mardi 27 mai 2008

Retour sur l'histoire économique mondiale depuis 1995 (résumé)


INTRODUCTION :

Avant les « SUBPRIMES », il y a eu « la bulle Internet » entre 1995 et 2000 (et c’est bien la constitution de cette « bulle » et non son éclatement qui aurait du étonner et alerter…)

Souvenons –nous…(en partie extrait de Wikipedia)

Les premiers symptômes de la bulle technologique apparaissent en 1995. La frénésie des investisseurs lors de l’introduction en bourse de Netscape fait monter le cours de l’action de la jeune société de 28 à 75 $ en un jour.[1],[2] À la fin de sa première journée de cotation, la société atteint 2 milliards de dollars de capitalisation boursière.

(Vous souvenez de ça ?? moi je m’en souviens parfaitement ,quand j’avais entendu ça à la radio, CA c’était une nouveauté, un truc complètement inouï et deux bons et vieux copains qui devaient avoir environ 25 ans à l’époque sont devenus fous de joie car ils ont été parmi les premiers à lancer une « webagency » qui a fini 10 ans plus tard rachetée par BT…)

Pendant environ cinq ans, les gains promis par les sociétés du secteur des TIC aiguisent l’appétit d’un nombre croissant d’investisseurs, grands et petits, ce qui se traduit par des volumes importants d’émissions d’actions, d’emprunts et de crédits bancaires. Les valeurs boursières des entreprises du secteur augmentent sans lien avec leur chiffre d’affaires réel ou leurs bénéfices. Indice IXIC du NASDAQ, 1994-2004

L’indice IXIC du marché électronique NASDAQ, qui était à 1 000 au début de 1995 a ainsi été multipliée par 5 en 5 ans et culminé à plus de 5 000. Plusieurs événements conjugués sont à l’origine de ce phénomène, notamment :

· Un excédent mondial d’épargne financière, lié notamment à la préparation de leur retraite par les baby boomers ;

· Une modification de la politique monétaire très accommodante aux États-Unis et au Japon. Le crédit, peu cher, est largement disponible, notamment grâce aux investisseurs en capital risque (venture capitalists) ;

· Plusieurs changements de politique macro-économique amplifie l’effet :

1. L’ouverture à la concurrence du marché des services de télécommunications dans la plupart des pays de l’OCDE a eu pour incidence d’augmenter massivement les investissements des opérateurs et entraine de nombreuses fusions-acquisitions dans tout le secteur.

2. Les investissements réalisés dans l’informatique pour adapter les systèmes à l’an 2000 gonflent les rendements des sociétés informatiques.

3. Les pays européens investissent pour assurer la transition des monnaies nationales à l’euro

· La popularisation du réseau Internet en 1994 fait croire à la veille d’une deuxième révolution industrielle et, partant, d’une période de croissance économique faramineuse.

(Je vous passe tout le développement historique qui a accompagné cette « bulle » vous pouvez le retrouver sur Wiki entre autre, mais il y a eu en même temps la restructuration du marché des télécoms au sens large, opérateurs équipementiers, fournisseurs d’accès etc…)

Les titres que les investisseurs estiment concernés par la révolution des TIC progressent plus rapidement en bourse. Au sein des conseils d’administration des grandes entreprises de tous les secteurs, pas seulement celles de la nouvelle économie, l’inquiétude est grande.

Les discussions tournent souvent autour du même buzzword : « développer une stratégie Internet ». Pour « changer de dimension » et paraître plus séduisantes, des sociétés de « l’ancienne économie » ajoutent à leurs métiers traditionnels des activités dans les média, l’Internet ou les télécommunications.

Certaines ont la certitude que « tout est désormais possible » et vont carrément déraper.

Par exemple, la Compagnie générale des eaux (CGE) était à l’origine une respectable entreprise française de plus de 150 ans spécialisée dans les services aux collectivités (ramassage des déchets, alimentation en eaux, transports,...). Elle opère dans un secteur refuge basé sur des contrats à long terme quasi-monopolistiques, mais qui ne progresse guère plus de 4 ou 5% par an.

La société s’est lancée dans une stratégie de croissance à l’international et a saisi l’opportunité de l’ouverture à la concurrence dans le téléphone mobile avec SFR en 1987 puis dans le téléphone fixe avec Cegetel en 1996.

