Die Linke, mais la question de sa rénovation « par le haut », de l’avant.

Ces faiblesses du PCF, elles sont à peu près connues de nous tous et toutes aujourd’hui et sont notamment :
- résultats électoraux critiquables (sur le fond et sur la forme),
- faiblesse idéologique (qui permet à des concepts socio-démocrates comme celui de « gauche » de contaminer la pensée communiste en particulier et socialiste en général),
- implantation ouvrière et industrielle insuffisante,
- absence de culture européenne chez nos « chefs »,
- absence de moyens permettant le renouveau de notre corps électoral,
- problèmes de gouvernance interne (il est incroyable qu’on ne puisse pas exclure les membres qui, d’une manière ou d’une autre, ne respectent plus la ligne fixée par la majorité),
- et surtout, accointances pathologiques et néfastes avec un PS social-libéral, pouvant aller jusqu’au délire de fusion.

Sur ce dernier sujet, j’aimerais insister sur la nécessité qu’il y a, à mon sens, à ce que le PCF soit le premier à tordre définitivement le cou à l’idée que le PS actuel serait encore une parti « de gauche ». C’est faux à 53 % au moins, et c’est une des raisons pour laquelle je ne peux pas considérer que nous avons à l’Assemblée un contrepouvoir, une opposition vraiment « de gauche ».

Toutes ces faiblesses empêchent la création d’un véritable parti de la Gauche Socialiste européenne en France comparable à celui de l’Italie mais encore, profitent à un projet de fausse gauche française, agité par une poignée de liquidateurs du Socialisme en France, qui n’ont comme seul titre de gloire que de passer à la TV (ce qui signe bien là le fait qu’ils ne sont pas communistes, puisque chacun sait que, si leur vacuité idéologique devait les conduire, par hasard ou par erreur, à parler d’anticapitalisme, ils seraient, comme nous, privés d’antenne…)

J’ai été désagréablement surprise que le quotidien de l’Humanité privilégie sur une pleine page le congrès de Die Linke, et n’accorde même pas un entrefilet au congrès romain du Part ide la gauche européenne. Le journal signe en cela que, pour certains, le choix a d’ores et déjà était fait entre la forme fusionnelle et la forme confédérative.

Plus que jamais pourtant, il est extrêmement important et urgent de ne pas sombrer, par réflexe de peur, et par habitude de suivisme des socio-démocrates, dans l’illusion gauchiste qui secoue actuellement le Landerneau politique français.


Le PCF, Parti de la Gauche Européenne en France ?

Le PCF doit en effet se transformer, c’est une nécessité vitale, nous le savons tous et toutes et on ne peut pas transiger avec cette nécessité.

Mais il doit le faire dans un esprit qui allie à la fois préservation de sa structure (parce que celle-ci est la seule aujourd’hui capable de préserver son idéologie) et une rénovation d’ouverture, en se réappropriant urgemment le projet de Parti de la gauche européenne, à laquelle, en plus, il a adhéré au niveau européen !

Il ne faut pas perdre de vue en effet que, si les élections locales sont importantes, les élections européennes le sont davantage sans doute, tant notre devenir est lié aux décisions prises à Strasbourg et à Bruxelles.

Qu’on le regrette ou pas, l’Europe existe, c’est aujourd’hui, un fait, une réalité, et cette réalité est dramatique pour les hommes et les femmes de cette union car elle est libérale et capitaliste, économique et non politique.

Si notre admirable président de la République met à exécution ses menaces, notre « NON » au TCE restera en outre lettre morte et nous serons gratifié d’un « mini-traité » qui aura été pris en violation des intérêts populaires.

Les communistes français, et au-delà d’eux, le peuple français, ne gagneront cette bataille de l’Europe que s’ils se redéfinissent clairement, dans les mots et dans les actes, comme le parti des communistes, c’est à dire un parti socialiste dont le moyen d’action privilégié est le communisme, avec tout ce que cela implique comme correction des faiblesses sus citées.

Il doit donc réinvestir les lieux de lutte, reprendre un vocabulaire de combat non pas « antilibéral » mais franchement anticapitaliste, tout en ayant rénové ses pratiques politiques et relationnelles, tant en interne qu’à l’extérieur, et tant au niveau collectif qu’individuel.

Soit le PCF va se transformer de telle sorte que, préservant ses fondamentaux communistes, il va pouvoir devenir le moteur d’une ouverture permettant la création d’un réseau comparable à celui du PRC italien, soit quelque chose ou quelqu’un prendra sa place ,et personne ne peut aujourd’hui assurer que ce quelque chose sera communiste, signant ainsi l’arrêt de mort du PCF, corrélativement, celui de l’émergence d’une force de gauche au PS et probablement, la fin du rêve Socialiste en France.

C’est pour cela, pour que le Parti communiste retrouve ENFIN son rôle de parti du Socialisme du 21ème siècle qu’il doit impérativement se transformer de l’intérieur.

Dans cette perspective, l’exemple italien me semble une bien meilleure piste que l’exemple allemand, voire, le modèle à observer pour sortir le PCF de sa morbide quadrature du cercle « mourir par asphyxie ou mourir par fusion ».

En effet, en Italie, non seulement la fusion ou la liquidation du parti de la Rifondazione Comunista n’est pas à l’ordre du jour, mais au contraire, la seule question qui se pose est bien celle de son renforcement et de son épanouissement en tant que parti communiste et en tant que moteur central de la Gauche européenne italienne.

