mercredi 23 mai 2007

1ER THEME DE L' ATELIER DE BRODERIE PHILOSOPHIQUE


Bonsoir à tous et à toutes

Une belle "rosa canina" en exergue ;-) ( appelée ainsi non parce qu'elle plaît aux chiens, et donc par extension, aux louves, mais parce qu'elle était supposée guérir la rage...) , ou églantine, appelée encore rose sauvage (pour bien la distinguer de la rose socialiste, pas sauvage du tout...)


Voici le premier thème à broder de notre premier atelier:


LUTTE ROMANTIQUE


Bonne broderie, soyez fous-folles, j'espère qu'il vous inspirera, j'attends vos arabesques, vos volutes (vos-luttes ;-) ça commence)... Vous avez jusqu'à Mercredi prochain 30 mai 2007 - NB: il est possible que vous ayez à rechercher cette page dans les jours à venir pour y mettre vos commentaires, je ne peux pas la maintenir artificiellement en tête de blog....

43 commentaires:

Simba a dit…

Bonjour OSEMY,
Bonne idée cet atelier.
"Ce bonheur de Joseph dure deux grands jours. Même, très précisément, cinquante deux heures. Et ce sera sans doute assez pour illuminer à jamais toute une longue vie d'homme, toute la longue vie d'un homme privé de toute autre lumière. Il ne s'est pas fait d'illusions. Il ne s'est pas dit que cela pouvait se changer en autre chose ou même durer. Il ne demandait rien, il a eu, sans rien demander, tellement plus qu'il ne pouvait en attendre. Il est heureux. Il sait que cela valait la peine de ne pas mourir, même au prix des bras et des yeux. Qu'il trouve seulement, maintenant, le moyen de servir encore la cause des autres hommes: il a en lui le feu nécessaire. Il peut se battre pour le bonheur des autres, puisqu'il sait enfin que le bonheur n'est pas une chimère, que cela existe, que cela vaut tous les sacrifices, et qu'on peut le donner à quelq'un."

Aragon. Les Communistes Tome 4

Cordialement,
Simba

Osemy a dit…

Bonjour Simba
Merci d'avoir brodé ce premier point autour du thème...

J'ajoute une petite arabesque...
La Lutte des classes est-elle par essence ou est-elle devenue une lutte romantique? Quelle est la place, dans le combat, de "la cause des autres hommes" ,du "bonheur qui n'est pas une chimère", les mots sont ils le meilleurs ennemis des maux?
Et finalement, la Rome Antique Lutte-t-elle?

@Caius a dit…

La Rome antique lutta... et elle s'effondra... laissant dans le coeur des rois barbares qui l'abattaient l'éternelle nostalgie de l'empire défunt...

Notre romantisme n'est il pas à la mesure de nos défaites?
N'est-il pas notre si facile capacité à se raconter des (belles) histoires, à jouir de notre impuissance pour changer le cour des choses?
Tant de héros romantiques, ces vaincus de la Révolution, encombrent nos mémoires : Rosa Luxembourg, Antono Gramsci, Che Guevara...
"malheur au peuple qui ont besoin de héros" écrivait Brecht dans Galilée...

Et parce que le bonheur n'est pas une chimère, j'y crois, il triomphera...
Et vaincre c'est abandonner le romantisme...

Anonyme a dit…

Bonjour Osémy Bonjour à tous
Je propose donc ma première contribution à l'atelier de réflexion d'Osémy. (timidement je me lance)

Dans mensonges romantiques et vérités romanesques, René Girard expose comment nombres de nos relations sentimentales naissent d'un désir triangulaire entre sujet désirant, objet désiré et médiateur du désir à l'égard de l'objet ou du pouvoir à l'égard de l'objet.
Le médiateur est le rival, le concurrant, tout autant que le bouc-émissaire d'une situation de désir à l'égard d'un pouvoir sur la vie, d'une situation non encore résolue donc frustrante dans l'attente de sa satisfaction.

Certes mon exposé de l'anthropologie Girardienne est-il un peu court compte tenu du cadre de l'exposé.
Mais ce à quoi je voudrais en venir est que la lutte des classes a été réutilisée par de nombreux "concurrants" à l'égard du pouvoir économique et social pour valoriser une idée qu'il se font de leur propre domination, de leur orgueil etc.

Loin d'aider les miséreux à construire un monde équitable pour tous, cela n'a fait que renforcer la valorisation immorale d'un capitalisme, qui est une loi de domination dont, par effet de dévalorisation de toute structuration collective et morale, l'individualisme est un égoïsme conduisant paradoxalement à la banalisation des frustrations du sujet, perpétuellement, du médiateur qui est lui aussi banalisé. Dans la société néolibérale, la mise en concurrence individuelle à tous les niveaux nie les structures collectives, les cultures de classes, uniformise le désir triangulaire en banalisant la loi du plus fort comme médiateur de l'ordre individualiste égoiste.

Les néolibéraux se prétendent d'une certaine façon porteur vélorisateur d'un mensonge romantique d'accessibilité de tous à la position de médiateur : tout le monde est censé pouvoir de venir puissant et riche, l'éducation, l'instruction, le niveau de vie ne sont plus prétendus comme moteur d'ascension ou simplement de bien être social, puisque seul la volition, l'esprit de conquête quasi guerrière généralisée et la liberté d'entreprendre dans un monde sans entrave, dérégulé, doit permettre l'accession de tous au statu de "riche"...

C'est évidemment faux et mensonger : or, il semble au regard de l'entrepise de rêve mensonger ayant fait élir l'innommable médiateur de désir mimétique suprème par un peuple abruti de mensonges romantiques de paillettes et de silicone, montre combien cette force du désir mimétique est solidement encrée dans les forces d'indentifications sociales.
Le rêve de vie collective ne se porte plus sur la solidarité de groupe mais sur l'accaparement individuel capitaliste de pouvoir sur les autres. Loin de désirer l'objet, tout un chacun est invité à désirer le médiateur qui se fait élir.

C'est, selon les mythologies judaïques et chrétiennes, l'ère du démon, que j'appelle l'innommable incarné par un personnage dont je tairai le nom.
bon

je ne suis pas sûr de bien faire comprendre que pour moi le romantisme est une attitude de croyance aveugle conduisant à perdre la lucidité face au mensonge.

Et que donc, la lutte consiste à retrouver la lucidité pour s'extraire de la croyance et du mensonge autodestructeur, par l'emploi d'outils d'analyse, comme le marxisme, aidé par exemple de celui dont je viens de proposer une présentation, trop rapidement, tiré de la théorie anthropologique de René Girard.
C'est une piste qui m'est souvent utile et efficace. et que j'espère développer par l'échange.

Osemy a dit…

Bien bien les amis, vous êtes TRES en forme, ça fait plaisir!
:-)

Caius, ce n'est pas une compétition mais un lieu de plaisir - il n'y aura pas de note (ou alors des notes de musique ;-))

Une parenthèse un peu désenchantée:
"Où sont les femmes", (comme disait Patrick Juvet...), en lutte ou pas, romantiques ou pas?

Je désespère de les voir arriver ici un jour... :-( serai-je un repoussoir? La qiestion est posée!

