lundi 24 septembre 2007

LETTRE OUVERTE A LA DIRECTION DU PCF : POUR UN REFERENDUM MILITANT SUR LES MUNICIPALES DE 2008

Cher-e-s camarades,

1. Le vent a tourné...

Nous sommes de plus en plus nombreux à sentir que le vent a tourné au Parti, dans un sens assez manifeste, depuis quelques temps.

Ce sens-là, celui d’un rapprochement toujours moins raisonné et toujours plus électoraliste, avec le PS (qui n’a plus de socialiste que le nom), dans l’idée, peut être, de construire un « nouveau » parti, « démocrate », « de gauche », ne me va pas.

Et je ne suis pas la seule à qui il n’aille pas.

Cela, j’en ai acquis la quasi certitude à force de lire et d’écouter, ici ou là, les camarades : nous sommes nombreux, sinon à critiquer directement cette stratégie, du moins, à souhaiter la remettre en question, à ce qu’elle fasse débat.

Bien sûr, il y a aussi des camarades (que je respecte par ailleurs) qui sont favorables, voire, très attachés, à ce rapprochement.

J’aimerais essayer de convaincre ceux-là, ne serait-ce que de devoir douter, au moins, de la justesse de leur conviction, et en tout cas, de soutenir celles et ceux qui, par ma voix, s’associeraient à cette demande inhabituelle.

S’ils doutent alors, peut être trouveront- ils en eux-mêmes et dans leurs camarades, les ressources pour se poser la question différemment, ou, qui sait, pour nous convaincre définitivement de notre erreur?

Ce sens-là, celui de la liste unique PS / PCF au premier tour, prôné par monts et par vaux par quelques thuriféraires zélés, c’est, je pense, le sens de notre mort.

Je ne sais pas si nous sommes majoritaires ou pas en ce sens , mais je voudrais justement, et simplement , demander que la question soit posée aux camarades pour que nous ayons les idées claires sur ce sujet.


2. Pour des listes communistes au premier tour.

2.1. Nous avons les moyens de faire des listes communistes

Entendons nous bien, cher-e-s camarades.

Je crois d’une part que cette question devra finalement être tranchée localement, puisque ces élections sont des élections locales ( contrairement l’usage que l’on fait actuellement de ce scrutin).

En d’autres termes, si dans certaines communes, nos camarades sont satisfaits d’une alliance dès le premier tour avec le PS, s’ils ont des raisons objectives (que les « étrangers » ne connaissent pas) de privilégier cette forme (tant il est vrai que, peu nombreux, il reste néanmoins encore quelques socialistes sincères dans le giron du PS), et bien qu’ils le fassent, mais que ce soient eux qui localement, en prennent la résolution.

D’autre part, je ne suis pas contre une alliance, programmatique, au second tour si cela est possible et surtout si cela est souhaité localement.

Encore que cette alliance ne doive pas , selon moi, se faire sans condition.

Néanmoins...

Je suis pour la constitution de listes 100 % communistes ( au besoin avec la LCR si des accords locaux émergent sur ce point) au premier tour.

Pour des campagnes communistes. Populaires. De proximité.

Pour imposer un rapport de force au PS, s’il le faut, en prenant les risques qui vont avec, c’est -à-dire en prenant le risque, notamment, qu’une commune PS passe à droite, voire, que le PCF perde des villes.

Camarades, ne riez pas quand je parle de rapport de force !

Nous n’avons jamais autant eu les moyens d’imposer ce rapport de forces qu’aujourd’hui.

Nous sommes libres puisque nous avons presque tout perdu !

En effet, nous sommes faibles en voix, peut être (encore qu’il faille pondérer le résultat de la présidentielle avec celui des législatives, et faire le tour de la question ensuite, commune par commune). Mais pas suffisamment faibles pour être négligeables cependant.

Par ailleurs, nous sommes encore forts en idéologie, en programme et en militantisme.

Nous ne participons pas, nous, au gouvernement Sarkozy.

Nous ne soutenons pas , nous , même de loin, la politique capitaliste de la droite.

Nous n’avons aucun représentant, nous, dans une des "commission Sarko".

Nous sommes à l’initiative du comité de riposte, des manifs à venir et personne ne peut mettre en doute notre engagement "à gauche", ce qui n’est plus le cas du PS.

En réalité, c’est donc nous qui sommes forts, et si le PS ne réalise pas qu’il a bien plus à perdre que nous, c’est qu’ils sont devenus non seulement socio-démocrates mais également stupides.


2.2. La situation réelle du PS et nos relations avec ce parti.

Les victoires symboliques du PS aux municipales de 2001 (Paris notamment) ne devraient pas nous faire oublier que, cette année là a constitué pour eux un fort revers électoral, et a marqué une nette progression de la droite.

Le PS a par ailleurs échoué à la présidentielle pour la 3ème fois consécutive, et si sa candidate était cette fois au second tour, c’est quand même un peu grâce à nous, les communistes du PCF, et de la LCR.

Jamais un candidat, un programme, n’ont essuyé autant d’attaques que ceux de cette dernière élection.

Jamais le PS n’a été aussi divisé en son sein. C’est l’hallali et les « ténors » veulent tous tirer à eux la couverture rose, déjà en lambeaux…

Le PS a remporté la majorité des conseils régionaux mais avec l’aide des "diversités de la gauche" d’une part ,et en surfant sur le ras-le-bol de la chiraquie et des raffarinades d’autre part, ils le reconnaissent eux-mêmes.