Cette observation attentive et bienveillante peut enfin être grandement aidée par le fait que le PRC dispose de « cercles » dans les pays européens, et donc, qu’ici en France, nous pouvons travailler avec une « cheville ouvrière » du PRC, permettant une synergie qui ne pourra nous être que bénéfique.


En conclusion

La question de la création d’un « parti de gauche » en France est aujourd’hui phagocytée par des membres du PS qui n’ont pas comme objectif de se ressourcer à l’anticapitalisme mais veulent simplement s’éviter les remises en question nécessaires en leur sein, tant d’un point de vue idéologique que du point de vue des pratiques et des personnes.

Il est d’ailleurs évident que l’utilisation même du terme « gauche » comme synonyme d’un parti politique, n’est pas une création communiste mais nous vient directement du PS.

En cela, la création d’un « parti de gauche » telle que proposée aujourd’hui ne serait que la victoire d’outre-tombe de François Mitterrand et le parachèvement du Programme commun qui nous a été tellement néfaste.

Aussi, telle qu’actuellement posée, la question de « la gauche en France » est, je le maintiens, mal posée et donc, ne se pose pas.

A nous communistes de nous la réapproprier pour rendre aux mots leur portée véritable et « assainir » le paysage politique français.

L’illusion réformiste qui s’appuie sur la notion de « gauche » est portée, dans notre pays, par des intérêts qui, encore une fois, ne sont pas ceux que nous devons défendre. Nous ne devons pas y succomber mais le danger est réel.

Pour conclure, tout le monde aura finalement compris où va mon choix à l’heure actuelle : préservation et rénovation du PCF en tant que tel d’une part et d’autre part, création et développement de la Gauche Européenne Socialiste française comme objectif structurel.

Fraternellement,

La Louve

26 commentaires:

Anonyme a dit…

La Louve..

Ton texte est très intéressant et est une ébauche des futurs débats que nous devrons mener. Je crois qu'en politique il y a des modes et en ce moment celle-ci est allemande. (Autain la très médiatique en est pour quelque chose..)
Demain il se peut que celle-ci soit "italienne".

Nous allons nous relever, c'est en tout cas une obligation morale et politique. Mais pour cela nous devrons faire notre "renaissance idéologique" pour que nous ayons un projet de société cohérent. C'est tout l'enjeu du futur congrès, je l'espère..

Pour finir, un chiffre: Bocquet a fait 69 % des voix sur une ligne communiste..


Ulrich Savary.

Osemy a dit…

Bonjour Ulrich - Ravie que tu aies trouvé ce texte intéressant.
L'emprise de gens comme clautain sur les projets "internationaux" est une catastrophe - entendre certains camarades italiens la prendre pour une représentante officielle du PCF (!!!) m'a conforté dans l'idée qu'il est urgent de court-circuiter ce type de personnes ,qui n'ont de communistes ou d'apparentés communistes que l'étiquette.

Ils ne sont là que pour nuire à une action véritablement communiste. Prenons en conscience et agissons.

Encore faut-il pour cela que le PCF lui-même, c'est à dire sa direction nationale, fasse ce qu'il y a à faire.

Laisser le projet communiste dans les mains d'utain & co en europe est une ERREUR dramatique que nos concitoyens paieront cher, car si ces gens là étaient communistes ( ou même socialiste), nous le saurions depuis longtemps...
Or, i lest tout à fait révélateur qu'autain par exemple se faufile de nouveau dans un projet qui n'est pas communiste ni socialiste (celui de la gauche en france à ce jour) comme elle a essayé de profiter des collectifs antilibéraux , toujours à des fins personnelles, mais que dès qu'elle fait une apparition télé, son discours creux et vide, sans fond, tourne toujours autour des mêmes sujets c'est à dire elle même, les jeunes , "l'altermondialisme" , mais que jamais elle n'borde de sujets politiques ou économiques ni français ni européens, jamais ne s'en prend ouvertement à la droite et au gouvernement, jamais elle ne parle du monde du travail et jamais elle ne par le d'anticapitalisme, par exemple...

Que cexu qui ont des yeux pour lire et des oreilels pour entendre agissent en conséquence donc.

Je finirai en disant que pour moi i lne peut y avoir de rénovation sans projet de parti de la gache européenne française a u PCF.

C'est notre clef pour résoudre nos contradictions, faire échec aux liquidateurs et nous renforcer rapidement.

Anonyme a dit…

Il faudra surtout nous unir.. sans faire du réchaufé.
Bref, il faut reconstruire une maison saine avec des fondations solides (le marxisme...) ..
Alors pourquoi pas un processus à l'italienne ? pourquoi pas une ouverture à tous les déçus du PS ?

Mais n'oublions jamais que notre direction est toujours ce que nous en faisons.. en congrès !

@Caius a dit…

hum quand on connait un peu les débat de rifondazione son évolution n'est guère séduisante...