Même si, Messieurs, votre compagnie est éminemment agréable, bien sûr !Mais c'est presque le monde à l'envers, il y a plus d'hommes à cet atelier de broderie ( même philosophique) que de femmes - Dirons-nous que c'est un excellent signe de l'avancée de l'égalité ( je ne crois pas...) ?!

Allons, Mesdames,camarades et amies, , à vos claviers! Tricotez , brodez moi cette lutte romantique (et je ne ferai aucun jeu de mot douteux sur un éventuel sac de noeuds ;-))

quel magnifique chaos vous allez nous créer là!

Simba a dit…

Les femmes, mais elles sont là, en fait j'en connais trois de présentes.
OSEMY, LA LOUVE, ELODIE....
Je déconne, tu as raison ca manque de femmes.
Cordialment,
Simba

Anonyme a dit…

Reflets .

Vive est la rose, esquisse
De tes lèvres, posée
Sur la nappe de dentelle
Et la table patinée
Des jours de l'absence.
Pétales, pommettes rosées
Comme flocons d'été,
Tapis de rires, de rires
Toujours renouvelés - vive
La trace qui s'y effleurerait -
De rires à boire,
Coupes fraîches,
Miroirs et reflets,
Regards toujours renouvelés.
Vive est la rose, tes lèvres.

@Caius a dit…

Si je mets une perruque et des hauts talons ça fera l'affaire? :/

Bon je suis pas sur d'être ainsi ni très glamour ni très romantique...

Anonyme a dit…

Ben pour te répondre en fait Osémy sur le manque de femmes c'est un peu normal car il me semble que t'es le genre femelle alpha et que les autres risquent de sentir la concurrance difficile.

Donc le résultat des courses, c'est que t'as une ribambelle d'admirateurs plus ou moins romantiquement "amoureux" de ta personne, dont on peut s'appercevoir, en fouillant sur le net, qu'elle est plastiquement assez avenante...

Ben si quoi !

D'ailleurs, c'est un peu une situation genre désir triangulaire ou le médiateur est aussi l'objet du désir des sujets désirants.

Et d'une certaine façon, on peut émettre l'hypothèse vachement hasardeuse que tu te retrouves princesse d'une coure de prétendants inversés à ton propre rôle en tant que favorie de la coure qui émerge de ce débat.

Est-ce le partage d'idées que nous cherchons tous ici ou ta complicité électronique pour ne pas dire magico électrique autour d'idées dont tu te fais l'égérie, la porte flambeau, la passionaria?...

Il n'y a pas de dragueur parmi nous c'est évident (ou alors ils sont vraiment très rêveurs, bêtement romantique ou je ne sais quoi de niais...)
Mais peut-être un peu de mythique chevalier errant en quête d'une dame à servir...

bon tout ça est à prendre au sens très figuré évidemment pour réfléchir à ce qui nous fait vraiment participer à un débat, donc à la vie démocratique, chercher donc l'origine de notre motivation.

Exercice d'analyse critique constructive de nos processus personnels de construction de sens, donc de culture.

Et par voie d'implication, critique analytique du système culturel dans lequel nous luttons pour construire une autre façon de vivre.

Merci en tous cas Osémy de nous ouvrir le succès de tes pages à matière à réflections participatives

Anonyme a dit…

L'Exil et le Royaume

de Albert Camus

Dans les épaisseurs de la nuit sèche et froide, des milliers d'étoiles se formaient sans trêve et leurs glaçons étincelants, aussitôt détachés, commençaient de glisser insensiblement vers l'horizon.

Janine ne pouvait s'arracher à la contemplation de ces feux à la dérive. Elle tournait avec eux, et le même cheminement immobile la réunissait peu à peu à son être le plus profond, où le froid et le désir maintenant se combattaient.

Simba a dit…

LUTTE ROMANTIQUE.
Mais de quel romantisme parlons nous? Celui du poête qui exalte le Moi et le Je, celui du héros issu de l'imaginaire, celui d'un courant artistique?
Et la lutte? sociale, politique, armée?
Même s'il n'y a pas d'antagonisme entre "lutte" et "romantique", pourquoi, Osemy, as tu associé ces deux mots?
Le mouvement de gréve de mai 68, l'engagement des communistes et démocrates auprès des républicains espagnols, les porteurs de valise en Algérie, la résistance au fascisme... ne sont pas romantiques.Ils sont le fruit de la conscience, de convictions, de nécessités politiques.
Quant aux héros? Mandela du fond de sa prison, le Che en Amérique Latine, Rol-Tanguy dans la libération de Paris ne sont pas des romantiques, bien au contraire. Ils participent eux aussi de la conscience politique de l'organisation d'un monde meilleur, plus juste et "fraternel".
Mais, pourquoi, donc, Osémy, as tu associé ces deux mots?
Cordialement,
Simba

SAd___ a dit…

Hola Paul !
le dernier de tes "post" met le doigt sur quelque chose de gênant !
Je ne suis pas un alpha, ni un oméga, je suis moi !
Si je suis là ce n'est absolument pas pour courtiser faire le beau, chercher la "bonne note", ..., mais pour partager. Partager d'égal à égal, partager pour la lutte !
Serions-nous condamner à ne vivre que par la domination ?
Grégaire, suppliant, allons être larmoyant, pourquoi pas ?!
Tu me vexes fort !!!

Si j'interroge, ce n'est pas parce que je cherche un maître, mais parce que je suis comme ça !
Convoqué par un esprit de responsabilité dans un monde en feux.
" Vous prétendez être libre, dite combien vous étes responsables !" V.Hugo
Comment être beau en faisant le "beau" ?
Comment être libre en s'ambitionnant "à genou" ?
Un bon copain, me disait que "nous" ne pouvons pas être communiste, mais travailler à le devenir !
Salut fraternelle

Osemy a dit…

"Mais, pourquoi, donc, Osémy, as tu associé ces deux mots?"

@ Simba: "lutte romantique", pourquoi?...
Pff, D'abord il ne faut pas forcément lire cess 2 mots ensemble ni dans le bon ordre...

Ensuite, c'est un "cokalane" et en même temps, a posteriori j'ai essayé de trouver/donner un sens à cette pensée (le "cokalane" :-) ou coq-à-l'âne,fonctionne comme une intuition en voie de formalisation )...

Je suis en train de relire "contre feux" de Bourdieu et à un moment il emploie le terme de révolte romantique ( je vous mettrai un des textes de ce recueil ici bientôt).

Et puis en creusant, je me suis dit que le romantisme, à l'origine c'était peut être une bonne intuition un tournant, une crise, un courant, un mouvement (cf le Sturm und Drang allemand), les sentiments contre la raison, contre la dogmatique classique et les canons imposés, bien donc, des choses à faire - et cela a donné de belles choses (on ne va pas faire la liste de ce que l'Europe a engendré comme joyaux littéraires à cette époque),de grands esprits - mais cela a -t-il donné de bonens choses ? Et doit- on se poser tjs cette question du Bien? Aussi, le romantisme c'est l'inspiration chrétienne, une forme de "dégénérescence" rapide de la réaction initiale , les romantiques étaient royalistes et les classiques "libéraux", pourtant l'un était plus séduisant pour la jeunesse que l'autre etc etc...Au fond, beaucoup de jeunes gens étaient ou pensaient être en lutte -une figure de cette époque est bien Victor Hugo - et finalement...qui était réactionnaire si on regarde avec nos yeux à nous aujourd'hui?