Le PS a "sauvé les meubles" aux législatives en partie parce que nous l’avons aidé à bénéficier du "vote utile " en rendant le vote communiste « inutile » (cf. les dernières contributions du « Mouton Noir »).

Pourtant, le PS se moque de nous, nous rit au nez et nous prend de haut.

Mais le pire, c’est que je ne peux pas lui donner tort.

Il se murmure dans les couloirs de Solférino que le PCF serait venu "implorer à genoux" une alliance pour "sauver ses villes" en Ile-de-France après les déclarations va-t-en-guerre de M. Bartolone sur la Seine Saint Denis...

Bien sûr ce murmure vient du PS. Il est donc à prendre avec beaucoup de pincettes !

Mais quand bien même ce serait faux, le fait qu’ils le colportent , et avec quelle jubilation, en dit long sur ce qu’ils pensent de nous...

Nous sommes, en réalité, la risée de la majorité des dirigeants du PS, qui se préoccupe aujourd’hui plus du MoDEM que de nous.

Nous , les communistes, que certaines mauvaises langues du PS (comme Mme Royal) appellent même "l’extrême gauche", disant ainsi le mépris qu’ils nous portent, et le rôle simplement contestataire auquel ils veulent nous assigner !


2.3. Porter le programme communiste, soutenir nos candidats et ainsi , défendre les intérêts populaires. Comment?

En faisant liste commune au premier tour, nous renonçons à faire une vraie campagne de terrain, en nous réfugiant derrière l’argument "pas de villes à la droite".

En réduisant nos candidats au rôle de porteurs d’eau du PS, alors que beaucoup de ces candidat-e-s communistes sont valeureux, méritants, acharnés, ne comptent ni leur temps ni leur présence, nous décrédibilions les forces de terrain et nous désespérons les militants, qui finissent par douter eux-mêmes de leur utilité.

Ces camarades candidats méritent de faire des campagnes dans lesquelles ils auront les coudées franches.

Par la liste commune au premier tour, nous renonçons aujourd’hui à tenter de convaincre les électeurs de choses qui sont pourtant fondamentales pour l’avenir.

En effet, nous renonçons à expliquer aux citoyens la nécessaire "part des choses" à faire, à savoir :

"Le PS n’est plus de gauche, il ne l’est plus assez clairement pour nous en tout cas. Il est un parti centriste.

Or, un parti centriste ne défend pas correctement les intérêts populaires.

Aussi, s’il nous fallait choisir ensuite entre le PS et l’UMP, nous ne le ferions que sur la base d’accords clairement négociés avec le PS.

Car les communistes sont les représentants du peuple.

A ce titre ils doivent défendre, non pas les sièges des élus, mais les intérêts du peuple.

Or, faire de l’électoralisme, ce n’est pas défendre les intérêts populaires.

Par ailleurs, nous pensons que vous, les citoyens, vous devez prendre vos responsbailités et voter pour qui va vraiment vous défendre et vous représenter.

Voilà pourquoi il n’y a plus de liste commune dès le premier tour et voilà pourquoi l’alliance du second tour ne sera pas automatique, mais dépendra d’un accord qui mettra les élus communistes en situation réelle de peser "à gauche" sur les politiques sociales démocrates du PS.

La clef de cet accord est donc entre les mains du PS."

"Peser à gauche" aujourd’hui sur le PS, ce n’est pas possible car, malheureusement, les maîtres n’écoutent pas les valets.

Si le PCF ne se fait pas à nouveau respecter, il ne pèsera plus sur rien du tout.

Le PS doit négocier avec ses partenaires naturels, et nous sommes en théorie , le premier de ces partenaires, non pas pour des considérations électorales mais pour des raisons de politique générale, s’il entend réellement défendre les intérêts populaires.

Si le PS ne veut pas se plier à cette règle (qui n’est pas la notre, mais celle de l’intérêt général), nous serons en droit, nous devrons, dénoncer vigoureusement la grande responsabilité qu’il prend à sa propre faillite, à l’échec d’un rassemblement de gauche, et à la victoire de la droite.

Et donc au coup qu’il portera aux intérêts populaires.

Voilà ce que nos candidat-e-s et candidats devraient porter comme message.

Dans quoi ils devraient pouvoir investir leurs forces, leur belle énergie.

Le programme qui a été le nôtre à la présidentielle était un programme satisfaisant et populaire, peut être insuffisant d’un point de vue strictement communiste, mais très satisfaisant en termes de protection des plus faibles. Et l’urgence est là.

Notre programme est bien meilleur que celui du PS en tout cas, et sans comparaison avec celui de l’UMP, évidemment.

Nous devons porter ce programme. Notre programme.

Dans les villes, dans les campagnes, dans les banlieues, dans les usines.

Pour les salariés, pour les chômeurs, pour les ouvriers. Pour les vieux, pour les malades, pour les enfants. Pour les étrangers. Pour les jeunes, pour les précaires, pour les étudiants.

Pour la culture populaire, pour les intermittents. Pour nos emplois, pour la santé, pour l’environnement aussi, et pour l’éducation.

Pour tous ceux que le pouvoir en place va frapper encore plus durement dans les jours, dans les mois à venir.