D'abord parce que ce parti est engoncé dans une participation gouvernementale dans une coalition de gauche et du centre extrêmement droitière. D’autant plus qu'il n'avait pas su ou pas voulu engager avant les élections politique une confrontation avec la gauche modérée pour poser des garanties quant au changement prévu et sur le programme...
Le résultat des dernières élections locales en Italie montre que le PRC est le parti qui en subit le plus les conséquence négative avec un recul important, sans doute le recul le plus important des partis de la coalition (alors le résultat du PRC au législatives avaient été plutôt bons).
Cette contradiction s'est d'ailleurs concrétisée par une grave crise interne au sein du PRC qui s'est manifestée notamment lors du vote sur le refinancement de l'intervention des troupes italiennes en Afghanistan... Et l'exclusion du PRC , qui a fait scandale, du sénateur Franco Turigliatto membre de la "sinistra critica" (la tendance proche de la LCR au sein du PRC) qui avait refusé de voter la confiance sur ce point,
Tout cela relativise fortement le discours formellement « de gauche » du PRC surtout dans un moment ou ce qui domine c’est moins la connection du PRC avec le « mouvement des mouvement » (ce qui était le cas il y a peu) mais plutôt une grande méfiance entre le PRC et les mouvements en particulier pacifiste.
La preuve en est l’accueil de Bertinotti à la faculté de Rome qui s’est fait copieusement huée par les étudiants… (chose qui aurait été impensable il y a 2 ans)
Et le congrès de la gauche européenne à Rome, se retrouve en fait en contre temps avec les débats de refondation de la gauche qui se développe depuis l'initiative d'ex DS, Mussi et Salvi (ancien pdt du groupe DS au Sénat) qui souhaite créer un grand parti de la gauche... et ce débat est très présent dans le PRC : Ainsi un dirigeant très influent et très proche de Bertinotti, le parlementaire Alfonso Gianni prône un rassemblement de toute la gauche à gauche du nouveau parti démocrate rassemblement les socialistes de Mussi et salvi, les communiste du PDCI, le PRC et les verts.
Cette orientation est combattue par les communistes organisés autour de l'Ernesto et aussi par Sinistra critica et falce martello (autre tendance troskyste proche de la Riposte en France).
La position du secrétaire Giordano est ambiguë, et il semble qu’il privilégie une force type Isquerda Unida et que les Bertinottiens envisagent plutôt l’alternative Grand parti de gauche dans lequel se fonde le parti communiste (mais le débat n’étant pas clairement exposé cela reste de l’ordre des supputations de ma part).
Mais la liquidation de l’identité communiste de mon point de vue est ancienne dans le PRC (très accentuée lors du dernier congrès) et n’est pas inversée (au contraire) par la fondation de la « gauche européenne », qui en Europe et même ne Italie n’est à mon avis rien moins qu’anecdotique

Anonyme a dit…

Salut la Louve,

Tout d'abord, même si elle n'est qu' « apparentée PCF », Clémentine Autain devrait être VIRÉE.
Il est sidérant (euphémisme) qu'elle puisse parler au nom du PCF ou tout du moins, faire oeuvre de représentation en son nom. Incompréhensible...

Idem pour tous ceux qui ont choisi de ne pas soutenir MGB lors des présidentielles.
Quand on fait un choix, on l'assume, et ce, jusqu'au bout.
Question d'HONNÊTETÉ.

Ensuite, le mode d'intervention et de structuration politiques des deux plus solides béquilles de la bourgeoisie (les trotskistes et les socio-démocrates), voilà le danger qui guette le PCF !

En ce sens, je ne suis pas du tout favorable à un énième avatar de démarche programmatique, quelqu'en fussent ses formes : Programme Commun et Gauche Plurielle hier, Parti de La Gauche Européenne façon Goethe ou Dante aujourd'hui.

Cet « eurocommunisme », nouvelle manière, est un leurre et l'on a vu dans les années 70 ce qu'il nous a coûté en termes de distanciation par rapport au marxisme et de démobilisation (par trop plein d'espérance) puisque que la solution allait venir « d'en haut »...

La seule alliance qui vaille et que bizarrement l'on éclipse avec empressement, c'est celle qui se noue avec la classe exploitée au travers des luttes.
Par là-même avant même de se projeter sur un plan européen, le PCF et la CGT seraient très inspirées de revoir leur relation bilatérale et d'en infléchir sévèrement le cours.

On ne le répétera jamais assez : l'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes.

Alors un PCF en tant que « parti de classe » avec tout ce que cela comporte, franchement oui.
Une CGT en tant qu' « école du socialisme », à la fois débarrassée de cette ineptie de la Charte d'Amiens réintroduite par Viannet et de sa dérive réformiste bourgeoise menée par Thibault, franchement oui.

Redisons-le avec force ! le prochain Congrès du PCF doit être tout à la fois celui de l'Anti-68 (Réunion d'Argenteuil) et de l'Anti-76 (22è Congrès).

Si nous ratons ce tournant, c'en sera fini du PCF en tant que force politique communiste et émancipatrice.

Michel
(PCF)

Osemy a dit…

@ Caius:

Bonjour Caius
Evidemment et tu t'en douteras, je ne partage pas tout à fait ton analyse (peut être un peu "personnelle"..?) de ce qui se passe au PRC, et plus géénralement en Italie.

Le but n'est pas de dire qu'au PRc tout est merveiiiillleeeuuxx et va très bien ,non - mais d'ailleurs, dans quel parti cela se passerait-il ainsi?...Je n'en connais aucun.

Evidemment i l ya des pbs, des dissenssions, mais je ne crois pas que le PRC fasse plus que les autres les frais du rapport avec la socia l démocratie.

Comme tu dis honnêtement, la question de la fusion du PRc dans un "grand parti de gauche" est pour l'instant une simple supputation, et en tout cas moi, je n'a i rien entendu de tel ce Week end, au contraire, j'y ai même une volonté de préserver et maintenir le PRC.

En tout cas, j'ai vu une pensée et une action communistes bien plus vivace et combattive qu'ici, sans aucun doute.

Et le point final de cet article outre qu'informer un peu les communistes français de ce qui se passe ailleurs qu'en allemagne, c'est aussi de faire entendre une autre voix que celle qui domine actuellement.