Et finalement, n'y a t il pas des similitudes avec notre époque et Sarkozy n'est-il pas un "personnage romantique" ?

Et lutter contre le romantisme ( qui me semble difficilement compatible avec le communisme mais qui le questionne cependant) est-ce faire de nos luttes une lutte romantique?

Le romantisme est en plein essort en France entre la Restauration et la Monarchie de juillet - et la Monrarchie de juilelt se clot par la Révolution de 1848...


"Karl Marx analyse les événements dans Les luttes de classes en France (1) :
« Le 25 février, vers midi, la République n'était pas encore proclamée, mais, par contre, tous les ministères étaient déjà répartis entre les éléments bourgeois du Gouvernement provisoire et entre les généraux, banquiers et avocats du National. Mais, cette fois, les ouvriers étaient résolus à ne plus tolérer un escamotage semblable à celui de juillet 1830. Ils étaient prêts à engager à nouveau le combat et à imposer la République par la force des armes. C'est avec cette mission que Raspail se rendit à l’Hôtel de ville. Au nom du prolétariat parisien, il ordonna au Gouvernement provisoire de proclamer la République, déclarant que si cet ordre du peuple n’était pas exécuté dans les deux heures, il reviendrait à la tête de 200 000 hommes. Les cadavres des combattants étaient encore à peine refroidis, les barricades n'étaient pas enlevées, les ouvriers n'étaient pas désarmés et la seule force qu'on pût leur opposer était la Garde Nationale. Dans ces circonstances, les considérations politiques et les scrupules juridiques du Gouvernement provisoire s'évanouirent brusquement. Le délai de deux heures n’était pas encore écoulé que déjà sur tous les murs de Paris s'étalaient en caractères gigantesques :

République française ! Liberté, Égalité, Fraternité ! »

Ces journées révolutionnaires apparaissent dans l'Éducation sentimentale de Flaubert ; elles forment le cadre du début de la troisième partie :
« La veille au soir, le spectacle du chariot contenant cinq cadavres recueillis parmi ceux du boulevard des Capucines avait changé les dispositions du peuple ; et, pendant qu'aux Tuileries les aides de camp se succédaient, et que M. Molé, en train de faire un cabinet nouveau, ne revenait pas, et que M. Thiers tâchait d'en composer un autre, et que le Roi chicanait, hésitait, puis donnait à Bugeaud le commandement général pour l'empêcher de s’en servir, l’insurrection, comme dirigée par un seul bras, s’organisait formidablement. Des hommes d'une éloquence frénétique haranguaient la foule au coin des rues ; d'autres dans les églises sonnaient le tocsin à pleine volée ; on coulait du plomb, on roulait des cartouches ; les arbres des boulevards, les vespasiennes, les bancs, les grilles, les becs de gaz, tout fut arraché, renversé ; Paris, le matin, était couvert de barricades. La résistance ne dura pas ; partout la garde nationale s’interposait ; — si bien qu’à huit heures, le peuple, de bon gré ou de force, possédait cinq casernes, presque toutes les mairies, les points stratégiques les plus sûrs. D’elle-même, sans secousses, la monarchie se fondait dans une dissolution rapide ; et on attaquait maintenant le poste du Château-d'Eau, pour délivrer cinquante prisonniers, qui n'y étaient pas »

Victor Hugo évoque longuement cette Révolution dans ses Choses Vues. "

Simba a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
@Caius a dit…

Je ne suis pas d’accord pour réduire le romantisme en politique à un mensonge, et à une simple exaltation de l’ego,
Les romantiques du XIXème siècle que cite Osémy posent portant clairement la question de ruptures avec l’ordre existant, ruptures qui ne sont pas seulement individuelles ni seulement esthétiques comme avec la question nationale. Les romantiques agissent même dans le sens d’un certain « effacement » de l’individu face à des forces qui le dépassent (la Nature, la Nation, la Religion…) Le romantisme ne fait-il, pas pour aller vite, face aux malaises causés par une société conservatrice proclamant le retour à l’ordre, le constat d’une défaites des mouvements d’émancipation collective ? Leur réponse est le repliement vers des aventures individuelles allant de sa propre suppression (« Werther ») à l’action plus ou moins révolutionnaire mais toujours minoritaire.
Aujourd’hui certes l’exaltation du sentiment contre la raison laisse perplexe après Marx. Victor Klemperer dans la « langue du troisième Reich » trouve même des racines au Nazisme dans la démesure d’un certains romantisme allemand.

Mais s’il y a bien une partie sombre du mouvement romantique du XIXème siècle, peut on dire que les « romantiques » sont « réactionnaires » ? Byron meurt pour la liberté des grecs …

J'achève en ce jour ma trente-sixième année
par Lord Byron

Il est temps pour ce coeur de cesser d'être ému
S'il lui est désormais refusé d'émouvoir.
Pourtant, si je ne suis plus l'aimé,
Que j'aime encore !

Mes jours ont leur feuillage jauni,
Fleurs et fruits de l'amour ont passé;
Le ver, le chancre et la douleur
Sont pour moi seul !

Il a, ce feu qui ronge ma poitrine,
L' isolement d'une île volcanique;
Nulle torche ne s'allume à sa flamme
Bûcher funéraire !

L'espoir, la peur, le souci jaloux,
La part enivrante des peines
Et du pouvoir de l'amour me fuient,
Je garde les chaînes !

Mais ce n'est pas le lieu ni le moment
Que des pensées de la sorte m'assaillent
Quand la Gloire orne la bière
Ou ceint le front !

L'épée, l'étendard, et le champ de bataille,
La Gloire et la Grèce les voient autour de nous !
Étendu sur son bouclier, le Spartiate
Ne fut pas plus libre !

Un sursaut ( non de la Grèce, elle est debout !)
Un sursaut, oh mon âme ! Songe en qui
Ton flux vivant reconnaît sa source natale
Et n'hésite plus!

Étouffe en toi ces passions renaissantes,
Homme indigne. Que te laissent
Indifférent et le sourire et le dédain
De la Beauté!

Si tu as regret de ta jeunesse, à quoi bon vivre?
Le lieu de la mort valeureuse
Est ici. Au combat! Viens offrir
Ton dernier souffle!

Recherche, plus souvent rencontrée que voulue,
La tombe d'un guerrier; elle te convient.
Regarde alentour, choisis bien le terrain,
Et gagne ton repos !

Osemy a dit…

@Caius : magnifique citation de Byron , superbe vraiment- évidemment que non on ne peut pas "réduire les romantiques" à des réactionnaires... cependant, il y a une phase sombre, et toute la question c'est toujours de trier le "bon grain " et "l'ivraie" - Caius, j'espère que pour déclamer Byron tu n'as mis ni perruque ni hauts talons - ça "casse" le personnage ;-))

@ Michel: Bonjour Michel et bienvenue sur ce blog - joli premier coup qui s'est emparé de ce qu'il y avait autour du thème (l'églantine en l'occurrence) pour s'inspirer... j'apprécie! surtout que la poésie, on peut dire que c'est en effet romantique.

Qui de la lutte greco-roamine alors ( je fais ainsi le lien entre Byron, le thème et la louve qui comme chacun sait a allaité Romulus et remus...)