Nous devons le porter d’autant plus urgemment que la réaction capitaliste est terrible mais surtout, aujourd’hui, immédiatement visible, et qu’elle nous offre donc, paradoxalement, une voie royale pour agir et faire réagir.

Entre mai 2007 et mars 2008, il y aura eu presque un an !

Un an de mesures antisociales, réactionnaires, et liberticides, à n’en pas douter.

Un an d’ultra-présidentialisme sarkozyste, féroce et brutal.

Un an de droite sectaire, raciste, élitiste, complètement inféodée au MEDEF.

Peut-être même notre pays aura-t-il été, à ce moment, déjà entraîné dans une guerre dont nous ne voulons pas...

Et nous nous priverions de combattre farouchement tout cela, en nous livrant pieds et poings liés à un parti centriste, au coeur de nos villes et de nos villages ?

Quelle erreur impardonnable nous ferions là.

Quelle faute nous commettrions à l’égard de celles et ceux qui ont besoin de communistes forts et droits sur leurs jambes, (y compris ceux qui ne savent pas encore qu’ils ont besoin de nous ) !

Non, aujourd’hui, notre programme n’a rien à voir avec le programme du PS.

Un programme dont la candidate de l’époque a reconnu elle-même qu’elle n’y croyait pas.

Qui a reconnu, après tant d’aberrations et d’errements anti-sociaux, que le SMIC à 1.500 euros ,ce n’était pas possible ( traduire : que le PS ne voulait pas prendre les dispositions nécessaires pour que cela soit possible) !

C’est aussi pour cela que l’alliance ne « va plus de soi » aujourd’hui.


3. L’argent est-il un bon argument?

Un dernier argument que l’on nous oppose parfois : l’argent.

La nécessité qu’a le Parti des indemnités des élu-e-s. Qui justifierait tout cela.

Il faut en parler, ce ne doit pas être un tabou, justement.

Cet argument des moyens financiers n’est pas faux, il n’est pas neutre, tant il est vrai que l’argent c’est un des nerfs de la guerre aujourd’hui (mais ce n’est pas le seul).

Mais cet argument est un mauvais argument aujourd’hui car nous sommes propriétaires, par exemple, d’oeuvres d’art inestimables qui ne demandent qu’à être vendues, par exemple, ou gagées.

Et je suis persuadée qu’il doit exister d’autres moyens propres à assurer notre subsistance.

Tant qu’à nous comporter en petits-bourgeois, allons y donc jusqu’au bout : vendons « les bijoux de famille », si cela nous donne l’autonomie financière qui permette de repartir de l’avant !

Cela ne me pose aucun problème de conscience, et je préfère mourir maigre et communiste, que bien-portant et compromis.


4. En conclusion : pour défendre vraiment les intérêts populaires, des listes communistes !

4.1. Le principe à poser : des listes communistes.

Je suis donc favorable à un principe de listes 100% communistes et anticapitaliste au premier tour, et à des alliances, programmatiques et organiques avec le PS au second tour si nous avons atteint les 5 % requis au premier tour, avec mise en application, par la suite, du programme en question (c’est à dire, passage dans l’opposition au PS si le programme n’était pas respecté , exactement comme ce qui dessine dans le gouvernement italien actuel).

Je suis favorable à ce que nous prenions le risque de perdre des villes nous-mêmes (sachant que nous pourrons aussi en gagner d’autres, exactement pour les mêmes raisons) .


4.2. Que chacun, PCF, PS et citoyens, prenne ses responsabilités.

Je refuse par avance que l’on vienne me dire que nous aurons fait perdre le PS et "fait gagner la droite".

Non.

Le PS se sera "planté" tout seul en se comportant de manière hégémonique et méprisante alors qu’il n’en a plus les moyens.

Le PS aura ouvert la porte à la droite tout seul en refusant de s’allier avec nous. Car aucun parti politique digne de ce nom ne peut accepter un accord qui signe sa perte.

Ce que nous propose le PS aujourd’hui, c’est un pacte léonin, qui va nous tuer.

Mais, quand on veut être hégémonique il faut l’être réellement.

Or le PS vit à crédit depuis des années, et c’est bien le PCF qui lui a offert, en grande partie, ce crédit, à nos frais, pendant trop longtemps.

Pour paraphraser l’ultra-Président, je dirais qu’il faut passer le PS au Karcher de la réalité. Ce qu’il fait, par la droite, nous devrions le faire, par la gauche.

La plupart des dirigeants du PS sont plein de morgue et de suffisance, et ressemblent plus à des golden boys de la City qu’à des représentants du peuple.

Le goût du pouvoir les appelle, mais le peuple aussi.

Où vont-ils choisir d’aller?

Jean-Luc Mélenchon, que proposes tu, toi qui critiques ton parti en permanence et qui te dis aux côtés des forces anticapitalistes (c’est bien ce que tu es venu nous dire à la fête de l’Huma, non?)

"Die Linke " française n’existe pas encore. Donc, où seras-tu en mars 2008?

Clémentine Autain, qui s’est récemment agacée sur son blog de la mollesse du PS, qu’elle dit vouloir faire virer « à gauche, maintenant », se présenterait-elle finalement sur une liste PS sans programme commun, ou sur une liste 100% communiste, avec ce que cela implique de risque de ne pas avoir de siège?