Enfin je trouve que l'exemple italien, directement ancré dans la gauche européenne et donc ,dans une perspective européenne est bie nplus riche et plus intéressant que le processus Linke - germano allemand, ou que la pauvre "gauche française" qu'on essaie de nous fourguer dans tous les sens.

Mais bien sûr , libre à chacun de préférer se bercer d'illusions, de laisser passer le train, et finalement ,de n'avoir plus que ses yeux pour pleurer quand les soi-disants "réformateurs " auront achevé le PCF...

Soit nous faisons VRAIMENT nous-même ce travail de rénovation et "d'européanisation" ensemble MAINTENANT, en abandonnant les réflexes crypto indentitaires et la logique de citadelle assiégée, soit les "communistes unitaires" réussiront leur entrée et le prochain secrétaire national s'appellera Martelli ou Zarka (et les groupuscules type PRCF et Rouges vifs pourront aller se rhabiller).

A toi de voir donc. Mais il y a une sacrée responsabilité à prendre.

Mon choix à moi il est fait, et tu le connais.

COMMUNISTE ( donc, pas orthodoxe stalinien ni social démocrate) ET européen.

Amitiés

Osemy a dit…

@ Michel: Salut Michel.

D'accord avec toi sur bon nombre de points.

En revanche, pardonne mon incompréhension, mais nous n'arriverons à rien "seuls" - la questio n es t de savoir COMMENT ne pas être seuls et qui décide, nous ou les autres.

La question européenne pour mo i est tout sauf anecdotique, elle est cruciale et est en relation directe avec les luttes des travailleurs dont tu parles!

Je ne comprends pas en quoi faire d'un PCF effectivement rénové, rouge et fort, la cheville ouvrière du projet européen de gauche pour la France serait en contradiction avec la défense des prolétaire!

Je te signale au passage que la CGt est également engagée dans une démarche européenne.

Comment ne pas voir que le Léviathan capitaliste est aujourd'hui européen (je ne parle pas de la mondialisation) que les lois et les financements qui tuent aujourd'hui les hommes en Europe sont strasbourgeois, bruxellois, ne serait-ce que qu'en ragrdant EADS, EDF, LA Poste etc?

Moi je te dis Michel mieux vaut avec nous et par nous que contre nous ou sans nous.

Et l'Europe, il n'y a pas à tortiller des fesses, nous devons la conquérir pour en faire ce que NOUS voulons.

Contre une europe économique et atlantiste, pour une europe enfin politique, confédérale, avec un parti de la gauche confédéral également où les communistes des différents pays et donc, le Socialisme, auront une place incontournable.

Voilà l'avenir vers lequel nous devons regarder.

Si de vrais communistes semparent de ce projet, d'autres ne pourront plus le faire.

Aussi, autant je suis CONTRE la gauche fusionnée, molle, où PS et autres pourront achever de nous démanteler, autant je suis POUR un projet confédéral de gauche européenne socialiste impulsée par les communistes français.

Marx est traduit dans toutes les langues, "prolétaires" et "anticapitalisme" aussi ;-)

@Caius a dit…

chere Osemy
merci de ta réponse

Bien sur une petite expérience personnelle contribue à construire mon point de vue sur la question italienne... mais j'essaie d'objectiver .

D'autant plus qu'il y a un travers dans lequel nous tombons souvent nous français vis à vis de la politique italienne : d'une part l'impression de fausse proximité avec des débats qui sont très marqué par la culture nationale et politique italienne, qui est pourtant très différente de la notre, et d'autre part sur l'aspect incroyablement séduisant de la manière dont sont menés les débats politiques et plus généralement intellectuels en Italie (surtout comparé à la pauvreté conceptuelle française...)

Mais le problème n'est évidemment pas le jugement qu'on peut avoir sur le PRC en tant que tel mais bien ce que cela peux nous enseigner surtout face au link partei qui est effectivement un evènement en Allemagne...
Et je suis assez d'accord pour penser que c'est la meilleure manière de faire disparaitre l'identité communiste (mais contrairement à la France le PDS n'était plus, quasiment depuis son origine, véritablement un parti communiste, ou il ne se référait plus explicitement au communisme... le rassemblement dans un grand parti socialiste de gauche était donc grandement facilité...

Mais j'ai des doutes sur une sorte de "sinistra europea" à la française, et à la forme confédérative si elle reste uniquement une construction politique... d'autant plus que si je pense que le niveau international est crucial dans la construction d'une alternative socialiste, je suis plus circonspect sur le réalisme d'une construction d'un sujet politique européen dépassant le cadre national... (peut être là encore mon expérience de travail au sein du Parlement européen cette fois;) )

Anonyme a dit…

il n'y a pas que le ps qui cherche son souffle
le pc aussi il me semble, ça part dans tous les sens .et comme dira phillippe katherine J ADORRRRRRRRE
regarder danser les gens .
surtout que rien ne va bouger mgb a bien preparé sa soi disant sortie
xxxxxxxxxx

Anonyme a dit…

Sirènes de la recomposition


Je ne souhaite pas céder aux caprices violents du dépaysement.


C'est un plaisir de voir ici des textes si charmants.


Tout ce qui vient d'ailleurs a goût de paradis.


Mais je ne voudrais pas comme cette politique.


Rose dehors et blanc dedans me retrouver radis.


Le tourisme politique fleure le vent exotique.


Même si tout est à réinventer.


laisser un militant le bon droit de douter.


Le Renard Rouge (Fabrice Selingant)

@Caius a dit…

Si je peux me permettre je trouve que les vers amusants de Renard Rouge sont pleins de bon sens...

