mardi 13 mai 2008

NON A LA "REFORME" SUR L'ASSURANCE CHOMAGE - IL N'Y A RIEN A NEGOCIER!

Image Anartoka

La "réforme" de l’assurance chômage est "discutée" depuis le 15 avril 2008, parait il.

Plus liberticide, plus antisociale, plus horrible, désolée pour moi, on va pas trouver, là. Ca ne vous rend pas malade que personne ou presque ne nous aide sur ce coup là?

Qui en parle, qui se bat? A qui profite le crime de trahir ainsi nos pus vieux acquis? Non ça ne se négocie pas, non, on n'est pas polis ni ouverts, on ne discute pas avec de telles racailles que celles qui nous gouvernent.

Il n'y a pas à négocier, il y a à dire NON, à nous battre et à nous opposer. Non seulement on ne touche pas à une de nos dernières libertés les plus fondamentales (ce n'est pas le patron qui va en plus de tout le reste, devenir maître absolu de l'offre de travail -combien de temps ça nous a pris pour imposer un minimum de contraintes au capitalisme???), mais encore, on doit demander bien plus.

Voulez vous voir sacrifiées, au nom du profit et de la richesse de 200 ou 300 personnes en France, vos compétences, vos qualifications, vos formations? Votre liberté , vos rêves, vos envies? Voulez vous être contraints d’accepter un travail qui ne vous plaît pas sous peine d’être jetés, avec votre famille dans la précarité et la misère?

On va me dire "les partenaires sociaux négocient"? !! Pardon mais ...j’ose une question : y-a-t-il à négocier une idée qui nous fait revenir au 19è siècle et nous propose de devenir tous des Chinois ( c’est à dire, de la chair à patrons/canons?) - pour moi donc, c’est NON.

— >RESPECT DE NOS CHOIX, DE NOS EFFORTS, DE NOS QUALIFICATIONS, DE NOTRE DROIT A AVOIR UN TRAVAIL EPANOUISSANT

Les chômeurs ne sont pas les seuls ni les premiers concernés par cette saloperie. Accréditer cela est une erreur et c’est enfoncer le clou de l a division. Reprendre le concept de "prolétaire" et ça sera plus clair. Les chômeurs sont des prolétaires sans poste et les prolétaires actifs sont des chômeurs potentiels ( quand on sait que le chômage est un des outils du capitalisme en période de crise - pour ses profits - notamment)...

Donc nous sommes TOUTES ET TOUS CONCERNES, CHOMEURS OU PAS !!!

C’est au-delà de la protection des chômeurs/ses, cette histoire. C'est vraiment uen question d'idéologie.

C’est une véritable INFAMIE, c’est un retour à la préhistoire, la conception du prolétaire est marquée par la pensée du 19è siècle (salarié = objet à la disposition du patron pour se faire plus de pognon) et nous n’avons quasiment aucune information sérieuse sur ce qui se déroule actuellement à ce sujet.

Il y a eu une réunion le 2 mai dernier manifestement. Que s’est il passé? Qu’est ce qui a été dit? Qui sait?

Voici de l’info' en date du 2 mai dernier sur ce sujet :

"Réforme de l’assurance-chômage : Christine Lagarde reçoit les partenaires sociaux mardi

Les partenaires sociaux seront reçus mardi prochain par la ministre de l’Economie et de l’Emploi Christine Lagarde, dans le cadre du projet de réforme de l’assurance-chômage qui doit notamment conduire aux renforcements des sanctions contre les chômeurs qui refuseraient deux offres "raisonnables" d’emploi.

Une première rencontre sur le sujet avait eu lieu à Bercy entre Mme Lagarde et les partenaires sociaux le 17 avril. La ministre recevra les partenaires sociaux à Bercy en présence du secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi Laurent Wauquiez mardi à partir de 14h15, a annoncé le gouvernement dans un communiqué diffusé vendredi.