Le système s’emballe à partir de 1998 lorsque re-baptisée Vivendi, la société mène une croissance via des acquisitions tous azimuts au prix fort (Souvenez vous c’est l’époque du "règne de J2M" le petit "French king", ce gros bouffon qui fera des photos de lui dans PM avec une chaussette trouée....) :

absorption du groupe d’édition multimédia publicité Havas, diversification dans l’audiovisuel avec la chaîne de télévision à péage Canal+, entrée dans le capital des studios de cinéma Pathé, acquisition des producteurs d’énergie américains Boston Edison et GPU, achat du leader américain de l’eau USFilter (la plus importante acquisition française jamais réalisée aux États-Unis) et en juin 2000 fusion à 40 milliards de dollars avec le géant canadien Seagram (propriétaire de la maison de disques Polygram et du studio Universal Pictures).

Toutes les craintes et les mises en garde (risques de trop grande dispersion, alourdissement de la dette du groupe, ambitions surdimensionnées,...) sont ignorées puisque la carrière brillante du titre en Bourse permet la « poursuite d’une stratégie offensive ».

Pour finir : aux alentours de 2000, après le passage à l’Euro etc, la « bulle » finit par exploser !

La bulle Internet correspond aussi à la période qui a suivi 2000. Beaucoup d’entreprises technologiques réalisaient de bonnes affaires, mais les investisseurs ont largement exagéré l’importance du « très long terme » dans leurs estimations, et négligé de calculer que certaines des sociétés consommaient trop vite leur capital pour espérer atteindre un jour le point d’équilibre.

Taux d’intérêt des emprunts d’État américains à 10 ans - 1995-2005

Sous la pression de la remontée des taux d’intérêt à long terme (voir graphique ci-contre), la bulle finit par « éclater » à partir de mars 2000, sous forme d’un krach, s’étendant à l’ensemble des bourses et initiant une récession économique de ce secteur et de l’économie en général.

Tous les profits réalisés depuis 1995 (145 Mds USD) par les 4 300 sociétés du NASDAQ sont volatilisés par les pertes gigantesques de 2000-2001 (148 Mds USD).

E nsuite… il y a eu Enron et Worldcom notamment. Puis, les « subprimes »….

1. L’AFFAIRE ENRON (copiée dans WIKIPEDIA pour plus de rapidité, désolée)

Enron fut l’une des plus grandes entreprises américaines par sa capitalisation boursière. Outre ses activités propres dans le gaz naturel, cette société texane avait monté un système de courtage par lequel elle achetait et revendait de l’électricité, notamment au réseau des distributeurs de courant de l’État de Californie. En décembre 2001, elle fit faillite en raison des pertes occasionnées par ses opérations spéculatives sur le marché de l’électricité ; elles avaient été masquées en bénéfices via des manipulations comptables. Cette faillite entraîna dans son sillage celle d’Arthur Andersen, qui auditait les comptes d’Enron.

Fraudes et manipulations

En interne, les dirigeants créèrent plus de 3 000 sociétés offshores. En faisant passer ces sociétés pour leurs fournisseurs, ils pouvaient contrôler les prix de l’énergie. Ces sociétés, dont les sièges sociaux étaient installés dans les îles Caïmans, les Bermudes ou les Bahamas étaient utilisées pour dissimuler les acquis frauduleux et les (importantes) dettes de la maison mère - les informations sur ces filiales étant seulement indiquées dans les petites annexes en bas de page des documents d’information financière, permettant ainsi de tromper les actionnaires, les salariés et les autorités.

L’entreprise poursuivait simultanément sa politique de communication agressive. Ainsi, son charismatique PDG Kenneth Lay envoya aux salariés un courrier leur annonçant que le cours de l’action gagnerait 800 % avant l’année 2010. Exemple de montage financier d’Enron

L’objectif est le suivant : qu’Enron emprunte de l’argent sans que cela apparaisse dans ses comptes. L’opération implique trois acteurs : Enron, une société offshore d’Enron (Jedi) et une banque (appelons-la banque Z). Tous sont complices du montage. L’opération est ici légèrement simplifiée.

D’abord Jedi vend pour un million de dollars de gaz à la banque Z. Jedi, contrôlé par Enron, reçoit alors un million de dollars de la part de la banque Z (un contrat de livraison de gaz est signé mais cette livraison n’a pas lieu ; seul son paiement est effectué). Enron vend ensuite pour un million de dollars de gaz à Jedi. Enron reçoit donc un million de dollars de cette dernière. Enfin Enron achète à la banque Z pour un million cinquante mille dollars de gaz, et paie en plusieurs fois.