Je n'avais pas trop suivi les débats sur la n-ième fondation de la "sinistra europea" et je suis allé voir un peu ce qui se disait dans la presse italienne sur Internet...
Le style emphatique et proprement d’annunzien de l’éditorial de Liberazione sur la naissance de la SE ne me disait déjà rien de bon…
Et ce que je lis sur le Manifesto ne fait que confirmer mes crainte : « Dans un congrès ou les délégation était « à moitié du PRC » et à l’autre moitié des 60 associations et 4 groupes thématiques (…). « Aujourd’hui naît non un nouveau parti mais la tentative de dépasser la « forme parti »
« Une structure en réseau qui remise la vieille appartenance totale au profit d’une militance diverse…. »
Bref le retour de tout l’attirail mouvementiste que semblait avoir abandonné le PRC en recherche de respectabilité gouvernementale… Mais cela ne me parait guère le gage d’une revitalisation du projet de refondation communiste…

Osemy a dit…

Caius:

Je comprends de moins en moins ta manière de présenter certains faits...D'abord peux tu me citer tes sources s'il te plaît je suis allée moi aussi voir I l Manifesto et j'avou ne pas trouevr l'article auquel tu fais référence - ça m'arrangerait que tu me donnes l'adresse ,j'ai une méfiance viscérale des phrases tronquées (une déformation professionnelle sans doute ;-))
Quant à Liberazione ,t usais bien qu'il fait aussi "son boulot" c'est pas un journal de droite et je trouve ta critique un peu faiblarde sur le fond.

Parce que ce que moi je retiens ( et qu'on peut lire en revanche dans la Reppublica) c'es tquà ce jour rien n'a été décidé contre "la forme parti" ni pour cetet forme pour la SInistra europea (quoi que ce soit aussi discutable) mais qu'en revanche le choix a clairement été fait de créer des collaborations entre la "forme parti " et les mouvements.

Et donc, par ce "réseau" d'amener des acteurs de la vie scivile à se rapporcher du PRCn ce qu'ils n'auraient pas fait autrement et tu le sais.

Alors on fait quoi, mon cher Caius?

Pour moi, un parti politique qui commencerait par nier la réalité de l'existence d'autres structures que la sienne dans la société civile et qui dirait d'emblée "je ne travaille pas avec les associations, les collectifs, les gens" est une "dérive" fasciste.

J'imagine bie n que ce n'est pas cela que tu souhaites pour le PCF et pour la France? Un Parti rigide à l'extrême, qui nie la vie civile, sociale, et impose tout au besoin par la force? Un parti qui décide et la société qui obtempère? et quiconque n'est pas DANS le parti est CONTRE le parti?
Un PCF fasciste,en gros, c'est cela que tu aimerais?

Non, ça ne peut pas être ce que tu souhaites...

En tou tcas ce n'est pas ce que je souhaite. Et je trouve très intéressante cet exercice, certes délicat mais ô combien intéressant et méritoire, de la confédération, qui tente d'aller préservation des structures partis et collaboration avec d'autres formes civiles.

@Caius a dit…

Bon voici l’article du Manifesto je met le début…pas le temps de traduire… il est accessible sur le site dition du 17 juin et se trouve p 17. les phrases que j’ai traduite sont dans le dernier paragraphe…

« Rifondazione accende la Sinistra europea
«Un soggetto a rete, pacifista e antiliberista a disposizione di tutti, irreversibile l'unità a sinistra» dice Franco Giordano. Diliberto gli chiede di passare ai fatti entro l'autunno
Roma

La «Sinistra europea» (Se) che nasce ufficialmente oggi a Roma è un parto che Rifondazione aspetta quasi dal 2001: un evento atteso da ben sei anni. «Un nuovo soggetto politico continentale, pacifista, antiliberista e laico che mettiamo a disposizione di tutta la sinistra italiana», spiega il segretario del Prc Franco Giordano nel suo intervento introduttivo. Il problema è che il «punto di arrivo» della Se nel frattempo è diventato un «punto di partenza» verso l'unità a sinistra, un «processo», questo, che lo stesso Giordano definisce senza mezzi termini «irreversibile, decisivo per l'oggi e strategico per il futuro».
E' una platea un po' «anomala» quella che accoglie il nuovo organismo al Palafiera di Roma: metà delegati del Prc, metà di oltre 60 associazioni e 4 «nodi tematici». Perché in effetti oggi non nasce un nuovo partito ma addirittura il primo tentativo di superare la «forma-partito». Una struttura a rete che accantona la vecchia appartenenza totale in favore di una militanza diversa. Quasi duemila persone, tantissimi i giovani, molta curiosità ma soprattutto molta preoccupazione sul governo e le sorti di una sinistra in crisi profonda.
Etc…. « l'article continue sur le sprojets de rassemblement de toute la gauche..)

Sinon que faire :
Evidemment je ne suis pas partisan d’un parti « qui commencerait par nier la réalité de l'existence d'autres structures que la sienne dans la société civile et qui dirait d'emblée "je ne travaille pas avec les associations, les collectifs, les gens",
D’abord je ne connais aucun parti qui puisse avoir ce discours. Je suis même partisan du contraire et c’est parce que je prend au sérieux la dialectiques entre partis et mouvement de la société civile que je suis très circonspect sur les tentative soit de caporaliser les mouvements sociaux soit sur les tentatives de s’y fondre sans principe. Mais le terme du débat n’est il qu’entre mouvementisme et refus absolu du réel ?