Bien à vous amis

Anonyme a dit…

Bonsoir,

J'ai toujours considérer avec (grande) méfiance le « romantisme révolutionnaire ».

D'où peut-être celle envers Mai 68...

Fraternellement,

Michel
(PCF)

Anonyme a dit…

Au-delà de son historicité "tardive" en France par rapport à L'Allemagne et l'Angleterre et de sa genèse dans le roman épique, la nature même du romantisme fonde la dimension d'une lutte qui certes n'est pas celle des classes, mais celle tout aussi importante de l'assomption du "je". Le rêve, et le fantasme (la fantaisie) n'y sont pas les parents pauvres. ;-))

Anonyme a dit…

Jean-Pôl & la môme caoutchouc

de Franca Maï

Présentement, je ne peux pas dire que je me sente bien. Non... J’ai la tête qui va exploser, c’est certain. Des caillots de sang bouillonnants vont venir empourprer la rizière brumeuse et je serai repéré... Mais je m’en fous, sincèrement... Je m’en contrebalance. On ne peut pas toucher plus près la fange. Je vous le dis de toutes mes tripes. J’ai une profonde horreur de l’espèce humaine. Vous pouvez toujours tenter de me convaincre, me dire que chaque homme possède du bon en lui, qu’il suffit d’écailler la surface et de creuser. Vous pouvez claironner que des trésors enfouis vont jaillir en bouleversant la donne, même en temps de guerre.

Allez raconter vos mirages aux crédules qui peuplent l’univers ! ...Et surtout, n’oubliez pas de demander son avis à la bridée qu’ils ont massacrée à poings nus devant mes yeux, des heures durant.

Je pourrais choisir de me taire ou de sombrer dans l’amnésie comme ils font tous lorsqu’ils rentrent bardés de décorations au Pays, mais je ne peux ni fermer, ni ouvrir l’iris de mon œil, sans voir la supplique de cette bouche cousue, obsédante jusqu’à la vomissure.

Le cri muet et abasourdissant adressé en vain à la face du monde, terrorise mon goût de vivre et m’empêche de continuer ne serait-ce qu’une seconde de plus, à rester avec eux.

Je dois me faire violence et témoigner des actes de barbarie perpétrés dans cette cave. Il en est de mon devoir et du salut de mon âme. Je n’ai pas le droit de taire la vérité. Ils auront tout le temps de vous embobiner et de maquiller la réalité pour vos livres d’Histoire.

Je vais essayer de n’oublier aucun détail, mais accordez-moi un peu de temps, s’il vous plaît... L’air est vicié, je suffoque et les moustiques me bouffent les parties génitales.

Mon prénom c’est Jean-Pôl, mais si je pouvais m’oublier, perdre jusqu’aux contours de mon visage, j’effacerais tout et je me réincarnerais en vermisseau. C’est mou la peau d’un vermisseau et au soleil, elle luit.

@Caius a dit…

bon à part ça il n'y a guère plus de femmes ici ...
Puisqu'on parle de Romulus... peut être pourrions nous organiser un moderne "enlèvement des sabines" afin de femininement peupler les débats de ce blog...

D’après TITE-LIVE
Histoire de Rome depuis sa fondation
"Romulus (fils de la Louve… NDR ;)) édifia d'abord une citadelle,. Il offrit des sacrifices aux dieux en observant le rituel (…)
Des peuples voisins afflua une masse de gens, désireux avant tout de changer de vie et dont on ne s'inquièta pas de savoir s'ils étaient libres ou esclaves. Tel fut le noyau de la puissance annonçant notre grandeur naissante.(...)
IX. 1. Mais, vu le manque de femmes, sa grandeur n'allait guère durer plus d'une génération, (...) Romulus envoya des émissaires pour proposer au nom du nouveau peuple des alliances (...)5. Ces propos n'éveillèrent nulle part de sympathie. Cela valut la plupart du temps aux ambassadeurs une fin de non-recevoir, toujours accompagnée de cette question : "Mais pourquoi n'avez-vous pas aussi ouvert un asile pour l'autre sexe ? " (…) 6. Les jeunes de Rome le prirent très mal et se mirent à envisager ouvertement le recours à la force. Encore fallait-il trouver une occasion favorable.(...)" (Romulus instaura la fête de « Consualia » en l'honneur de Neptune et y convie les Sabins et les peuples de plusieurs « villes »)
"Vint le moment du spectacle, qui mobilisa leur attention et captiva leurs regards. Comme convenu, l'attaque se déclencha et, au signal donné, les jeunes Romains surgirent de partout pour s'emparer des filles. 11. Celles-ci furent en majorité enlevées au hasard par le premier qui leur était tombé dessus. Certaines, particulièrement belles, étaient réservées aux sénateurs les plus importants et des gens de la plèbe, à qui incombait cette tâche, les leur remettaient à domicile …"

Anonyme a dit…

Pas de femmes d'une part mais en plus c'est un peut toujours les memes qui tchat.
A force ç'à rend fou.
Et pour finir les femministes comme toi on toujours eux plus d'audience masculine ,ça écxite le MALE ,ça l'intrigue.
Donc chere osemy ton audience ne sera jamais différente.


anne o nime

Osemy a dit…

@ anne o nyme...

Bienvenue d'abord - mais m'es tavis que nous nous sommes déjà croisées non ? :-)

MOI FEMINISTE ???????
Pardon tu dois me confondre avec qqu'un d'autre.

Pour le reste je te laisse l'entière responsabilité de tes propos...

A bientôt

Anonyme a dit…

Oui femministe je confirme.
(Ce n'est pas une tare il me semble !!)
c'est marquer dans ton profil
et pour le reste ce n'est absolument pas une critique c'est juste un fait
donc j'assume pleinement mes ecris


anne o nime

Osemy a dit…

Bon "anne o nyme" - d'abord je pense que tu es un homme !!! ah ah bien tenté mais tu te grilles!

Ensuite, cette précaution prise - être pour une réelle égalité d hommes /femme et militer pour que nous ayons de nouveaux rapports, ce n'est pas forément être féministe - ou alors i l faut s'entendre sur ce qu'o n appelle féministe- moi j'ai donné mon avis sur la question dans u n article qui s'appelait "je ne veux pas d'Elizabeth Badinter dans ma culotte" et qui doit encore être qque part dans ces pages.

De la même manière, je ne pense pas du tout que les hommes ici soient en posture d'admirateurs transis, non.
En revanche il est certain qu'une femme peut , par sa nature essentiellement différente, permettre à des hommes ( mais aussi à des femmes, sauf que les hommes ont moins l'habitude de se faire "accoucher") de partager des choses et d'exprimer des avis, d'une façon différente qu'ils le font d'habitude, dans des endroits "masculins", parce que en effet ce blog reste celu id'une femme...

Je ne sais pas si c'est clair - mais bon, c'est sûr, je ne prends aucun de mes visiteurs pour des "chevaliers servants", mais tout simplement pour des camarades, des frères d'armes. Et c'est peut être cela que tu n'arrives pas à comprendre.

Ensuite, que lesdits camarades me trouvent une plastique avenante ;-) ne regarde qu'eux, et cela ne me regarde même pas moi (même si "l'hommage" est agréable.); dans la mesure où mon "corps" est "public" , il n'est plus "mon corps" intime. Si je n'avais pas pensé assumer cela, je n'aurais pas pris le risque qu'on "m'identifie" et donc , je n'aurais certainement pas accepté Bercy...