Pas de procès d’intention ici, mais juste une question : où seront-ils ?

Pour ma part, je ne peux plus me résoudre aux discours lénifiants qu’on entend sur ce sujet.

Je ne peux plus me résoudre à entendre que nous devons vendre la conscience communiste aux socio démocrates pour "protéger" les citoyens des méfaits de la droite capitaliste.

Non.

Nous devons prendre nos responsabilités (expliquer aux électeurs, les convaincre) et les citoyens doivent AUSSI prendre les leurs ( voter, et voter dans le bon sens pour EUX).

Il est temps que les Français sortent de l’adolescence politique.

Voter, ce n’est pas se choisir un papa permissif ou un père autoritaire.

Voter, c’est exprimer son choix de vie en adulte, décider de ce à quoi servent les impôts que l’on paie, du fruit de son labeur, décider de se protéger soi-même, par soi-même, à travers des représentants qui nous correspondent, et ne pas attendre un hypothétique destin.

Voter ,c’est s’émanciper et c’est une des dernières manifestations de liberté publique à laquelle nous ayons encore droit.

Par ailleurs, et je dis ça pour certains camarades, on ne fait pas le bonheur d’un peuple contre son gré, hélas.

Nous baissons les bras en privilégiant l’alliance électoraliste basée sur "l’échange de bons procédés" dès le premier tour, par le biais des listes communes.

Nous renonçons à faire valoir nos arguments et nos idées de communistes comme spécifiques et différentes de celle du PS.

C’est un tort car nous sommes encore différents.

Voici donc ma position sur le fond de cette question, et chacun-e est bien évidemment libre d’avoir la sienne, argumentée, et respectable.


Conclusion : nous voulons un référendum militant sur la question des municipales.

Je conclurai donc en disant que la moindre des choses, c’est que les militant-e-s soient consulté-e-s directement par référendum sur ce sujet, et c’est cela que je demande avant tout aujourd’hui.

Pourquoi?

C’est-à-dire, pourquoi ne pas s’en tenir aux représentations indirectes des Conseils départementaux et national?

Parce qu’il est bien possible que si de nouvelles élections de délégués devaient avoir lieu aujourd’hui, la "coloration" de ces conseils changerait probablement , dans un sens ou dans un autre d’ailleurs.

Il y a bien trop d’insatisfaction qui gronde pour que cela ne change pas.

Ce qui signifierait a contrario que les actuelles directions n’ont plus de légitimité.

Je sais parfaitement que ce type de consultation n’est pas statutaire (cependant, il pourrait le devenir...) mais il me semble que le congrès extraordinaire ne l’est pas non plus, tel qu’il se déroule et en dépit de ce que nous réclamons.

Je verrai donc assez mal qu’on m’oppose un légalisme de façade, parce que "nul ne peut alléguer de ses propres turpitudes" comme on dit chez les avocats.

Et puisque le leitmotiv de ce congrès de décembre c’est "pas de tabou, faisons du neuf" , alors, en voilà, une belle occasion de faire "du neuf" !

Par ailleurs, et enfin, à situation exceptionnelle, décision exceptionnelle.

A maints égards, la situation dans la quelle se trouve la France aujourd’hui est exceptionnelle, au sens propre du terme, puisque nous venons de subir un coup d’Etat feutré mais évident.

Aussi, et avec tout le respect du à nos camarades, je demande solennellement et très fraternellement à la direction nationale de prendre ses responsabilités de dirigeant et d’organiser au plus vite, et des dans des conditions transparentes, un référendum militant sur la question des municipales.

"Etes vous favorables à la constitution de listes exclusivement communistes au premier tour des municipales, avec, le cas échéant , fusion des listes communistes/PS au second tour? Oui ou non".

Il en sortira ce qu’il en sortira (je n’aurais pas la prétention de préjuger du vote de mes camarades) mais cela, au moins , aura été fait , et les contestataires n’auront plus qu’à se soumettre ou à se démettre, si la majorité tranche en faveur des listes communes dès le premier tour.

Souvenons-nous aujourd’hui plus que jamais, que la peur est la pire des conseillères…

Amitiés fraternelles

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Elodie.

Je suis globalement d'accord avec la lettre que tu présentes à la direction du parti, notre parti et à mon humble avis le seul qui avec LO et la LCR soit encore un peu marxiste donc républicain. et toc !

MAIS MAIS MAIS

Il me parait deux éléments extrèmement importants à bien noter et que tu sembles ne pas noter comme beaucoup d'autres d'ailleurs ! na !

D'abord la nécessité de bien définir ce qui fait l'essentiel d'un projet de gauche : une notion de société fondée sur la redistribution des revenus et des ressources de façon collective. La notion de partage comme fondement du lien social. Donc la pratique de la prise de conscience de l'interdépendance des acteurs sociaux et à fortiori tout acteur social est acteur économique.

Il m'apparaît en effet que par effet de matraquage idéologique plus personne ne prenne le temps et la patience et la précaution de bien redéfinir ce qu'est "la gauche" et de bien cibler ce qui caractérise l'ennemi de droite et qui permettrait de montrer que la droite actuelle n'est pas républicaine mais anarcho-individualiste-égoïste, en un seul mot, associale, ou même en fait, antisociale.

Car la droite c'est le pourquoi il faut faire table raze des divisions !