« J'imagine bien que ce n'est pas cela que tu souhaites pour le PCF et pour la France? Un Parti rigide à l'extrême, qui nie la vie civile, sociale, et impose tout au besoin par la force? Un parti qui décide et la société qui obtempère? et quiconque n'est pas DANS le parti est CONTRE le parti? »

Qui pourrait souhaiter un tel parti ? Je trouve même un peu vexant que, même par un raisonnement contraire, on puisse associer indirectement mes idées à ce type de projet.

Sinon l’idée que quiconque n’est pas dans le parti est contre le parti pas même Staline l’a défendu… par contre l’idée que « qui n’est pas avec nous est contre nous » est malheureusement trop répandu dans les parti politiques y compris de gauche…

Anonyme a dit…

ta haine envers autain devient vraiment penible
n'oublie pas une chose la louve
ELLE A ETE ELUE donc un certains nombre de gens se retrouvent dans ses idées
et toi ?????????????
il me semble que toi tu ne t'es pas presenté pourquoi ????????
la peur ??
le désir d'etre juste là pour donner des conseils sans prendre de risque" ???
ou bien as tu fais passer ta petite personne et tes petits intérets pérso avant celui des autres ??

la pomme

SAd___ a dit…

« Il faut réactiver les collectifs, …, On n’y arrivera pas seuls, etc... !? »
Ok, mais !!!

Antiparti, « non accepté !» :
Reconnaissons que les organisations politiques comptent parmi les fondamentaux de notre démocratie, c'est la bâse !

Anticommuniste ? « ça peut le faire !»
En effet la contradiction c’est comme « faire l’amour ». Il faut se respecter pour que se soit bien et « on » est là d’abord pour « ça » ;-)

Double consensus, « non accepté !» :
« on » y va, « on » n’y pas !?
Individuellement prenons nos responsabilités (dans « nos » organisations) si nous voulons que « nos » organisations le soient.
Qu’alors, entre organisations exclusivement (pas de "sauveur suprème", et autre starAc du biz!) il s’établit une « plateforme d’action » discuté et construite avec les militants (chacun chez soit !) si c’est « bon », « on » y va..Sinon, Basta !!!

Antilibéral, c’est bien le minimum !
C’est d’ailleurs pourquoi, je ne comprendrai pas un « Noèl Mamère » dans « notre » groupe, N’y a-t-il pas dans les quelques-uns socialistes de ceux de la veine d’un Mélenchon ????
Aller, je recompte. 19 mince !

Osemy a dit…

Eh, "La pomme" va donc demander à "La clémentine" pourquoi je ne me suis pas présentée. Je te parie qu'elle le sait...(elle ou u n de ses ami-e-s)- les gens qui doivent savoir pourquoi je ne me suis pas présentée (les camarades ,la fédé etc) en connaissent parfaitement les raisons et à part eux, je n'ai aucune explication à donner parce qu'en effet, c'est très personnel.

Je n'ai aucune haine personnelle contre CA (c'est marrant ça dès qu'on attaque des icônes on est supposé avoir des "haines personnelles"...)
et je vais te dire , je me fiche pas mal de CA en tant que personne (si cela veut dire quelque chose pour toi) - ni elle ne me dérange ni elle ne me fascine, rien.

Et où as tu lu que je contestais sa légitimité d'élue? Nulle part- je le dis même souvent, elle a été élue. Ca on ne peut pas le lui retirer.Et le contester c'es tfaire insulte aux électeurs-trices.

Et si les électrices et électeurs du 17è en sont contents, parfait, en effet qu'ils la gardent.


En revanche, ce que je goûte beaucoup moins, ce sont ses sympathies avérées et vérifiées avec l'aile "liquidatrice" du parti, ceux et celles qui se prétendent rénovateurs, la bande des "communistes unitaires", qui virent carrément au massacre de l'idéologie et des valeurs socialistes (s i là encore ce terme à un sens pour toi , autre que celui d'appartenir au PS bien sûr...)

Ce que j e'naime pas c'est qu'elle ne profite pas de sa petite publicité pour mener de vrais combats.

Ce que je n'aime pas c'est que, n'ayant pas été élue seule et par la seule force de son talent mais bien avec le soutien de l'équipe militante du PCF du 17è arrondissement, et sous l'étiquette PCF (qu'on le déplore ou pas), elle n'ait pas jugé utile de faire campagne pour buffet, ni de faire campagne pour le pcf aux législatives puisqu'elle a préféré accorder son soutien dans le 17è non pas aux deux candidats titulaires de la circpnscription mais au seul candidat "unitaire"...

Qu'elle ne participe à aucune réunion dupcf mais en revanche à celle du colelctif antilibéral.

Et pour finir que je ne vois pas bie nce qu'elel fait encore sous l'étiquette PCf et qu'elle devrait selon moi se rapprocher du PS, frange sociale démocrate. Je dis ça sans mauvais esprit bien sûr...

Mais enfin bon, manifestement , Marie George Buffet a décidé de passer l'éponge sur l'absence de soutien ,la couverture de regards, l'appe l à l'accident de chasse etc etc etc, et tu vas la retrouver dans le 17è aux municipales, sous l'étiquette PCF , ne t'inquiète pas va...