Enfin, je n'ai jamais caché que à mon avis le "summum" de la relation homme/femme est la "fraternité incestueuse" -( j'ai du écrire qque chose sur ça aussi ..)

En attendant, donc, dois-je désespèrer de mes soeurs?

...
Salutations fraternelles

Anonyme a dit…

Bonjour à tous

C'est vrai que ce sont un peu toujours les mêmes qui s'expriment ici, d'où mon interrogation quant à ce qui nous motive de répondre à l'invitation d'Elodie et à mon hypothèse qui ne cherchait à vexer personne mais à explorer le romantisme en chacun de nous.

De même, peu m'importe le sexe de la personne qui s'exprime car ce que je lis c'est un message porté à mon écran. Pourtant ...

Certes la suggestion de son appartenance culturelle à un genre peut-elle être projetée ou interprêtée entre les lignes.

Ma question reste entière : qu'est-ce qui nous rassemble autour de nos claviers pour répondre à cette invitation ? La dernière remarque faite à propos du féminisme latent de notre hôtesse va dans le sens de mon précédent message que j'aimerais ramener à mon premier sur le désir mimétique.

Nous sommes, à mon regard, dans une période de crise mimétique aîgue, ou de part les modes de reproduction culturelle et les habitus véhiculés par les classes dirigeantes, nous sommes en rivalité contradictoire avec des modèles d'identification mimétique qui font de nous tous des sujets-objets désirants quelque chose qui est à la foi du pouvoir et du contre pouvoir les uns sur les autres.

Ici ce qui nous rassemble me semble être le pouvoir attractif donc séducteur émergent des discours d'Osémy et de son personnage de louve, du romantisme des images qu'elle propose dans son portrait de présentation, inspiré de légendes autant que de cultures éxotiques (par exemple les amérindiens mais aussi l'image un peu fantasy de très belle femme accompagnée d'une louve que j'ai vue dans de précédentes présentations de site quant à osémy)...

Quelle pouvoir est ici mis en valeur : celui de l'attraction d'un public désirant par un objet-médiateur de ce pouvoir d'attraction. Ce que nous cherchon est-ce seulement la satisfaction de notre curiosité ou quelque chose de plus puisque nous allons jusqu'à oser prendre le risque de la critique ou du ridicule en nous exprimant, en présentant ce qui nous passe par la tête en réponse à la suggestion de l'instigatrice du propos.

Osémy est sur la scène puisque c'est son site. Elle nous propose de monter pour un temps sur la scène à son côté et de partager l'attraction du regard des autres par le fait que nous allons être lu (au moins ici grâce à son pouvoir d'attraction qui à permis de rassembler un lectorat, alors que sur nos sites, il est probablement que personne ne passe ou pas grand monde, moi c'ets personne carrément sauf du spam)
bref, salomé invite un membre de la coure à danser avec elle sous les yeux complice et encore plus désirant de cette complicité de la coure.
Tout ceci est allégorie, certes, d'une processus que je retrouve dans ce qui se passe actuellement avec un peuple de veaux ayant élu l'innommable... et nous de rêver plus ou moins fort du grand soir... puisque nos élus sont défaits, relègué au ridicule et au mépris d'oubliette grasse de veuleurie populassière.

Alors la question se pose effectivement de comprendre ce que les romantismes sont, ont été et continuent de se reconstruire dans les attitude de tous, y compris quand nous prétendont chercher et construire quelque chose qui ne soit plus irréaliste mais pragmatique et réalisable.

Le peuple a appris à rêver du pouvoir de l'individu égoïste surpuissant sur son environnement, dont la volonté décide de lavenir et fait plier voir inhibe l'expression de l'imprédictible et du hasard, toute nécessités devenant rationnelle à son regard égoïste. C'est l'innommable et son gouvernement se faisant fort de pouvoir plier tous les courants à leur pouvoir décisionnel, à leur pouvoir attractif héliocentriste, louis 14 au mieux hitler au plus réaliste... (ça m'fait pas rire, même si je fais comme si)...

Tout ça pour en venuir à ce que j'ai l'impression que notre romantisme est celui d'un individualisme défini par le collectif, le hasard, la diversité et les nécessités confronté à la rationnalisation d'un romantisme individualiste égoïste niant le hasard diversifiant les émergences de situation et d'incarnation hors de son modèle narcissique

car le modèle qui nous fait horreur c'est celui de l'innommable s'étant fait élir par le message subliminal de sa médiocrité rassemblant les masses autour de l'idée que s'il a pu tout le monde peut... et tous de rêver être vizir à la place du vizir...

Notre romantisme c'est aussi celui du david contre goliath rêvant autour de son clavier qu'il va rassembler quelque compagnons de route avec un message partagé, comme le fait ici en petit comité Osémy ou Elodie ou La Louve autour de son site et de ses discours de passionaria.

Loin de moi de vouloir être critique. je cherche simplement à nous débarasser de toute illusion de façon à raffermir les démarches de constructions culturelles, voir construire de nouvelles démarches.

Ce qui me déçoit effectivement un peu pour le moment dans ce premier essai d'atelier de réflexion c'est le manque de répondant... de débats et par ailleurs, l'outil de publication de message des blogs de blogger.com peu adapter à l'expression d'un forum

Merci tout de même à Osémy de nous faire partager son charisme rassembleur
...
Mais bon c'est normal, elle membre du parti communiste et c'est notre vocation de parti à l'origine des autres.

Anonyme a dit…

je n'ai jamais pretendu etre une femme,Donc je ne comprend pas ta jubilation ?!
Tu les cherches vraiment les femmes ;-)


anne o nime

@Caius a dit…

Juste des remarques pour rebondir sur quelques observations de Paul et anne o nyme et la réaction d'Osémy...

Je ne parierai pas qu'il n'y ait pas d'admirateur transis (y compris , ou surtout?,dans les "insulteurs"...)néanmoins je trouve la réflexion sur le rôle d'accoucheuse du "médiateur" féminin (pour reprendre le mot de Paul)très fine... Par contre pas très d'accord avec l'idée que les femmes ont une "nature essentiellement différente", de celle des hommes.. je pense même précisément le contraire. Bien sur il y a des différences, même une séparation du à notre condition d'être sexué mais la séparation est malgré tout organisée socialement... d'où les femmes "féministe" (il y a plusieurs courant féministe) qui peuvent être soit terriblement "courtisées" (par des hommes et des femmes d'ailleurs) soit subir une formidable agressivité (masculine et féminine encore une fois). D'ailleurs quand tu parles de "fraternité incestueuse" tu reconnais en fait une identité profonde entre hommes et femmes...