La banque Z recevra, au terme du processus, un million cinquante mille dollars. Quel est le résultat ? C’est comme si Enron avait emprunté un million de dollars à la banque Z et remboursait progressivement son prêt, avec des intérêts. Mais cela apparaît dans les comptes comme une opération commerciale, et permet à Enron de se surendetter sans éveiller les soupçons.

La révélation des fraudes et l’effondrement de l’entreprise

Tout commence, ou finit, le 31 octobre 2001 date à laquelle la SEC (le gendarme de la bourse américaine) ouvre une enquête.

Le 2 décembre 2001, la multinationale se déclare en faillite ; le cours de l’action chute de 90 dollars à 1 dollar en quelques mois. Environ 5 000 salariés sont immédiatement licenciés, tandis que des centaines de milliers de petits épargnants qui avaient confié leurs fonds de pension à Enron (environ les deux tiers des actifs boursiers de la firme étaient détenus par des fonds de pension ou des fonds de mutuelle) perdent l’essentiel de leur capital-retraite, car celui-ci était constitué principalement de parts dans l’entreprise.

Des procédures pénales sont ouvertes contre les anciens dirigeants de l’entreprise : le trésorier, Ben Glisan fut condamné à cinq ans de prison. Le directeur financier, Andrew Fastow, à dix ans (son épouse, Lea, fut elle aussi condamnée pour avoir aidé à masquer les comptes).

Le 25 mai 2006, Kenneth Lay, 64 ans, fut reconnu coupable de six chefs d’accusation, dont la fraude et le complot ; mais il décéda d’un infarctus le 6 juillet avant de commencer à purger sa peine. L’ancien numéro deux d’Enron, Jeffrey Skilling fut reconnu coupable de 19 des 28 accusations, dont fraude, complot, fausses déclarations et délit d’initié et condamné à vingt-quatre ans et quatre mois de prison le 23 octobre 2006.

Les anciens partenaires de l’entreprise sont également inquiétés par les poursuites judiciaires, notamment : le cabinet d’Arthur Andersen, Citigroup, JP Morgan, Merrill Lynch, Deutsche Bank, la CIBC, et la Banque Barclays.

1. BIS L’AFFAIRE « WORLDCOM »….AUTRE SCANDALE DE « L’ARGENT FICTIF »

WorldCom est une entreprise de télécommunication américaine. Lors de l’été 2002, l’image de cette entreprise a été gravement ternie par le scandale des manipulations comptables. En 2001 et 2002, l’opérateur avait en effet déclaré près de 11 milliards de dollars de revenus totalement fictifs. Suite à cette découverte, l’action de Worlcom a baissé de 90 % le lundi premier juillet — la cotation de l’action avait été suspendue au Nasdaq du 26 juin jusqu’au premier juillet.

Le 14 avril 2003, WorldCom U.S a remis son plan de réorganisation au tribunal des faillites des États-Unis. La société a choisi de changer de nom pour adopter celui de MCI, marquant ainsi un tournant dans son histoire et symbolisant également tous les changements intervenus dans sa politique et sa gestion. Suite à l’affaire WorldCom, il est apparu nécessaire aux autorités financières américaines de redonner confiance par la mise en place de réformes radicales dans la gouvernance d’entreprise.

2. PREMIER CONTRE-FEU CAPITALISTE, VENU DES US : LA LOI « SOX » - ( EST CE QUE ÇA MARCHE ??….)

Aux États-Unis d’Amérique, la loi de 2002 sur la réforme de la comptabilité des sociétés cotées et la protection des investisseurs est une loi fédérale imposant de nouvelles règles sur la comptabilité et la transparence financière. Elle fait suite aux différents scandales financiers révélés dans le pays aux débuts des années 2000, tels ceux d’Enron et de Worldcom. Le texte est couramment appelée loi Sarbanes-Oxley, du nom de ses promoteurs les sénateurs Paul Sarbanes et Mike Oxley. Ce nom peut être abrégé en SOX, Sarbox, ou SOA.