(ET ne viens pas me faire des leçons de morale, parce que TOI qui m'insulte ici avec tes sous entendus déguelasses et mesquins, TOI, je ne sais pas qui tu es, ni ce que tu fais, ni où tu es, - enfin ça c'est pas tout à fait exact...)

sur ce , "so long, Apple"

Osemy a dit…

@ Caius:
Merci pour l'article , c'est intéressant -

Sinon, quand j'ai lu ça , j'ai failli mourir de rire:
"Sinon l’idée que quiconque n’est pas dans le parti est contre le parti pas même Staline l’a défendu… par contre l’idée que « qui n’est pas avec nous est contre nous » est malheureusement trop répandu dans les parti politiques y compris de gauche… "
que l sens de l'humour décidément cher Caius tu m'étonneras toujours !!

Osemy a dit…

@lo Sad!! euh... pardon mais je n'ai rien compris à ton messsage...

tu peux être plus clair stp? La bise

@Caius a dit…

j'ai comme l'impression que tu n'apprécie pas mon point de vue... ;)

sinon je ne vois pas trop l'humour... evidemment même Staline n'a jamais prétendu que ce qui est hors du parti est contre le parti... les front antifascistes, les front populaires etc sont une tactique clairement liés à l'époque de Staline, l'existence des mouvement de masses autour des partis aussi...
Par contre l'idée de qui n'est pas avec le parti (ou sa ligne...ou sa direction...)est contre le parti je l'ai aussi vu et parfois subit pour ne plus vouloir...

Osemy a dit…

Cher Caius,

Ecoute ,jusque là , j'appréciais beaucoup tes prises de position et tes apport s que je trouvais intéressants et souvent pertinents.

Mais là tu es en train de faire de la désinformation voire du négationnisme ou de la propagande stalinienne (et je crois me souvenir que lors de notre 1ère rencontre, nous avions abordé le sujet de très loi n et que je t'avais dit que je n'étais pas d'accord.)

Je précise donc.

Non, en effet tu as raison ,ce qui s'est passé avec Satline c'est pire encore que ce que j'ai pu évoquer.

Staline était un psychopathe, tortionnaire, fachiste, dictateur et j'en passe.

Staline ,c'est l'homme des purges des goulags des assassinats, et j'en passe.

Staline, c'est l'homme qui a tué le communisme que le grand Lénine (avec d'autres) avait commencé à échafauder patiemment et épniblement, mais avec courage et intelligence.

Staline et Trotski même combat anti-communiste; c'est à cause d'eux ( et d'autres, type Mao) et des gens qui les vénèrent encore aujourd'hui , que nous les vrais Socialistes au PCf notamment on ne peut plus exister politiquement sans être obligés de baisser notre froc à tour de bras devant un PS social démocrate.

Ce sont les gens qui parlent de Staline dans des termes qui ne correspondent pas du tout à la réalité qui en fait, font son apologie, et donc, contribuent encore à nous engluer davantage dans la MERDE dans laquelle nous sommes.

Au final, ce sont les gens qui font de manière plus ou moins déguisée, l'apologie de Staline et donc, de ses crimes , qui achèvent l'idéal communiste qu'ils prétendent défendre et donc, qui nuisent aux intérêts des prolétaires.

Ce sont les gens qui continuent à parler de Staline comme si de rien n'était qui durcissent les crispations idéologiques au sein du PCF.

Liquidateurs à la Zarka et orthodoxes staliniens, dans le PCF sont minoritaires (quoi que , je le déplore également, le combat tourne à la faveur des liqudateurs ,je le vois de plus en plus ), mais au fond, se méritent les uns les autres.

Et le problème que jai moi, avec tous ces gens-là, c'est qu'ils sont tellement visibles qu'ils polluent l'espace politique avec des insanités et que les vrais socialistes, les coco sincères, n'ont plus de place pour exister.

C'es t ce type de point de vue extrême qui sert de caution parfaite aux capitalistes pour nous agiter collectivement comme un épouvantail sous le nez des travailleurs, qui finissent par voter Besancenot.Tout bénéf pour le CAC 40 donc -

C'est ce type de comportement irresponsable, allié à la contamination sociale démocrate des hiérarques, qui nous a conduit là où nous sommes aujourd'hui, c'est à dire proches du NEANT politique.

Et pourtant, pourtant, ça ne représente vraiment pas la majorité des communistes français.

Alors Caius, encore une fois ,tu viens quand tu veux dire ce que tu veux ici, tu es intelligent ,cultivé et tu manies très bien les mots ( on l'a tous constaté depuis des semaines donc tu n'as AUCUNE excuse) mais tu ne fais pas d'apologie déguisée du stalinisme ici s'il te plaÏt.

Et je préviens tout le monde: ici on ne parlera de Staline que pour le condamner, sans appel,lui et ses saloperies de crimes contre l"humanité.

Parce que sans Staline , on aurait pu parler davantage du conseil national de la résistance ,du front populaire, de la sécu etc bref de toutes les belles choses que nous avons faites en France.

Sans Staline (e t sans Trotski son "frère ennemi" guère plus sympathique d'ailleurs) , le communisme existerait peut être.

Voilà. Donc, soit tu condamnes ici sans appel Staline et tout ce qu'il a pu faire ou dire, soit tu ne parles plus de Staline ni de près ni de loin, ici en tout cas.

Anonyme a dit…

"Voilà. Donc, soit tu condamnes ici sans appel Staline et tout ce qu'il a pu faire ou dire, soit tu ne parles plus de Staline ni de près ni de loin, ici en tout cas."


si tu n'es pas d'accord avec moi tu est contre moi

la voila la vraie louve elle revele enfin sa vraie nature

tu vas surement me zapper car la verité derange

la discution oui mais comme je veut et dans le sens du poil svp

la pomme

Osemy a dit…

Pas de bol pauvre pomme!!!
tu prends les gens pour des imbéciles toi non?

