jeudi 5 juin 2008

Métaphore équestre

(Photo: Zingaro & Bartabas)

Il n'y a pas de rapport de force avec un cheval.

Il y a un rapport de confiance et de respect.

Vous ne ferez jamais le poids face à 400 ou 500 kilos de muscles et d'os. Eperons et chambrière n'y feront rien.

C'est une question d'analyse et d'attitude. La mauvaise analyse vous amène à la mauvaise attitude et vous avez les fesses dans l'herbe ou le dos dans la sciure illico.

Il vous faut des jambes, beaucoup de jambes, et des mains, sûres, fermes mais amicales. Il faut remercier le cheval de vous laisser être sur son dos, de vous porter. Avoir confiance en vous et rester en selle.

Entrer dans son jeu, mais sans vous laisser dominer.

On ne monte pas n'importe quel cheval n'importe comment. Il y a un cheval pour chacun d'entre nous, mais ils exigent tous la même attention. On ne monte pas un étalon si on n'en est pas capable si on n'est pas prêt. Et ce n'est pas grave.

Le plaisir n'est pas dans la culture de la performance sportive mais dans le dépassement de soi.

Car surtout il y a un tête à tête avec soi même. Et avec votre peur, vos peurs.

Le cheval nous confronte à notre part d'animalité et d'instincts de façon très directe et il ne nous laisse pas la possibilité de tricher. L'erreur de main, l'agression de la bouche, se paient cash tout de suite, par la chute.

Refuser cette part d'animalité c'est se condamner à ne pas pouvoir le comprendre, et c'est inévitablement, se faire mal.

3 commentaires:

François a dit…

Salut Elodie,
Je ne savais pas que les Louves faisaient du cheval!?A quand les kangourous à mobylette? Si ça se trouve cela se fait déjà...on ne me dit rien à moi.Ah oui,je comprends mieux comment le Molah Omar et Ben Laden ont pu s'enfuir alors qu'ils étaient rechercher par tous les flics du monde.Ils étaient à mobylette déguisés en kangourous,voilà!!

"chef,il y a deux kangourous sur une mobylette ?""c'est normal,laissez passer"...

Bon,on n'est pas là pour dire des âneries,hein?

Ta métaphore me donne bien du mal;je ne suis pas sûr d'avoir bien saisi mais tant pis,je me lance.

Tu dis "il n'y a pas de rapport de force avec le cheval" because il est très lourd,donc,très fort et c'est indiscutable.Donc on emploie "un rapport de confiance et de respect".Ok,si ce rapport est sincère car dans le cas contraire cela serait de la démagogie.

Plus loin tu dis "il faut entrer dans son jeu,mais sans vous laisser dominer"Ah là on " touche "le noeud du problème,il y a bien dominant et dominé.

Donc si le cheval symbolise la classe prolétarienne et son maître les classes bougeoises dominantes on peut en conclure que :
1)ce que les bourges ne peuvent avoir par la force,l'obtiennent par la démagogie(avec l'aide de qques traîtres quand même)

2)si les chevaux,classe dominée prenaient conscience de leur force et de ce que l'on veut réellement d'eux ils s'insurgeraient et plus un bourge ne pourrait nous monter sur le dos.

Moralité:puisque unis nous sommes ,de très loin les plus forts,unissons-nous(re-construction du Parti)et étant conscients de la démagogie que nous servent les larbins du capital et les larbins de ses larbins et ce qu'ils veulent de nous, organisons-nous en construisant la révolution.

Défense de rire !!!

Fraternellement à toutes et tous.

François

Anonyme a dit…

J'ai mis un lien depuis mon blog
http://leblogdejacques.over-blog.com/

SAd___ a dit…

J’aime randonné, ingambe j’avais du mal à trouver un compagnon, du coup c’est souvent seul que j’arpentais le chemin (souvent le même d’ailleurs !).
Un jour pourtant, calmant mes ardeurs j’acceptais une compagnie.
Aucun calcul la dessous, j’avais rencontré Sô quelque temps avant, nous avions partagé sur le plaisir de la marche, et voilà l’aurore aux doigts de roses et nous face à la montagne.
Un début difficile, nous marchions trop lentement et pire, ils nous arrivait de faire halte.
Mais j’appréciais le silence et finalement les pierres ou fleurs bizarres qui motivaient nos arrêts avaient tout de même quelques intérêts.
Je ne connaissais rien de la route, et je n’avais prévu que de l’eau !
Vers 11h, nous fîmes un repas à pique-nique.
Nous avions repris le chemin depuis une ou deux heures avec toujours la même petite allure mais cela ne me gênait plus, la pente redevait raide, et … Sô était passé en tête.
Nous arrivâmes au lac pour la fin de l’après-midi et j’essayais de ne rien montrer de mon arasement.
Je reprenais mon souffle et, je surpris une lumière dans son regard !
« Tu es un bon marcheur, le retour sera plus rapide, mais partons la nuit peut nous surprendre ».