Nouvelles obligations

La loi du 31 juillet 2002 (Pub. L. No. 107-204, 116 Stat. 745) dite Sarbanes-Oxley Act a introduit :

· l’obligation pour les présidents et les directeurs financiers de certifier personnellement les comptes ;

· l’obligation de nommer des administrateurs indépendants au comité d’audit du conseil d’administration ;

· l’encadrement des avantages particuliers des dirigeants (perte de l’intéressement en cas de diffusion d’informations inexactes, interdiction des emprunts auprès de l’entreprise, possibilité donnée à la SEC - Securities and Exchange Commission, l’autorité de régulation des marchés boursiers américains - d’interdire tout mandat social pour les dirigeants soupçonnés de fraude).

Cette loi oblige aussi à mettre en œuvre un contrôle interne s’appuyant sur un cadre conceptuel. En pratique le COSO est le référentiel le plus utilisé.

Extraterritorialité (celles et ceux qui bossent dans des sociétés dites « du tertiaire » détenues par les US doivent connaître, de près ou de loin…)

Parce que nombre de sociétés non-américaines sont cotées au New York Stock Exchange, la plus grande des bourses mondiales, et de fait soumise à cette loi, SOX a des répercussions au-delà des frontières des États-Unis. C’est d’ailleurs pourquoi on parle d’extraterritorialité au sujet des répercussions de la loi SOX.

3. AUTRE CONTRE-FEU ETABLI EN 2001 AUX US : LES « NORMES COMPTABLES IFRS » (EST CE QUE ÇA MARCHE ???….)

Les normes internationales d’information financière, plus connues au sein de la profession comptable et financière sous leur nom anglais de International Financial Reporting Standards ou IFRS sont des normes comptables, élaborées par le Bureau des standards comptables internationaux destinées aux entreprises cotées ou faisant appel à des investisseurs afin d’harmoniser la présentation et la clarté de leurs états financiers.

Après les scandales financiers du début des années 2000 en Europe et aux États-Unis (Enron, WorldCom…), les pouvoirs publics se sont attachés à renforcer la qualité de la communication financière afin de rétablir la confiance du public, des épargnants et des investisseurs. Ce vaste mouvement s’est traduit par l’adoption d’un ensemble de textes dont l’objectif commun est l’amélioration de la sécurité financière. L’année 2005 a ainsi vu l’application des normes IFRS (International Financial Reporting Standards, dénommées jusqu’en 2001 normes IAS pour International Accounting Standards) existant depuis 1973, destinées à toutes les entreprises faisant appel public à l’épargne.

L’adoption et l’application des normes comptables internationales au sein de l’Union européenne sont régies par le règlement (CE)1606/2002 du 19 juillet 2002, qui définit notamment les critères d’application d’une norme.

Le règlement européen du 19 juillet 2002, en imposant aux entreprises faisant appel public à l’épargne de présenter leurs comptes consolidés selon les normes IFRS, vise principalement à garantir une meilleure transparence comptable. En effet, la présentation des comptes de ces entreprises selon des normes harmonisées en facilitera la compréhension et surtout la comparaison à l’échelon européen.

Elles vont nécessiter de profonds aménagements informatiques, aussi bien dans les grands groupes que dans les PME-PMI. Le changement de référentiel comptable que vont connaître toutes les entreprises va transformer le fonctionnement des marchés financiers, des entreprises et des économies, d’une part, et l’élaboration des comptes, d’autre part. Moins médiatisé dans le grand public que le passage à l’euro, ce changement aux normes internationales IAS/IFRS aura pourtant beaucoup d’impact. L’objectif est en effet de rétablir la clarté des comptes des entreprises, la confiance des investisseurs sur les marchés boursiers, mise à mal ces cinq dernières années par des scandales à répétition et par l’explosion de la dette des entreprises. Le travail des veilleurs va devenir plus simple, plus rapide et accessible au néophyte.

Deux nouveaux principes comptables sont ajoutés :

· prééminence de l’économique sur le juridique : les comptes doivent donner une image fidèle de l’entreprise et de son patrimoine (ainsi, le crédit bail rentre à l’actif du bilan)

· importance relative : une information ne doit figurer dans l’annexe que si elle peut influer sur les choix futurs des utilisateurs.