Tu veux jouer à la rhétorique sophiste avec une avocate!!!? Très téméraire - J'espère que tu es bien armé-e par ce que ça risque d'être assez violent.

Ca te choque donc que je défende à quiconque de faire l'apologie du stalinisme ici?!

T u es donc pour Staline et le stalinisme?!! Et bien dis donc, Ca a de ces soutiens, je ne m'en remets pas...

Ah non, pardon, ça doit être plus subtile, toi, tu dois faire partie des gens qui disent que il faut laisser le pen exprimer ses idées nauséabondes et dangereuses par ce que justement "on est en démocratie"???

alors, Pomme pourrie, va contaminer d'autres paniers.

Anti satlinienne oui je le suis et j'assume. Idem, anti facho, anti le pen, anti sarko et si ça te dérange va pleurer sur le blog de quelqu'un d'autre, essayer de faire l'apologie des dictateurs les plus sanguinaires de l'histoire humaine, on verra si ça passe...


Ps: Quant aux adresses IP qui change toutes les deux heures, je m'en fiche ,ce qui m'importe c'est l'endroit...(et l'envers)

@Caius a dit…

Osemy...

je suis désolé pour toi que tu ai pu voir dans un seul de mes propos la moindre éloge de Staline (ni même ce que je peux en penser...)

Tu peux prendre mes phrases dans tous les sens, y regarder les sous entendus, les messages subliminaux, tu n'y trouveras ni éloge, ni nostalgie...rien...nada...

Donc je pense que tu règles tes compte soit avec quelqu'un d'autre soit avec le portrait que quelqu'un a fait de moi, mais pas avec moi...

Et quand j'écris "MEME Staline", il me semble que c'est le contraire d'une défense non? Je disais simplement que la position que tu prêtais aux adversaire de ta position était tellement caricaturale que MEME Staline (sous entendu ce dictateur criminel qui défendait la légitimité d'une politique de terreur, ) ne l'aurait pas défendu...

Car vois-tu je pense que le Stalinisme et le cadavre du Staline plombe complètement la renaissance du mouvement communiste (et d'ailleurs même ta réaction illustre ce fait)
Je pense que la tendance stalinienne à figer la tactique dans la théorie, à dogmatiser les choix politiques conjoncturels est mortifère pour le mouvement communiste. (Et bien sur les dérives totalitaires et les crimes du pouvoir staliniens que tout le monde connait...)

j'ai presque honte de devoir apporter ces précisions, Osemy, mais je le fait parce que j'ai de l'estime pour toi...

quant à l'abjuration qui m'est demandé, je ne la ferai pas, n'ayant pas de gout pour les choses de l'inquisition, (et demander à un athée d'abjurer le protestantisme...)
Mais cela ne devrait pas trop gêner, vu que je ne parle quasiment jamais de Staline...

Amitié

SAd___ a dit…

Je parle en faite de ton texte ( tout simplement?).
La question étant : « comment faire prendre sa juste place à notre parti, comment changer la Gauche pour gagner les consultations électorales (toutes les consultations !) et tout cela pour
changer la vie vraiment ! ».
Durant la campagne ( à la relire aujourd’hui, je me surprend à la découvrire … riche !), j’ai rencontré un grand petit bonhomme :
« les choses pourraient être si simples, il suffit que les riches votent pour les riches, et les pauvres pour ceux qui les défendent ! »

Reprendre le chemin pratiqué avec les « collectifs unitaire » Cela me parait évident !
Mais pas avec n’importe qui, et pas pour n’importe quelle plat de lentilles.

Je ne perdrai plus un instant avec quelqu’un qui ne partage pas cette conviction de fond, à savoir le rôle fondamental des organisations politique dans la vie (démocratique).
Il ne m’est plus supportable, de voir un individu (quel qu’il puisse être), discuter d’égal à égal avec une organisation politique et (en plus) d’avoir le pouvoir d’invoquer un « droit de veto » (…) .

Pourrait-on d’ailleurs relire ici, l’histoire de ces collectifs et partager un bilan ?

Permet moi une parenthèse à propos du Staline !
Ce n’est pas à cause de Staline (ou de qui que ce soit d’ailleurs), que le pouvoir nous agite comme des épouvantails à la foule Berlusconnée, non !.
Mais c’est bien parce que nous sommes les sans-culotte et la racaille que les moyens du pouvoir sont tous arqué à mettre la peur entre « nous » et le peuple !
« Nous » ne serons jamais « beau » nous ne serons jamais « présentable ».

Je t’embrase comme je t’aime

Anonyme a dit…
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Osemy a dit…

Caius:

tu n'es pas sérieux...ou tu me prends vraiment pour une nouille.

Moi quand je lis que Staline n'a jamais dit ou pensé que "quiconque n'était pas dans le parti était contre le parti" je me poile.

Non. En fait, ça m'agace.

C'était un peu la spécialité du "camarade à moustaches" cette rhétorique tu vois - qui n'est pas avec moi et contre moi et donc , couic -

Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, je maintiens que derrière des formules archi alambiquées, tu ne condamnes pas ( je sais lire et je ne suis pas la seule ici.) Ca me suffit.

Tu noteras que tu n'es pas "censuré" mais du coup je ne peux pas modérer non plus les autres camarades qui ont envie d'intervenir sur ce sujet précis et que je "bloque" depuis 24 heures.

Enfin, en ce qui concerne l'évènement et les "fausses idées" que je me ferai de toi rapportés par je ne sais qui, et auxquels tu fais allusion, on peut en parler "en privé" sans pb.

Amitiés fraternelles