Après une remarque sur l'attirance : il n'y a pas qu'une "plastique avenante" qui peut attirer, dans la vie on le sait mais c'est encore plus vrai sur le net... Et je suis sur qu'il existe des personnes très attirées par Osémy mais qui ne savent pas du tout à quoi elle ressemble... (et d'ailleurs sur les images de Bercy on ne te reconnait pas vraiment)

Anonyme a dit…

Lutte romantique terme étrange, concept ésotérique, au mieux symptôme peut être ? Les sacs d’eaux que nous sommes sont ils des romantiques en lutte.
Les sacs d’eaux de la même eau qui baigne la terre en vastes océans, de neiges, en pluies, en sources, en rus puis en fleuves au passage se transformants en herbes, fleurs, arbres, fruits, foisonnement d’incestes bourdonnants,
Sous bois traversés par un clapotis agrémenté du saut des résidants aquatiques de l’ablette, en passant par la sarabandes des libellules jusqu'à l’alchimique fille de l’eau et du feu : la salamandre, ruisseau qui épanche la soif d’un authentique fan, eaux des pâtures accueillant la farandole des couples de papillons, les cris des marmottes, issues de la cimes des glaciers, ponctuées par le saut des mouflons, suivant son cours ultime vers les senteurs océanes saluée par les cris entêtant du cormoran au dessus de la saline jouant avec son reflet dans les embruns . De l’outre en peau que la femme d’Afrique puise dans les profondeur des déserts, aux bassins olympiques remplies d’eaux mortes chlorées sacrifiées sur l’autel illusoire des compétitions sans grand avenir.
Des sacs à eaux, sommes nous des sacs à eaux en lutte ?
La lutte, le conflit, la division pour les sacs à eaux si cela est exact, par manque de conscience, l’eau s’échappera en flot bouillonnant de nos entrailles en rouge carmin, taches dérisoires des sacs à eaux qui fuient inexorablement jusqu'à la dernière goutte ; la dernière goutte sera celle qui embrume les regards et laisse le sel sur les joues, le même issu de l’océan, le sel des regrets et des apprentissages douloureux des naissances difficiles.
Tout ces sacs, toutes ces gouttes qui une fois à destination dans le giron des courants marins inspirons peut être les vivants qui reconnaîtrons enfin, que tout comme dans la mer aucune goutte n’est opposable. Alors pourquoi en serait il autrement dans le cœur de l’homme : sac à eaux conscient. Tenter de partager cette vision est peut être une « lutte romantique » en attendant la lutte reste un symptôme de dysharmonie entre consciences, qui savent que jamais les gouttes d’Eau ne luttent entre elles et ce dans toute la création.

Mais peut être est ce hors sujet …

Anonyme a dit…

Lutte romantique terme étrange, concept ésotérique, au mieux symptôme peut être ? Les sacs d’eaux que nous sommes sont ils des romantiques en lutte.
Les sacs d’eaux de la même eau qui baigne la terre en vastes océans, de neiges, en pluies, en sources, en rus puis en fleuves au passage se transformants en herbes, fleurs, arbres, fruits, foisonnement d’incestes bourdonnants,
Sous bois traversés par un clapotis agrémenté du saut des résidants aquatiques de l’ablette, en passant par la sarabandes des libellules jusqu'à l’alchimique fille de l’eau et du feu : la salamandre, ruisseau qui épanche la soif d’un authentique fan, eaux des pâtures accueillant la farandole des couples de papillons, les cris des marmottes, issues de la cimes des glaciers, ponctuées par le saut des mouflons, suivant son cours ultime vers les senteurs océanes saluée par les cris entêtant du cormoran au dessus de la saline jouant avec son reflet dans les embruns . De l’outre en peau que la femme d’Afrique puise dans les profondeur des déserts, aux bassins olympiques remplies d’eaux mortes chlorées sacrifiées sur l’autel illusoire des compétitions sans grand avenir.
Des sacs à eaux, sommes nous des sacs à eaux en lutte ?
La lutte, le conflit, la division pour les sacs à eaux si cela est exact, par manque de conscience, l’eau s’échappera en flot bouillonnant de nos entrailles en rouge carmin, taches dérisoires des sacs à eaux qui fuient inexorablement jusqu'à la dernière goutte ; la dernière goutte sera celle qui embrume les regards et laisse le sel sur les joues, le même issu de l’océan, le sel des regrets et des apprentissages douloureux des naissances difficiles.
Tout ces sacs, toutes ces gouttes qui une fois à destination dans le giron des courants marins inspirons peut être les vivants qui reconnaîtrons enfin, que tout comme dans la mer aucune goutte n’est opposable. Alors pourquoi en serait il autrement dans le cœur de l’homme : sac à eaux conscient. Tenter de partager cette vision est peut être une « lutte romantique » en attendant la lutte reste un symptôme de dysharmonie entre consciences, qui savent que jamais les gouttes d’Eau ne luttent entre elles et ce dans toute la création.

Mais peut être est ce hors sujet …

Anonyme a dit…

oui bon au fait pour l'image d'osemy, transmise lors de l'article sur bercy, c'est une façon de dire les choses en rigolant quand je parlais de plastique avenante.

simplement, si mes souvenirs sont bons, le visage était lumineux et très souriant et c'est tout ce que l'on voit d'elle.

alors parler de son physique à partir de là, ce n'était qu'une boutade quant à l'Osémy réelle,
mais une indication sérieuse (par en dessous) que ce qui attire ce n'est pas la réalité physique, surtout sur le net, mais le pouvoir d'attraction du personnage.

et à ce pouvoir d'attraction concourrent de nombreux éléments qui sont autant de ses qualités réelles que de projections de désir de complicité ou d'identification des lecteurs

au final l'osémy qui rassemble est attractive en petite partie par son acte personnel d'écrivaine et en grande part par l'interprétation des lecteurs

pour en revenir à la lutte romantique, ce que je tente d'avancer c'est le risque de lutter de façon projective trop pronomcée et donc irréaliste, déséquilibrée par rapport aux éléments intervenants ou concourrant à la réalité, les nécessité les contingeances etc le trop circonstancier et le trop idéologique, le trop réaliste et le trop ethique...

tous ces éléments sont à prendre en considérations
la difficulté de ne pas être romantique c'est de retrouver ce réalisme ouvert au romantisme qui nous est inhérent de part notre condition d'être percevant de façon égocentrée l'univers environnement
à suivre

Anonyme a dit…

Ben, dites donc, les camarades que je suspecte d'être membres du PC, vous avez abandonné la dictature du prolétariat mais pas celle du désir qui s'emballe sur la différence des sexes. Ca doit refouler un brin dans les "cellules" pour penser que la Louve serait prête à vous fournir un sein que vous voudriez voir là où il vous "incestue". Turlututu ! ;-))

Anonyme a dit…

C'est finalement assez romantique de lire tous ces hommes qui se battent pour une louve...

Osemy a dit…

@XTL: Messieurs, souhaitons la bienvenue à UNE femme, et quand je dis UNE femme, je pèse mes mots ...poètesse, peintre, (auteure de la peinture en façade de ce blog)...
;-) Je désespérai de te voir arriver ma belle ;-)

Anonyme a dit…

Brodeur et bloggeur débutant, je vais tâcher d'apporter ma pierre à votre philosophique édifice.

Quand j'entends évoquer le romantisme, je songe naturellement à Hugo, à ses Djinns, à Hernani.

Monts d'Aragon (encore lui ?), Galice, Estramadoure...grandiose décor pour un destin qui consisterait à porter malheur à son entour ? Le romantisme exalte la beauté du malheur individuel. Dernier souffle du désespéré, il parvient néanmoins à déployer suffisamment de souffle pour gonfler le dais noir du malheur en une voile fantastique et terrible.

