mardi 19 juin 2007

BERTRAND DELANOE ETAIT AU BLANC MESNIL LE 15

Bertrand Delanoë était le 15 juin dernier au Blanc-Mesnil pour rencontrer Marie-George Buffet, avant d'aller au-devant des habitants.
Vialeron/le Figaro



SOURCE: Le Figaro

Le maire de Paris entend jouer un rôle important au sein du PS ces prochains mois.

PARIS D'ABORD. Cette semaine, le maire n'a pas beaucoup quitté sa capitale. Bertrand Delanoë est en campagne : pour soutenir les candidats socialistes aux législatives, pour préparer les municipales mais aussi pour s'imposer dans le paysage du PS post-électoral. Comme dirait Ségolène Royal, « tout se tient ».

Hier, il s'est accordé une escapade en banlieue parisienne, pour soutenir la communiste Marie-George Buffet qui avait souhaité sa présence. Il est le seul responsable socialiste, avec le sénateur Jean-Luc Mélenchon, à avoir été sollicité par la secrétaire nationale du PC.

« Il n'a pas été usé »
Dans une cité du Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis, Bertrand Delanoë tente de convaincre les habitants un à un. À un jeune qui n'est pas allé voter, il lance : « Ce ne sera pas pareil si c'est Marie-George ou un député de droite. » « Tout est fait pour dévaloriser cette élection », dit-il une heure et demie plus tard, au côté d'Annick Lepetit, qu'il est allé soutenir dans la 17e circonscription de Paris. Comme tous les socialistes, il s'inquiète du taux de participation dimanche « qui fera la différence ». En aparté, il confie qu'il ne serait « pas idiot », pour l'avenir, de tenir les élections présidentielle et législatives « le même jour ».
Depuis le premier tour des législatives, le maire privilégie la campagne dans sa ville pour aider les candidats en difficulté. Deux fois, il est allé soutenir Annick Lepetit, deux fois Sandrine Mazetier qui espère conquérir la 8e. Mais aussi Serge Blisko, talonné dans la 10e et les Verts Yves Cochet (11e) et Martine Billard (1re) Mais à l'entendre, un échec de la gauche ne préjugerait rien pour les municipales à Paris en 2008.
En ce qui concerne sa candidature, il demeure vague comme d'habitude : « Il faut avoir le sens du temps. Mais les éléments d'analyse commencent à apparaître. » Bertrand Delanoë aime se faire prier. Il l'est de plus en plus au PS : son nom est cité comme celui d'un leader possible, notamment par des partisans de Lionel Jospin. « Des militants, des citoyens, des cadres, des élus m'interpellent gentiment, confie le maire de Paris. Je suis dans la sérénité. Dans la situation du PS, il faut que tout le monde s'engage beaucoup, moi aussi. » Il réclame des « clarifications » sur le fond mais aussi un fonctionnement plus « collectif » du parti.
La semaine dernière, il a quand même laissé entendre qu'il pourrait défendre sa propre motion, « si c'est utile », voire « postuler à des responsabilités ». Mais dans ce cas, ce serait contre Ségolène Royal. Delanoë en piste pour 2012 ? « Il n'a pas été usé », explique un proche de Lionel Jospin. Alors que les autres éléphants se sont épuisés dans les batailles d'appareil, de courant et de présidentielle, Delanoë « n'a pas encore servi ».
Sauf que... «Il a un rendez-vous simple dont le reste dépend : la mairie de Paris. » Les élections municipales sont fixées en principe pour mars 2008.

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