Bon ceci est un petit coup de gueule parce que j’en ai ras les couettes (oui, en ce moment, j’ai des couettes - et alors?) de lire y compris sur des sites "de gôôôôche" l’énorme mensonge, bêtise, je ne sais pas comment l’appeler, implicite ou explicite que :
"On a la récession parce que c’est la crise"- et on a "le chômage par ce que c’est la récession", et donc in fine "on a le chômage et la merde parce que c’est la crise".
Bref, que ce qu’on vit, ce serait la faute "à pas d’chance", ce serait une "dérive du système".
En tout cas, ce ne serait pas "la faute à quelqu’un en particulier", ah ça non ma bonne dame !
Ben si pourtant, c’est "la faute à" une classe en particulier, et notamment au "haut du panier" de cette classe, la classe de ceux qui sont propriétaires des moyens de production, la classe de ceux qui n’ont pas besoin de vendre "leur force de travail" pour vivre.
La classe des capitalistes, des bourgeois, des patrons, des actionnaires.
La réalité de cette "crise", elle est pourtant simple : les profits, les gros vont en faire ENCORE PLUS, et les petits, ENCORE moins.
J’aime pas me raccrocher à de "vieux trucs" en permanence, mais parfois faut faire simple : Marx, Engels, et sur ce coup là, Lénine "Impérialisme, stade suprême du capitalisme" ( oui, oui, je sais ça fait mal au fondement à certains, mais c’est pas Cohn-bendit qui l’a écrit, ni François Mitterrand ni Robert Hue, que voulez-vous, les gens sont méchants...).
C’est pas politique pour le coup, c’est économique, mathématique, logique. Un constat dicté par la raison et l’observation.
Quand tu gagnes 100, tu fais tout, non seulement pour continuer à gagner 100, mais même, si possible, gagner 110. Regardez, nous, salariés, on fait pareil, non?
D’ailleurs ces derniers temps même, les capitalistes les plus acharnés (Minc, Attali etc) ont été forcés de reconnaître partout la validité des analyses économiques marxistes ! C’est dire.
La réalité exacte, c’est que l’axe du monde se déplace, parce que les capitalos doivent continuer de se remplir les poches et si possible "toujours plus" , et que, cette fois ci ça y est, la vague capitaliste industrielle, dont nous attendions toutes et tous qu’elle continue à nous donner ses miettes, (et c’était humain), se déplace encore plus et quitte l’Europe et une partie des USA - mais sans blague, vous croyez encore que le monde s’arrête à nous? Je veux dire "Nous les blancs occidentaux"?
Et c’est une volonté, pas un "accident de la crise". Et c’est un choix politique, économique et philosophique, ça.
Quand un patron décide de ne pas augmenter ses salariés pour la 5ème année consécutive mais qu’il augmente chaque année les bénéfices qui vont dans sa poche, c’est pas un "accident", c’est un choix.
Et là, c’est ce qui se passe.
Soyons sérieux, il y a encore tellement de pauvres gens à exploiter dans le monde (dont, d’ailleurs, le niveau de vie s’élèvera aussi par le bénéfice de ces mêmes miettes qu’on a ramassées nous, scrupuleusement, arrachées à la force de nos luttes, pendant un siècle et demi) , pourquoi se priver quand on peut se gaver?
Alors ok, pour nous pauvres prolos qui ne sommes pas "citoyens du monde", on peut éventuellement comprendre (et je le dis sans rire ni persifler) que le monde s’arrête à la porte de notre pavillon de Béchicourt-les- Douez acheté trop cher à crédit, qu’on regarde aujourd’hui les larmes dans les yeux et sa lettre de licenciement à la main, ou au mieux, à quelques villes d’Europe qu’on aura visitées en voyage organisé à 68 ans, péniblement payé avec des sous économisés toute une vie de labeur.
Mais les capitalistes, eux, contrairement à ce qu’ils revendiquent parfois, ils n’ont pas de patrie, pas de Nation, ou plutôt ils n’en ont qu’une seule : LEUR POGNON. Et leur pognon il est partout, partout où ils peuvent se rendre en quelques heures de jet. Partout où il y a un Hilton. Partout où on a une connexion Web en Wi Fi....
Ils n’appartiennent à aucun peuple que LE LEUR.
Ils iront vendre des esquimaux aux martiens et ils feront bosser les vénusiens, un jour, s’ils en trouvent ! Un jour, ils vendront même la terre que certains habitants de pays d’Afrique utilisent pour se faire des galettes afin de pas mourir de faim.
Aujourd’hui ce sont les Chinois par exemple, qui vont faire des courses de luxe dans les quartiers chics, à côté de la grande Muraille. Ils achètent "français" ma bonne dame, du "luxe français" mais oui mais oui !
Le chômage, la misère, la merde dans laquelle on s’enfonce chaque jour davantage, et qui va nous frapper de plus en plus durement, ce n’est pas "la CRISE".
C’est la VOLONTÉ HUMAINE QUANTIFIABLE ÉVALUABLE DES SALETÉS QU’ON APPELLE CAPITALISTES, BOURGEOIS.