4. LA « CRISE DES SUBPRIMES » - DEPUIS 2006 AUX US !! (SOURCE : VERNIMMEN ONLINE)

QUESTIONS ET REPONSE : Les crédits subprime Le montant de la dette immobilière aux Etats-Unis est de l’ordre de 10.000 Md$, soit les ¾ du PIB. Cette dette se répartit en plusieurs catégories selon la solvabilité des emprunteurs (prime et subprime, voir near prime ou Alt-A) et la nature des taux d’intérêt : variables ou fixes. Les ménages prime qui représentent à peu près 40 % des ménages américains ont connu peu ou pas de défaut de paiements sur leurs crédits ou emprunts passés. A l’opposé se trouvent les ménages subprime qui ont connu plusieurs défauts de paiement dans le passé et qui représentent 15 % des foyers américains. Le reste (45 %) est une sorte de marais, le near prime ou Alt-A, qui regroupe des emprunteurs sans justificatif de revenus stables ou avec un historique de crédit moyen.

Le volume des crédits subprime accordés aux Etats-Unis est de l’ordre de 1.300 Md$, soit 13 % du total des prêts immobiliers. Ils sont principalement à taux variable (à 65 % contre 35 % à taux fixe), alors que les taux de crédits prime sont seulement à 20 % à taux variable.

Le développement des prêts subprime a permis l’accession à la propriété de nombreux foyers américains : depuis 10 ans, le taux de propriétaires est passé de 65 à 69 %, et plus de la moitié du gain est due aux acheteurs subprime.

Ces crédits rapportent en général aux prêteurs 2 % de plus que les crédits immobiliers classiques, ce qui expliquent qu’environ les 2/3 de ces crédits ont été acquis directement ou indirectement (via des RMBS, Residential Mortgage Backed Securities) par des investisseurs en quête de rendement, dont certains avaient oublié la loi d’airain de la finance : une rémunération plus élevée traduit à un risque plus élevé.

De nombreux prêts subprime ayant été accordés depuis 2 – 3 ans avec des taux d’intérêt initiaux bas et fixes qui s’accroissent contractuellement au bout de 2 – 3 ans. Un nombre grandissant de ménages américains subprime a donc vu en 2007 et verra en 2008 le poids de ses mensualités de crédit s’alourdir fortement (de 30 % et plus) :

Dès lors, il n’est pas étonnant que le pourcentage de crédit subprime pour lesquels les emprunteurs ne peuvent plus faire face à leurs échéances et pour lesquels le bien est saisi par le prêteur est en train d’exploser : 4 % en 2006, 6 % en 2007, 10 % estimé en 2008.

MORALITE et une idée :

DEPUIS 1995, SUR DES EXEMPLES RECENTS, ON AURAIT DEJA DE QUOI CONSTRUIRE UN MAGNIFIQUE ARGUMENTAIRE POUR DEMONTRER QUE LE CAPITALISME C’EST UNE CRISE PERMANENTE.

QU’ON NE PEUT PAS LE GERER (LOI SOX ET IFRS VIENNENT DE DEMONTRER A NOUVEAU CETTE IMPOSSIBILITE TOTALE) NI L’AMENAGER... etc.

1 commentaire:

naradamuni a dit…

"démocratie participative"?

La Démocratie a-elle besoin d'être participative?
Alors ce n'est pas la Démocratie, celle-ci l'étant de fait!

"démocratie semi-dicecte" bientôt la "3/4 aile" ou de "profil"...???

Quant à la "représentative" :

Dictature économique et politicienne et bananière!
-La représentation populaire conçoit l'art de gouverner comme un élevage de singes. L. Daste "Intellectuel anthropocrate"

$égo, De$lanoé, les économiste$, $tarco$i-figaro$-bolloré$-bouygue$, leurs prison$ ... et consort$, bien loin de la réalité des peuples mais pas moins compétents version ententes, complicités, duplicités et forfaitures; par contre "pouvoir économique, liberticide, autiste et répressif".

Les difficultés présentes et à venir ne pourront être surmontées qu’en contrôlant le pouvoir économique, devenu plus puissant que le pouvoir politique (privatisation de tout l'acquit social et public du Peuple). Seul le Peuple peut le faire, en se prenant en main directement.

-"Ceux qui ne participent pas à la bataille participent à la défaite (Brecht)".

Aujourd’hui ce sont les commissions d’investiture de Droite et de Gauche qui désignent à tous, tous les niveaux de « prétendus représentants du peuple » ce qui viole les articles 3 et 4 de la Constitution :

-"La souveraineté nationale appartient au peuple qui l' exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s' en attribuer l' exercice.(...)".