La droite c'est la mort de la république ! Car c'est un projet de société d'exploitation des exploités au pofit d'une minorité et par justification d'une croyance en des valeurs d'orgueil individuel : "Je peux tout si je veux", c'est l'attitude du chef ignoble qu'ils se sont choisi, c'est la loi du plus dominateur par esprit d'exploitation malhonnête et malintentionné à l'égard de tout prochain.

cette droite n'est ni judaïque ni chrétienne au sens biblique, car la bible exprime aussi un projet de société fédérative et tribale à la racine, donc collective et non pas individualiste au sens égocentré du terme : rappellez-vous la colère de moïse brisant les tables de la loi sur le veau d'or. Or le veau d'or est de nouveau ce qui fait rêve ce peuple de droite en y réunissant dans une propriété commune de désir mimétique et de jalousie larvée tous les antagonisme sociaux économiques. Ils ont oublié ce qui fait leurs racines réelles, leur vécus quotidien hypnotisés par l'or, la soif de la possession, le rêve de capitalisation à la porté"e de chacun : tous petits propriétaire de leur misère. Or ce n'est qu'illusion dévastatrice des économies comme des liens sociaux. D'où la tendance de cette droite immorale à se rapprocher de malades identitaires se cherchant des justifications ethniques voir génétiques, des origines justifiant leur domination sur un capital et un territoire, le capital étant humain avant d'être pécunier, celui de la race !

Il faut donc affirmer comment et par quoi cette droite n'est pas républicaine. Elle n'est pas républicaine car elle est obscurantiste,reléguant l'instruction à un gadget d'acquisition technique juste bon à la consommation et aux geste de production rendu minimaliste par la disparition du travail humain traditionnel au profit de la mécanisation et de l'automatisation, valorisant les investissements par efficacité de retour financier.

Si elle nie la valeur de l'instruction, elle nie le sens de la liberté d'expression, la liberté de conscience comme de construction culturelle.

De même cette droite nie les valeur de solidarité exprimés économiquement, légalement et culturellement au sens de la participation de chacun à la vie de la nation ou de tout groupe social et donc elle nie les valeurs construisant le concept du rôle fédérateur de l'état redistributeur des ressources comme des richesses et des revenus.

C'est en ce sens qu'il devient nécessaire de redéfinir ce que sont d'abord les valeurs républicaine puis les valuers de gauche républicaine et enfin rappeler ce qui nous distingue en tant que marxiste : notre méthodologie de regard, d'analyse autant que notre projet d'état social.

Car il me semble que ce n'est pas en ressassant des débats électoraliste et de stratégie politicienne que l'on arrivera à faire prendre conscience de la gravité de la situation tant aux militants souvent démoralisés, parfois déboussolés, souvent ayant eux-mêmes perdus de vue certaines racines philosophiques comme certaines pratiques méthodologiques d'analyse.

Ensuite il y a un élément radicalement technique qui fait la déconfiture des partis républicains authentiques de ce pays comme de beaucoup d'autres pays : la diffusion de l'esprit de consummérisme par les effets pervers des facilités fausses de vie décadante du capitalisme marketé ont fait que le peuple a perdu toute identité de classe et qu'il est complice de sa propre exploitation par les classes possédant les moyens de production et de diffusions des richesses et ressources de ... la planète !

Le peuple s'identifie de façon hypnotique aux valeurs de domination d'autrui de la droite : ce que j'observe dans les banlieux "pauvres" de villes comme brest, paris, ou rennes que je connais, c'est le mépris du "pauvre" pour le plus pauvre que lui : les nouveaux bouc-émissaires du "pauvre" sont, le rmiste, le chômeur, l'étranger... Ben si ! Ses rêves sont d'avoir, de possèder surtout d'avoir la fierté d'avoir comme preuve de pouvoir, une grosse voiture "de riche", sa maison de maçon, son appartement même en "hash elle aime", son grand écran plat à cristaux liquides pour regarder le sport spectacle faisant l'apologie mondial des valeurs de sectarisme nationaliste les plus basses... Alors le smic à 1500, et pire encore, la revalorisation des ass et du rmi se sont des trucs que les pauvres trouvent scandaleux ! Car ça remet en cause leur espour de toujours trouver plus misérable à pouvoir dominer qu'eux !

Je ne veux pas dire qu'il faille revoir ces ambitions là ! non bien au contraire ! Je pense qu'il faut marteler quelles sont les valeurs radicales de vie en société, de rappeler ce que sont les réelles circonstances économiques mondiales : une population croissante en déséquilibre à l'égard des capacités de ressources vivrières de la planète non extensibles et insuffisantes et donc une nécessité ABSOLUE de concevoir toute économie comme système de distribution collective des ressources, des revenus et des acquis, le développement des système de recyclage comme le retour au non consummérisme et à l'essentialisme des production comme des consommations.

Il faut donc parteler combien la droite ment sur tous les chiffres les données les plus diverses par lesquelles elle entretien son pouvoir de séduction de de désir de consummérisme comme de capitalisme.

Il faut marteler, non qu'il y a une alternative au capitalisme, mais QUE LE CAPITALISME, C'EST LE MAL.