LES VRAIS, hein, PAS LES CHARLOTS DE PATRONS DE PME QUI ONT TOUT HYPOTHÉQUÉ, Y COMPRIS L ’AVENIR DE LEURS GOSSES SUR 4 GÉNÉRATIONS POUR POUVOIR "JOUER AU PATRON" AVEC 5 SALARIES. ET QUI SE FERONT (SE FONT DÉJÀ) FOURRER PAR CES MÊMES GROS SANS COURONNES NI LARMES - ET LEURS SALARIES AVEC !
Attention, ces "patrons" là, ceux des PME à 5 ou 10 salariés, dépendants à 1000% des grosses boîtes du CAC 40 ou d’ailleurs, dont ils sont devenus, par la sous-traitance, de serviles esclaves complètement dépendant, quand je les appelle "charlots", je pèse mes mots, mais je le dis avec une certaine affliction, et je pourrais aussi bien les appeler "imbéciles", aveugles", sans les plaindre non plus, car ils n’auront que ce que leur égoïsme et leur étroitesse d’esprit leur aura apporté finalement...
Et en plus, leurs déconfitures ( réelles, la plupart du temps) servent de paravent aux affaires florissantes des gens mondialisés. BRAVO !
Au lieu de miser sur Parisot et le MEDEF, leur banquier, et tant d’autres, ils auraient mieux fait d’ouvrir les yeux et de voir que leurs vrais alliés c’étaient bien leurs salariés. J’espère que la casse aura au moins servi de leçon à certains sur ce point. M’enfin bon...
Allez, à plus.
LL
Nb : y’en a marre qu’on colporte la propagande capitaliste jusque dans les rangs des organisations ouvrières et de leurs (rares) médias.
Y A UN TRUC SIMPLE QU’ A PAS BOUGE contrairement à ce que disent de petits (tout petits) malins :
LE CAPITALISTE, PAR NATURE, LUTTE CONTRE LA BAISSE TENDANCIELLE DU TAUX DE PROFIT.
CHERCHEZ " L’ERREUR" dans 90 % des raisonnement "de gôôôôôche" aujourd’hui.
3 commentaires:
je cite : "LES VRAIS, hein, PAS LES CHARLOTS DE PATRONS DE PME QUI ONT TOUT HYPOTHÉQUÉ, Y COMPRIS L ’AVENIR DE LEURS GOSSES SUR 4 GÉNÉRATIONS POUR POUVOIR "JOUER AU PATRON" AVEC 5 SALARIES. ET QUI SE FERONT (SE FONT DÉJÀ) FOURRER PAR CES MÊMES GROS SANS COURONNES NI LARMES - ET LEURS SALARIES AVEC !
Attention, ces "patrons" là, ceux des PME à 5 ou 10 salariés, dépendants à 1000% des grosses boîtes du CAC 40 ou d’ailleurs, dont ils sont devenus, par la sous-traitance, de serviles esclaves complètement dépendant, quand je les appelle "charlots", je pèse mes mots, mais je le dis avec une certaine affliction, et je pourrais aussi bien les appeler "imbéciles", aveugles", sans les plaindre non plus, car ils n’auront que ce que leur égoïsme et leur étroitesse d’esprit leur aura apporté finalement...
Et en plus, leurs déconfitures ( réelles, la plupart du temps) servent de paravent aux affaires florissantes des gens mondialisés. BRAVO !"
c'est très juste et ça dure depuis la seconde moitier des années 80 !
le pire c'est que y'en a plein parmi eux qui se disent patrons de gauche ! putain !j'en ai subi quelqu'uns ! quand ils vous licencient, ils se forcent à avoir la larme à l'oeil en vous disant "toi au moins t'auras droit au chômage"...
ensuite ils se paient des coach ! là c'est la plongée dans la pseudo-science du management du self-machin et tout les tintoin par des minables qu'ont pas été foutus de faire des études complètes jusqu'au bout..x exactement comme leur président et leurs ministres...
Salut Elodie,
C'est bien souvent que je suis d'accord avec toi mais là,je ne vois rien à ajouter .Je suis OK ! avec toi totalement.
Tu as bien raison de parler de ces "charlots" de patrons qui se foutent dans les dettes,avec papa et maman comme garants et ,quoiqu'ils fassent, se font bouffer et foutent enfants et ,même,petits enfants dans une misère noire pour payer leurs
dettes.
La connerie n'a pas de limite.
Comme dit Bedos :"faut pas prendre les gens pour des cons,il y a déjà assez de cons qu'on prend pour des gens".
Et comme disait Audiar:"si il y a une matière qui soit intarissable,c'est bien la connerie humaine".
Quant aux grosses gueules (les vraies) elles se foutent de nous ,vont dans des pays où c'est possible de faire encore plus de thunes en esclavageant d'avantage. Et où il n'y a même pas de syndicats,d'organisation ,de parti pour les empêcher de se conduire en criminels de l'exploitation de l'homme par l'homme.
Il nous faut vraiment construire l'internationalisme et foutre toutes ces saloperies et système en l'air.
J'ai vraiment les boules quand je vois tout ce qui se passe.
REVOLUTION !!!
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