La souveraineté nationale au Peuple et NON aux partis, syndicats qui en sont à justifié et accepter la régression actuelle en espérant quelques miettes ou pour certain en pompant directement les caisses publiques, chevillés aux puissances économiques privés et particulières !

"Dans les États qui juxtaposent à la puissance législative des Chambres la possibilité de demandes populaires de référendums, c'est le peuple qui monte au rang suprême par l'acquisition du pouvoir de prononcer le rejet ou l'adoption définitive des décisions parlementaires. Du coup le Parlement se trouve ramené au rang de simple autorité: il ne représente plus la volonté générale que pour chercher et proposer l'expression qu'ils convient de donner à celle-ci; il ne remplit ainsi qu'office de fonctionnaire. Le véritable souverain c'est alors le peuple." (Extrait de “La démocratie locale et le référendum”)

Pour cela, Reférendum d'Initiative Citoyen (RIC) !

Les promesses et les actes des partis depuis 1993

• En 1993 : Tous les partis du PC au FN avaient le RIC dans leur programme.
• En 2002 : J.Chirac le promettait à nouveau expressément dans sa profession de foi du second tour.
• En 2004 : Lors de l’adoption de la Loi sur la décentralisation du 13/08/2004 pas un seul député n’a déposé le moindre amendement en faveur du RIC communal ou régional.

Et donc 2O% des inscrits d’une commune et 10% d’une région, ce qui est énorme, (Près de 700.000 en Ile de France !) peuvent demander une "consultation" sur tous sujets, mais l’assemblée délibérante peut la refuser, et ce n’est qu’un simple avis...

Un simple avis... Voilà donc leur "démocratie participative"?

• En 2007 : Déclarations des deux finalistes de la Présidentielle :

- N.SARKOZY, le jour de son investiture a déclaré que le Français est : "un citoyen qui ne veut pas renoncer,(...), ne veut plus que l’on décide à sa place, que l’on pense à sa place". Mais pour cela il doit disposer du RIC...

- S.ROYAL, après des milliers de rencontres avec les citoyens, en dressait le bilan sur son site "Désirs d’avenir" et présentait plus de cent propositions.
On pouvait lire :"Une nouvelle présidence "Remontée des débats" Les citoyens veulent prendre la parole plus souvent et plus directement pour décider eux-mêmes.(...)"
C’est la définition même du référendum d’initiative citoyenne...

Réponses des citoyens aux sondages sur le RIC.

• 82 % des Français sont POUR (Sondage Sofres pour "Lire la politique" du 12 mars 2003).
• 88 % des Français pensent "qu’il faudrait faire un Référendum si un nombre élevé de gens le demandent" p 112 dans "La Démocratie à l’épreuve" G Grunberg (Presse de Sciences Po).
Avec le RIC les Français qui souhaitent les réformes pourront les contrôler et en présenter, or :
• 68% des Français sont pour "Un référendum d’initiative populaire, qui pourrait être demandé par 500 000 signatures de citoyens". (Sondage BVA du 11 07 2007 pour le Figaro/LCI)

Conclusion

Ils nous parlent de "démocratie participative" ?

- Sans instauration préalable du RIC, il est INDÉCENT d’oser parler de "démocratie participative".

« Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue » V.HUGO
http://www.ric-france.<...
http://www.citoyenreferent.fr/P<...

Il est urgent de faire signer massivement cette pétition. Cela nous permettra de forcer les portes des médias et des partis politiques de ce gouvernement

Le Peuple est multi-indiviudalité, l'amateur en cela est pro en ceci !
La Richesse de sa Biodiversité est sa Puissance, et non sa divisibilité (communautarisme, corporatisme, etc...).

Peut-on borner le domaine d' intervention du peuple ?

- Rien ne justifie une réponse positive si ce n'est un doute de mauvais aloi, sur la capacité de celui-ci.
Michèle Guillaume-Hofnung, professeur de Droit, dans "le référendum" chez Que sais-je ? Page 31.

- Il n'est pas démocratique de dire qu'un peuple n'est pas "assez éduqué" pour prendre des décisions politiques.
Gil Delannoi . Directeur de recherche FNSD)

La volonté du peuple ne doit pas être confisquée par quelques dizaines de Ponce Pilate... C. De Gaulle

NB : Le RIC n'a rien a voir avec autre que la Démocratie.

Les élus ne doivent être rien autre que des fonctionnaire mandatés par le Peuple Souverain.