Il faut revoir le discours de présentation et de soutien de cette ambition et moraliser ce qui ne l'est plus car les gens n'ont plus honte d'être malintentionnés à l'égard d'autrui. Ils justifient par leur condition de misérables la misère pire qu'ils souhaitent à d'autres, plus misérables qu'eux : en ce sens ils reproduisent et renforcent les valeurs de la bourgsoisie dont ils sont les valets dociles. D'ailleurs tout est fait pour qu'ils s'identifient aux histoires de succès individuels à travers les publicités, les jeux télévisés, les émissions radiophoniques et télévisuelles, les magazines de bêtification de masse....le ridicule est par exemple la proposition démagogique qui leur est faite de devenir propriétaires de leur hlm qui tombera en ruine très vite faute de moyens financiers nécessaires à son entretien etc...

Les deux éléments importants idéologiquement mais aussi en stratégie de communication me paraissent être :
-la nécessaire redéfinition de ce qu'est la gauche et le ciblage de la droite antirépublicaine.
-la prise de conscience que le peuple s'identifie aux valeurs immorales de la droite individualiste égoïste antirépublicaine.

En conséquence

La lutte contre l'outils et le média et ses contenu de la télévision me paraît être une lutte contre la méthode de séduction et d'endoctrinement du capitalisme : débarassez-vous de vos téléviseurs que diable !

Il y a mieux à faire partout ailleurs !

Le débat refondateur me paraît absolument incontournable et ne sera possible que si l'on se libère des fausses informations qui nous sont imposées par les médias comme incontournables de sorte que nous n'ayons pas le temps et l'esprit à la construction.

La nécessité de relancer une sorte d'université militante marxiste et ethnométhodologique de construction culturelle pragmatique au sens de méthode socratique me paraît indispensable et c'est en ce sens aussi que je propose ma résistance généreuse.

Anonyme a dit…

Salut tout le monde,comme je l'ai déjà dit la lettre d'Elodie me plait énormément,elle est nette,précise et percutante.La réponse de griffebleue n'est pas mal non plus,finalement vous n'êtes pas loin d'être d'accord.Et vous êtes sûrement un bon nombre de camarades à penser de cette façon.Aussi je me dis que si vous faisiez une lettre comme celle-ci en commun cela aurait ,peut-être, plus d'impact.
Les camarades donnent leur approbation sur ce blog,sur bellciao..etc c'est bien mais cela s'arrête là,alors qu'avec un "tir groupé"ils(les dirigeants)se sentiraient peut-être plus obligés d'en tenir compte.
Cela dit c'est de toutes façons très bien car ils ne sont pas sans en avoir connaissance et si ils le veulent vraiment c'est assez clair.

Fraternellement à toutes et tous.
François.

SAd___ a dit…

Hello Paul ;-)
Je trouve que tu dis bien quand tu dis :" ...marxiste et donc républicain" ! L'inverse n'est pas vrai !
Quand à la necessité de "bien définir La Gauche", ..là je reste perplexe !
En effet, de La Gauche, il ne me chaut, il ne m'en chaut guère !
Ou peut-être que si (aprés coup !), "il faut s'en débarasser !"
C'est ainsi en tout cas que je lis cette jolie lettre de mon Elodie préféré !
Pour aller de l'avant, il faut arréter les compromissions, et faire lever le brouillard.
Concernant "la lettre" justement,je pense qu'étant donné la "situation du PCF", "Les Batailles" seront locals ! AU pire au niveau fédéral ! il faut en tenir compte pour enfoncer "les bonnes portes !" les blogs, les mels, ..., nous permettent cette "organisation en réseau" nécessaire pour faire progresser la lutte et le PCF.
Bises

Simba a dit…

bonjour à tous,
Elodie, tu te souviens de l'échange un peu vif que tu as eue avec Nose de Champagne. Et bien sur son blog, il reprend mot pour mot , ta proposition concernant les municipales et appelle à un vote. Comme quoi!!!
Pour ma part , je ferais une remarque. C'est impossible de constituer des listes 100% communiste partout en France. En effet, sur 36000 communes, il y en a au moins 35000 où nous ne le pouvons pas , par manque de militants et surtout de militantes. C'est regrettable mais c'est ainsi.
Et puis je m'interroge sur cette position! N'est ce pas donner raison à ceux qui au PS militent pour des listes sans le PC?
En dehors du problème financier, quelles influences auront nous, si nous ne sommes pas représentés au Conseil Municipal, même pas dans l'opposition ?
Celà étant dit, il faut être ferme sur nos convictions.Ne pas accepter d'accord au premier comme au second tour si le projet municipal ou le positionnement des socialistes locaux est incompatible avec notre sensibilité communiste (% de logements sociaux, défense du secteur public, être résolument contre les PPP et le TCE....). Je le dis franchement, ma réflexion n'est pas achevée.
Cordialement,
simba

Anonyme a dit…

Pour répondre à Sad et au silence des agneaux... j'aime beaucoup Hannibal et son esprit m'inspire !

Je pense en effet qu'il est nécessaire de définir ce qui distingue bien les différents ensembles.
La droite réublicaine classique avait en effet un projet de société social, qui n'est pas le notre, dans lequel les individus sont tous égaux devant les lois, dans lequel ils ont le droit d'expression de leurs identités, l'accession à un emploi en fonction de leur compétence et une gestion sociale assurant une solidarité sociale à l'égard de la santé, de l'eau, de l'énergie. Cette droite avait pour références, entre autre un certain projet social chrétien.