L'écriture romantique est une thérapie pour son auteur plus que la recherche d’un idéal politique. C’est justement parce que le monde est sans lutte, sans espoir d’évènements à même d’épancher les passions de la jeunesse que le romantique se livre à tous les excès littéraires. Le romantisme, littéraire ou amoureux, n’est que le ballon chargé de contenir l’ego d’un jeune coeur. Si le monde ne lui permet pas d’éclater en quelque marque d’héroïsme, il continue de gonfler, et seuls la plume, l’amour ou l’acte en général, dont le suicide est l’extrémité dernière, le dégonflent. A moins que ce ne soit l’âge…

S’il est une lutte romantique, c’est donc une lutte contre soi-même, un combat pour l’autodétermination. Rien de politique, mais un apprentissage individuel de la mesure.

Du moins est-ce ainsi que le romantisme peut être une force positive. Comme moteur d’une œuvre individuelle par l’épanchement de passions exaltées, par l’extériorisation d’un Moi XXL. Et cette œuvre individuelle peut sans doute consister à rejoindre une lutte collective.

Reste que ce ne saurait être un exutoire de groupe. Les deux guerres mondiales l’ont montré, la force d’un peuple est bien trop terrible pour qu’on laisse des fous le guider par ses pulsions. Et je suppose que ce qui est vrai pour un peuple ne l’est pas moins pour un groupe.

Dès lors, il faut sans doute que chacun d’entre nous use des images romantiques des luttes passées ou supposées à venir pour se donner du courage et de l’énergie, pour trouver la force de dépasser l’individualisme dans lequel la postmodernité nous enfonce. Mais c’est bien la rationalité qui doit présider à l’organisation même des luttes, le débat et l’analyse qui doivent dicter les prises de position, les stratégies et les tactiques.
On peut être chacun communistes de cœur, partageux romantiques, les luttes des communistes doivent être guidées par leur intelligence collective.

@Caius a dit…

Bienvenue xtl

Mais nous sommes encore loin de la parité...on se croirait sur un blog UMP :/

(je plaisaaaante....)

Anonyme a dit…

Proposition...

Merci à liet kynes de son exposé littéraire du romantisme qui montre une sensibilité de l'intime que d'autres tenant de valeurs viriles considèreraient comme féminine

ce que je veux dire par là c'est que la demande de certains à l'égard de la parité du débat me parait faussement non sexiste... bien au contraire

le féminisme, à mon sens, est une reconsidération non seulement des rapports entre hommes et femmes, mais plus encore, une reconsidération du fait d'être hommes ou femmes et une tentative de construire une culture où le sexe ne serait plus LE déterminant majeur des prérogatives culturellement imposées à chacun.

en d'autres termes messieurs, cherchez l'hermapthrodite en vous et cessez d'inviter autrui en fonction de son sexe à participer à quoi que ce soit... parce qu'en plus, outre qu'il s'agit d'un sexisme inavoué, cela conduit à finir par renforcer la concurrance entre hommes et à exclure les nouveaux venus indirectement en disant "eh merde encore un autre mec"...

j'exagère ?

non

je suis simplement très sensible à cette question d'autant plus que j'ai toujours été rejeté par les femmes dans la vie privée mais jamais dans les débats publiques.

ce que je veux aussi dire c'est que ce n'est pas en vous soumettant à cette bêtise petite bourgeoise de parité des sexes dans les groupes que vous allez apprendre à accepter le discours de chacun sans le sexualiser, c'est à dire, sans le connoter de l'appartenance à un genre, parité impertinente à l'égard de la sensibilité de l'individu puisque souvent l'individu à bien plus à exprimer au delà de son genre et plus encore en dehors de son sexe.

En renforçant la question de la parité vous renforcez la sexualisation, la surévaluation du sexe culturel donc du genre et c'est en cela un fonctionnement machiste (machisme qui fonctionne sur la survalorisation du sexe dans la détermination des genres).

Inutile de préciser que je trouve totalement stupide ( puisque petite bourgeoise) la question de la parité, je la trouve totalement hypocrite, et mensongère par voie de conséquence : elle nous éloigne de l'équitté que nous devons toujours apprendre à appliquer dans nos rapports, si tant est que nous nous concevons comme républicains et communistes en particulier.

vincent a dit…

Le lien avec l'églantier serait "défloraison" (première intrusion sur un blog : nous avons le net à la maison depuis 15 jours)
Pour le reste, je tatonne" quant à la méthode...
L'interrogation qui initie la discussion me semble être celle de la motivation d'une "pratique politique" qui voudrait demeurer aujourd'hui ? Ne serait-elle, cette motivation, plus que Romantique ? ( très éclairant commentaire de Liet Kynes sur le Romantisme et sur le nécessaire " dépassement de l'individualisme").
Indiquant que la Raison serait le chemin qui conduirait au delà de l'individu. (Question complexe : En effet il existe une critique de la Rationnalité...)
Si la pratique politique commence par la prise de parole alors ce qui se passe sur le net est étonnant (certains s'en étonne à juste titre semble t-il - il parraîtrait que ça serait plutôt coincé du cul dans les parties !;-)
Pensez-vous, et si oui comment, que ce qui se passe là fait avancer, évoluer la pratique (praxis) politique ?
J'ai bien aimé l'intervention de GG : mais je craint que ce n'est pas depuis Sirius que l'on peut faire bouger les choses ici !

Osemy a dit…

BOnjour vincent et merci pour ta contribution - bienvenue ici.

"certains s'en étonne à juste titre semble t-il - il parraîtrait que ça serait plutôt coincé du cul dans les parties !;-)"

Je n'hésiterais pas une seconde à être vulgaire (et ceux/celles qui me connaissent savent d'aileurs, que sur ce terrain, j'hésite rarement) pour souligner ton étonnement et en même temps dénoncer un mythe: Vincent, tant que les parties ne sont pas coincées dans le cul... :-))

Blague à part, la prise de parole in vivo est coincée EN GENERAL en FRance, et cela démarre très tôt, à l'école, avec la soumission aveuglée de soi disant respect au "Maître"...

Moi, ça me gonfle ,et c'est une des premières choses àlaquelle j'aimerais contribuer au PCF: liberét d'expression, révolte adulescente des militants: dites ce que vous pensez à qui vous le pensez - un camarade est un camarade, fut il secrétaire national.
Vive les gros mots et la vulgarité ( sans excès bien sûr et avec respect de la dignité de son interlocuteur/trice), soyons ENFIN de VRAIS enfants, c'est à dire jouisseurs, exigeants, audacieux et libres, mais de grâce ARRETONS DE NOUS COMPORTER COMME DES MINEURS SOUS TUTELLE !!!!

@Caius a dit…

Vincent et Osémy en vous lisant me reviens la chanson "le curée de Camaret, tralalalalère..." ;-)

pas très romantique cependant...

Alors je me souviens des "Sonnets luxurieux" (1524)de l'Arétin en particulier de la 10ème position... (les enfants : au lit!)

Io 'l voglio in cul. - Tu mi perdonerai,
o Donna, non voglio far questo peccato,
perché questo è un cibo da prelato,
ch'ha perduto il gusto sempre mai.

- Deh! mettetel' qui! - Non farò! - Sì, farai.
Perché? non s'usa più da l'altro lato,
Id est in potta? - Sìm, ma egli è più grato
il cazzo dietro che dinanzi assai.

