lundi 2 avril 2007

DISCOURS BERCY 1er avril 2007

LE voici in extenso avec les passages auxquels vous avez échappé ;-)
Quel beau meeting! nous étions si nombreux et si unis, et Marie George a été formidable!
Bien fraternellement à toutes et tous - Osémy


"Chers camarades, Chers amis,

Intervenir sur le plateau « liberté de pensée et de création » quand il faut parler de politique ne doit rien au hasard.

Car parler de politique, c’est parler de créer. Créer les conditions qui permettent une liberté de pensée réelle.

Cette liberté de penser, elle nous est aujourd’hui fortement contestée.

Il est question, dans cette élection, cruciale, ni plus ni moins que de choisir ce que vous voulez, pour vous, et pour ceux que vous aimez et que vous voulez protéger.

Voilà la question aujourd’hui : la Liberté ou l’aliénation ? L’Homme libre ou l’esclave ?
La liberté, notre liberté, est en danger.
Les conditions économiques et sociales parfois dramatiques dans lesquelles vivent aujourd’hui trop de nos concitoyens, des conditions qui nous font vivre au rabais, des conditions qui nous font survivre pour certains, ne favorisent pas la liberté.

Car, comment être libre lorsque la fin du mois commence le 15 ? Comment être libre lorsqu’on ne peut pas espérer faire des études satisfaisantes ? Comment être libre lorsque l’on a peur, en permanence, de perdre son emploi ?

Pas un jour ne se passe sans que l’on nous rebatte les oreilles du « vote utile ».
Mais parler de vote utile, cela signifie donc qu’il y aurait un vote inutile.
Est-ce là un bon principe pour une démocratie ? Y aurait-il des voix qui ne méritent pas d’être entendues ? Y aurait-il des problèmes qui ne méritent pas de solution ?

Qu’est ce donc que ce moutonnage auquel on nous incite ?
Est-ce cela que nous voulons ? Un pays de citoyens assez peureux, assez malheureux, pour n’avoir plus qu’à les faire marcher à la cravache ? Marche ou crève ?

Non, camarades, citoyens, dans une démocratie réelle, tous les votes sont utiles.

Et ce n’est pas à nous de payer les renoncements, le manque de courage ou les ambitions personnelles de certains candidats !
Ne nous laissons pas berner.
La théorie du vote utile et son avatar, celle du « 3ème homme », ont été construites de toute pièce pour légitimer un fait somme toute classique en politique : les candidats qui ne savent pas convaincre leurs électeurs sont éliminés.

J’ouvre ici une parenthèse, et je fais appel à votre mémoire :
Souvenez vous, c’était en 1981. Une élection présidentielle.
10 candidats déjà.

Au premier tour, ni un RPR à 15% ni un parti communiste à 18 % n’ont empêché Giscard et Mitterrand d’avoir chacun environ 25% des voix et d’être ainsi au second tour.
Mieux, c’est même un parti communiste à 18 % qui a finalement permis la victoire du candidat socialiste.

Le 21 avril 2002 n’est pas le 11 septembre de la politique française qu’on veut nous faire croire.
Le pouvoir politique n’est pas une offrande que nous devrions déposer aux pieds des candidats comme s’ils étaient des divinités !

Le pouvoir politique est notre pouvoir, que nous déléguons temporairement à celui ou à celle qui nous inspire le plus confiance, pour prendre soin de la chose publique et de la paix sociale.

Notre candidate, Marie George Buffet, est aujourd’hui la seule qui se préoccupe plus de nous que d’elle même.

Car c’est la seule à oser replacer la politique là où elle n’aurait jamais du cesser d’être, c’est à dire entre nos mains.
Entre nos mains d’ ouvriers, entre nos mains d’enseignants, entre nos mains d’artistes, entre nos mains de chômeurs…Entre les mains du peuple.
C’est la seule à oser dire que les profits honteux des trusts capitalistes nous privent chaque jour davantage non seulement du nécessaire, mais aussi de nos droits et de nos libertés.

C’est la seule à proposer non seulement un programme, clair, cohérent, courageux, mais aussi un projet. Un projet de société pour le plus grand nombre, et pas seulement pour quelques-uns, enfin !

A certains, qui, désorientés, ont pu confier leur voix à Le Pen par lassitude ou par dépit, nous voulons dire que leur désespoir, leur perte de confiance parfois légitime dans la classe politique ont été compris, et qu’un autre choix est possible pour exprimer leurs colères. Que pour cela, il n’est pas besoin de haïr son voisin.


Mais c’est vrai que, du haut des collines de Saint-Cloud, on voit bien mal ceux que Raffarin, le collègue de Nicolas Sarkozy, appelait « la France d’en bas ».

La haine et l’exclusion ne sont pas des projets de société.

D’autres encore pensent confier leurs voix au candidat de l’UDF, en se disant que c’est un « moindre mal ». Mais l’UDF, mes amis, nous, nous le savons, c’est la droite! De qui François Bayrou tient-il ses quelques sièges ? Avec qui a t il gouverné ? La droite.
La droite de Nicolas Sarkozy! La droite qui exploite, la droite qui méprise ceux qui la font vivre, la droite qui divise. La droite qui désunit.

Qui est LA candidate de la gauche aujourd’hui ? La gauche des combats, la gauche du courage ? C’est Marie George Buffet.
Camarades, citoyens,
Le 22 avril, nous aurons une clef entre les mains, une clef pour ouvrir les menottes que l’on nous a passées aux poignets depuis des années.

Cette clef, c’est un bulletin de vote avec le nom de Marie George Buffet.

Ne vous trompez pas.

Sur le calendrier, le 22 avril, c’est encore et toujours avant le 6 mai.

Ne baissons pas les bras ! Ne nous faisons pas voler notre voix !
Quand la gauche gagne, c’est nous qui y gagnons !

Et le 22 avril, pour retrouver la liberté, pour la paix sociale et la concorde civile, pour vivre mieux, nous voterons Marie George Buffet!"

6 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai comme qui dirais un "déjà lu"...
;)

Hier, en toute sincéritude, ce fut grandiosesque !
Et la Louve n'y fut point pour peu !
:D

Brunz

Anonyme a dit…

Je n'ai rien manqué belle brune, j'avais cru que tu allais soulever la tribune et tout casser...

Joli coup de patte chère Louve !

q;D

Esteban

Anonyme a dit…

Ça y est ! c'est foutu pour moi !! ;-(
En plus de BRunz... v'là l'Esteban qui rapplique...

"ENTÂO... ESTOU FUGIDO " !! ;-D
(traduc : "Alors... j'suis foutu"!)

Ne me reste plus... qu'la tendresse... Bordel !"
Viens, ma Louve... cette tendresse est au fond d'mes neurones... la-sens-tu ?... sous mes doigts ?

R . B - 'fier comme Hartaban'... de t'avoir SENTIE... LE PREMIER !
Te amoooooooo ! te quero !!

Ton ROM BENVENUTO... alias... R . B

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Anonyme a dit…

on s'en fout de monsieur le loup
c est pas lui qui fait vibrer les foules
c'est toi la louve
et si monsieur le loup est jaloux
c est qu'il n'a rien compris a ton message et a l 'espoir que tu donne aux gens
donc c'est pas grave
le combat ne se fait pas sans larmes

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.