Ce qui la différencie de la gauche c'est qu'elle conçoit la société radicalement comme organisée selon des hiérarchies de mérite, sociaux, capitaliste et corporatiste ou professionnel. L'organisation sociale selon des hiérarchies me paraît un des fondements radicaux de la droite républicaine classique. Et un des éléments sur lesquels nous ne sommes pas d'accord puisqu'au contraire nous constatons ces hiérarchies de classes et considéront que la solidarité sociale, les identités sociales ne doivent pas être fondées par des principes de hiérarchie, mais de nécessités, de contingeances relationnelles, d'interdépendances économique : le capitale part d'une analyse économique de la société et d'une analyse comptable de l'entreprise dans ses premiers chaitres !

Je pense qu'il faut retourner à des débats fondateurs sur ce que nous sommes comme sur ce que l'ennemi est.

Car la nouvelle droite est bien pire que la droite classque qui n'était pas radicalement antisociale.

Il me semble nécessaire et incontournable de retrouver des fondements moraux afin de faire prendre conscience de réveiller les consciences morales des masses populaires hypnotisées et fascinées par cette droite anarcho-individualiste égoïste dont le chef lui-même se caractérise par une instabilité idéologique, une incohérence des discours sauf si l'on reconnait que ses discours ne sont motivés que par l'orgueil égoïste démentiel.

Quant au débat de savoir s'il faut ou non faire des listes si et ou ça ! Mais dans la pratique nous ne sommes pas pour la plus part assez nombreux pour faire aucune liste avec qui que ce soit : réveillez vous !

Les gens se moquent radicalement de ce que nous sommes car ils ne voient, pas complètement à tord, que de pauvres bougres isolés se quereller pour des questions vaines de stratégies électoralistes. Car vous ne dites rien qui fasse rêver d'être quelque chose.

Alors que l'innommable et le néocapitalisme financier parlent d'être plus riche que le voisin par soi-même sans rien devoir à personne et en écrasant de plus miséreux que soi.

Eux font rêver par le plus malsains de se qui peut traîner dans le désespoir.

La plupart d'entre vous ne font que répéter les mêmes vocables usés jusqu'à la corde aux relans guerriers (luttes et combats ! moi je parle de construire, d'observer, d'analyser, d'expérimenter, de communiquer sa nudité, c'est à dire ses mains et son coeur !), alourdies des mêmes adjectifs : pour être de gauche il semble suffir de dire les mots anti capitaliste ou même capitaliste et social, sociaux... et c'est marre !!! Les gens n'en n'ont que fouttre : les nana s'inquiètent de l'augmentation des prix mais leurs mecs, ces boeufs ne sont préoccupés que des résultats des équipes nationalistes en sport spectacle.

Alors si : redéfinir ce que c'est que la gauche et la droite me paraît important. Moi je propose mes définitions et je propose mes idées de résistance généreuse au système culturel de destruction de la planète.

Je suis certainement naîf d'espérer un débat complice et je fait certainement sourir par mes aveux de solitude et de dépression de pauvre type dont la vie est foutue par le chômage. Mais je le fais quand même parce que cela me paraît riche à échanger et que le reste m'emmerde à chier.

Je pense donc que le travail du discours va de paire avec le travail de stratégie idéologique, qu'il faut donc commencer par faire la révolution entre nous dans nos moeurs de communication, oser dire merde con cul et ne plus être de petits bourgeois transi de crainte de malséance se fouttre des baffes pour se sentir quand il faut sentir ses limites et ne plus applaudir émerveillé à la danse de salomé mais danser avec elle et lui mettre la main aux miches !

Bon y'en a un qui roule là ?.. j'ai du carton pour le filtre...

Je pense qu'il faut retourner aussi à une révolution psychédélique et se débarrasser de toute façon de cette direction qui ne branle rien que des calculs d'apothicaire ruiné : a-t-on réellement besoin d'eux pour être un parti ?

Anonyme a dit…

Salut Paul,je n'arrive pas bien à saisir commment tu en arrives,Sad aussi, à la conclusion :"marxiste donc républicain"?J'avoue ne pas comprendre ,pour moi le marxiste se bat contre les institutions alors que le républicain se bat avec les institutions.Un peu comme Nietzsche et rousseau,non?

Par ailleur tu dis ,à très juste titre, que la droite actuelle n'est pas républicaine.Mais Paul les autres droites,ou gouvernements de droite,ne l'étaient pas plus, elles n'avaient pas les coudées franches comme cette droite innommable les actuellement.
Un exemple:vers la fin des années 50 début des années 60 la communication téléphonique nationale illimitée est à 70centimes de FRANC.le gouvernement décide,de manière assez arbitraire,de passer le coût à 75cts de franc soit une augmentation de 5cts de franc(moins de 1 centime d'€)24 à 48 heures plus tard des millions de travailleurs(euses)sont en grève générale et le pays est bloqué.La réponse du gouvernement ne se fait pas attendre :retrait de la loi(ou projet)et TOUTES les heures de grèves sont payées à 100 pour cent.Tu imagines si ce même gouvernement avait osé toucher à l'école laïque?Cela étant si il avait pu le faire il ne s'en serait pas privé,mais il y avait une très forte opposition qui est devenu ,petit à petit ce qu'elle est aujourd'hui,maleureusement.
A cela tu ajoutes le fait que l'on s'éloigne de plus en plus dans le temps de la dernière guerre mondiale avec une mémoire collective de moins en moins entretenue et tu as,de mon point de vue, l'explication de pourquoi la droite est de plus en plus anti-républicaine.Forte de sa liberté d'agir la droite est toujours plus à droite et si rien ne bouge,ce n'est pas fini.
D'ou l'utilité de construire ,ou reconstruire, un grand parti de la classe ouvrière,un parti communiste.Je pense que cela se fera mais que ça risque d'être long et pendant ce temps là...Mais gardons espoir et battons nous.
Fraternellement à tous et toutes.
François

Anonyme a dit…

Pour régpondre à françois sur l'idée de marxiste donc républicain.