-Da voi io vo lasciarmi consigliare
il cazzo è suo, e se'l vi piace tanto,
com'a cazzo gli avete a comandare.

- Io l'accetto, ben mio: spingel' da canto
più su, più giù, e va senza sputare.
O cazzo buon compagno, o cazzo santo!

- Toglietel' tutto quanto.
- Io l'ho tolto entro più che volentiere,
ma ci vorrei stare un anno a sedere!

Dont voici une traduction poétique trouvée sur le web... :
Je le veux dans le cul, très cher, ne te déplaise. »
« Madame, épargnez-moi, de grâce, un tel péché,
C'est là fait de prélat à ce point débauché
Qu'il a perdu le sens et le goût de la baise. »

« Encule-moi !» « Nenni ! » «Fais-le, j'en serai aise. »
« Pourquoi ? L'accès commun serait-il empêché,
A savoir votre con ? » « Non, mais souffre qu'il plaise,
Encor plus à mon cul d'être aussi embroché. »

« Je me laisse convaincre et puisqu'à l'évidence
Mon noeud vous appartient et vous plaît grandement
Commandez-le, madame, et dictez sa cadence. »

« Je le fais volontiers ; pousse-le doucement
Au coin, plus haut, plus bas ; qu'il lime en permanence
Mais n'éjacule pas, ce compagnon charmant. »

« Soit, prenez-le tout. » « Un moment,
Je viens m'asseoir dessus. C'est bon, j'ai réussi !
Et je voudrais rester un an assise ainsi ! »

Anonyme a dit…

Trash pour trash, je vous télétransporte du grivois "cinquecento" rital à ce scherzo magyare de la grande artiste - et néanmoins ancienne député(e) radicale - que fut Ilona Staller, in arte Cicciolina!
On pourrait tranquillement en faire l'hymne surréaliste de notre future refonte, camarades!!!
;)

Brunz

ps: la traduction (trouduction?) est plus bas. Je vous préviens: ça vole bien plus haut que l'Aretin (Frankla? :D)!!!


Cicciolina - Muscolo rosso (muscle rouge)

* Muscolo rosso sur CD et LP

Année : 1987
Label : SFC
Référence : 17117-7
Durée : 4 mn

Paroles :

Dopo le mie trasgressioni
Dopo tutte queste emozioni
Nessuno mi puo fermare
Non mi potete arrestare
Selvaggio animale in calore
Il cazzo che mi spruzza nel cuore
Un muscolo rosso d'amor'é
Affonda lungo al mio cuore

Tu che sembri un manichino
Tira fuori il cazzo duro
Ti faccio un pompino
Io ti faccio un pompino oh oh

(REFRAIN)
Voglio il cazzo
Vestito di pelle
Il cazzo… piu duro del muro
Il cazzo nel buco del culo
Il cazzo che mi sfonderà (ah)
Insieme a me schizzerà
Voglio il cazzo
Vestito di pelle
Il cazzo… più duro del muro
Il cazzo… Nel buco del culo
Il cazzo che mi sfonderà (ah) Insieme a me schizzerà
Il mio potere sarà
Selvaggio animale in calore
Il cazzo che mi spruzza nel cuore
Un muscolo rosso d'amor'é
Affonda lungo al mio cuore

Tu che sembri un manichino
Tira fuori il cazzo duro ti faccio un pompino
Io ti faccio un pompino oh oh

(REFRAIN)

…ah… ah … si voglio il cazzo
… ah…. Dietro…


TRADUCTION (faite pas de chi-chis pour la concordance des temps: même dans la V.O. c'est à n'y rien comprendre!!! :D)


Après toutes mes transgressions
Après toutes ces émotions
Personne ne peut m'arrêter
Vous ne pouvez pas me freiner
Animal sauvage en chaleur
La bite qui me gicle dans le coeur
Un muscle rouge d'amour est
S'enfonce le long de mon coeur

Toi qui ressembles à un pantin
Sors ta bite dure
Je te fais une pipe
Moi je te fais une pipe oh oh

(REFRAIN)
Je veux la bite
Abillée de peau
La bite... plus dure qu'un mur
La bite qui me défoncera (ah)
Avec moi giclera
Mon pouvoir sera
Animal sauvage en chaleur
La bite qui me gicle dans le coeur
Un muscle rouge d'amour est
S'enfonce le long de mon coeur

Toi qui ressembles à un pantin
Sors ta bite dure
Je te fais une pipe
Moi je te fais une pipe oh oh

(REFRAIN)

...ah... ah... oui...
...je veux la bite...
...ah... Par derrière...

vincent a dit…

Étrange dérapage ? "Ça part en live !". Cela dit, l'idée d'un hymne, comme l'expression sensible et émotionnellement juste d'un combat politique est une affaire sérieuse et difficile.
L'autre chose qui me semble importante en matière de "dynamique de groupe" militant politique, c'est le principe de la "marrade". Un groupe de gens qui se marre et, à la fois font des choses sérieuses c'est étrange ?!

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord Vincent,faute d'exaltation romantique des passions militantes, il faudrait craindre que les coups qu'impliquent l'action politique ne pèsent lourd sur le moral des troupes. A moins que ne soit levé bien haut le bouclier de l'humour, que ne soient chantés bien haut les vers d'un hymne puissant et juste.
Où la passion endurcit les coeurs, le rire et les chants pansent leurs blessures. Saint Coluche, fais venir à nous les petits artistes !

Anonyme a dit…

Salut à tous et à Vincent merci pour le compliment « Sirius » les étoiles et pourtant je suis ici, tout comme toi, peut être que par le passé j’avais une conscience plus vaste il en reste quelque chose des impressions à partager en ce le lieu « virtuel »,avec ses interlocuteurs, leur conscience est elle assez développée pour cette approche ? Je ne sais… je penche pour l’affirmative optimiste. Après les délires de carabins
ne sont pas pour me déplaire et ne dénotent à mon avis d’aucune limitation de conscience enfin j’espère. ce n’est plus de la broderie philo c’est momentanément du « trique otage »  de la « gamahuche » Rabelaisienne un drôle de potache salée…

la Louve on t’offre une recrée certainement, cela détend il est vrai et tout comme l’écrivain libertin vénitien Baffo faut il que je le cite quand il évoquait les siennes de recrées « je suis dans un con est je suis bien » bon je vais pas trop ramener ma confiote (culture) je ne suis pas bien pourvu au milieu des commentaires brillants et puis comme dit Zaza dans la pièce de Poiret « zut j’ai cassé ma biscotte » ce serait une imposture ;).

Vincent je cru comprendre que tu étais nouvel internaute tu vas voir un phénomène marrant que tu commences à entrevoir il me semble au grès des informations que va te faire partager la « toile » tu vas te rendre compte que les media traditionnels nous mentent sur pratiquement tout énergie politique santé environnement, Droit de l’Homme, spiritualité ect même sur l’astronomie (Sirius) et Oui ça fait un choc d’avoir une pluralité de sources d’informations alors recoupes les tu forgeras ton opinion, « merci le web » devrais tu penser d’ici quelques temps, enfin je te le souhaite.

Quel est le prochain thème de la broderie la Louve ? j’espère qu’il fera plaisir aux petites mains et aux premières…

Tchao tutti

GG