Cette remarque se fait à l'égard des fondements idéologiques. Pas EN REGARD de l'histoire pratiquée par des gouvernements. Car de même que nous avons des problèmes avec notre direction qui prends des mesures stratégiques qui, à de nombreux points de vues, sont débatus et contestés, donc qu'il y a un décalage entre la base et la direction, il y a donc des décalalges entre l'idéologie de référence, motivatrice du militant et la pratique des directions, il y a donc autant sinon plus de décalages entre l'esprit, l'idéologie des gens de droite et la pratique des gouvernements de droite qui, autre caractéristique de la droite, sont des récupérateurs de l'esprit des gens de droites, pas vraiment militants, récupérateurs au service des manipulateurs du grand capital financier. Autre exemple de ce qui a fait disparâitre une grande partie de nos sympathisants les trahisons pratiquées par des gens comme Rocard et Jospin une fois qu'il ont été chefs de gouvernements.

Par ailleurs, je me pose sincèrement la question de savoir, au vue des décalages entre les espoirs des militants communistes et des symphatisants au communisme et les actions orientées de la direction du parti communiste, quelles sont les réelles intentions et qui sont les gens de la direction de ce parti. 'Ya des gens là dedans dont j'aime bien de nombreux discours... Mais il faut aussi reconnaître que depuis pas mal de temps, ils me déçoivent, honteusement pour certains !!!

Pour en revenir à ta question, le marxiste est forcément idéologiquement en accord avec les bases de la république, je dirais que la république est un sous-ensemble de l'ensemble idéologique du marxisme.

Alors que l'esprit de la république peut être pratiqué et a été forgé par des non marxistes.

Par ailleurs ta remarque suivante est intéressante. Du fait de sa position circonstancielle de contestataire ou d'opposition à la droite en générale au pouvoir dans notre pays dont le peuple petit bourgeois est majoritairement et dans le temps généralement de droite, le marxiste conteste ou résiste aux lois et aux institutions. Alors que pour les mêmes raisons pratique le républicain classique est avec les institutions.

Idéologiquement le marxisme propose d'organiser la société et cela ne peut se faire qu'avec des lois et des institutions : donc une fois au pouvoir le marxiste agit avec ses institutions.

C'est en ce sens que j'ai choisi le parti communiste qui ne refuse pas d'utiliser les institution pour agir dans un sens marxiste : car les institutions sont des outils dont il s'agit d'orienter l'utilisation.

Anonyme a dit…

Oui, euh, bon, je me suis trompé dans mon schémat donc ici je fais un rectificatif de la plus haute et catastrophique importance : le sort de l'humanité en dépend.

C'est en fait le marxisme qui est un sous ensemble des idées républicaines car il existe des idées qui ne sont pas marxistes mais républicaines quand même et les idées marxistes sont forcément républicaines.

ça fait un schémat avec une petite patate marxiste dans une grande patate républicaine.

Si on considère que il y a des idées marxistes qui ne sont pas républicaines, alors les deux ensembles ont simplement une intercection : ça ferait un schémat avec deux patates ayant une partie en commun.

voilà, après ont peu méditer sur les fondements de la répubique et se demander par exemple si l'esprit de la république est le même partout car ce n'est effectivement pas évident.

Bon, moi, je pensais au modèle républicain français.

SAd___ a dit…

A te lire Paul mon compagnon, je serai de …Droite !?
En effet, je suis pour une société où les individus sont égaux (devant la loi) !
« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ! » Jean de La Fontaine
Je suis pour « l’accession à l’emploi en fonction de (leur) sa compétence » Et non, en fonction de « son réseau » ou de la binette que tu te portes !
Evidement, je suis pour que notre société garantisse l’accès aux savoirs !
Je suis bien sûr pour que ma singularité (mon expression) soit respectée et même garantie.
….
En effet, de La Gauche, il ne me chaut, il ne m'en chaut guère !

Pourquoi Paul mon compagnon, ne proposes-tu que « du carton, …). Tu aurais pu (écrire) proposer « du super bon, de l’extra, … !).
Nous sommes des géants, …, c’est le pouvoir qui nous veut tristes et à genoux !

Hello François, « je n’arrive pas à comprendre …Marxiste et donc Républicain, … » !
On peut (avec bonheur) reprendre les propos d’Alain :
«Je voudrais qu'on lise la République de Platon (...) pour apprendre l'art de se gouverner soi-même, et d'établir la justice à l'intérieur de soi (Alain, Propos, 1910, p. 71). ».

Sinon, les compagnons, je viens de prendre mon croissant matutinal, et voilà +5 cts, pas grand-chose donc, …cela ne fait que prés de 9% d’augmentation :(

Je vous embrasse, comme je vous aime