La "méthode" et le "calendrier des chantiers 2008 dans le domaine de l’emploi", la "situation des régimes d’indemnisation du chômage" et la "définition de l’offre raisonnable d’emploi", seront notamment à l’ordre du jour selon le ministère de l’Economie.

Le 14 avril dernier, le journal "Les Echos" avait révélé que le gouvernement préparait un projet de texte prévoyant un renforcement des contrôles et des sanctions en direction des chômeurs, dans le cadre de la réforme de l’assurance-chômage et de la fusion ANPE-UNEDIC.

Selon le quotidien économique, le projet du gouvernement prévoit qu’un demandeur d’emploi, pendant les six premiers mois de chômage, devra accepter des offres conformes à "ses qualifications, son salaire, sa vie familiale".

Mais au-delà, le chômeur "devrait accepter tout emploi requérant moins de deux heures de transport par jour", même avec une baisse du montant de son salaire précédent pouvant aller jusqu’à 30%. Les sanctions tomberont après deux refus. Cette obligation ferait l’objet d’un "contrat" entre le demandeur d’emploi et l’assurance-chômage.

Le 15 avril, Laurent Wauquiez avait assuré que la réforme de l’assurance-chômage permettrait un "meilleur équilibre entre les droits et les devoirs" du chômeur, ajoutant que le gouvernement "ne lâchera pas" sur ce principe.

"Ce n’est pas mettre la pression sur le chômeur, c’est avoir un meilleur équilibre entre les droits et les devoirs", avait-il dit sur LCI. "Sur les modalités, on va en discuter avec les syndicats, mais sur le principe, on ne lâchera pas parce que je pense que c’est une question de justice sur notre politique de l’emploi", avait-il précisé.

Le secrétaire d’Etat avait expliqué qu’il y aurait pour les demandeurs d’emploi "plus de droits", avec notamment un accompagnement "sur mesure", contrairement à la période précédente où "on traitait les chômeurs comme des numéros" et aussi "plus de devoirs", comme "accepter des emplois quand ils sont raisonnables".

Par "raisonnable", il a défini le fait que l’offre d’emploi "correspond(e)" aux expériences antérieures et à la "formation" du chômeur, se situe "dans un bassin géographique" accessible et propose un "niveau de rémunération qui est à peu près dans la fourchette".

http://www.latribune.fr/

Je SUIS FOLLE DE RAGE.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

folle de rage?
non pas encore ,mais ça vient..
doucement ,surement.
tu es toutes dents dehors le poil hérissé..tes mots sont acérés et ils tombent justes.
tu ne te trompes pas dans tes combats .
tu as vu clair dans le jeu du capitalisme ,du patronnat ,des politiques aussi .
jour après jour , tes idées avancent et toi et nous avec.
tu grondes de colère ,et cette colère est juste .
tu n es pas corrompue ( puisses tu ne jamais l etre ).
tu viens encore de grimper d un cran vers la rage...
et ce jour la ,quand vraiment chacun de tes mots aura porté,
quand ta rage eclatera ,que cette rage sera comprise de tous ,
quand tu auras compris que tu es plus que fédératrice ,que tu peux etre la voix du peuple .
alors ce jour la ,oui folle de rage tu seras ...et tu hurleras
et ce jour la tu verras ta meute te répondre ,
et tu sauras qu elle est immense.....

mais j 'anticipe...je me laisse emporter ,comme souvent ...
laissons le temps faire son oeuvre en esperant qu 'il continue a te pousser dans le bon sens .
salutations fraternelles
Makhno

François a dit…

Salut Elodie,tu dis être folle de rage!Rassure-toi tu n'es pas la seule.

Tu as tout à fait raison de mettre le doigt sur cette réforme,il est temps de le faire.D'ailleurs,comme tu le dis sur Bellaciao,il n'y en a pas qu'une ou quatre mais beaucoup qui nous ramène(nt) au 19éme sciècle.

C'est très bien que tu en parles car depuis un an de gouvernement de l'innommable tout le monde s'est moqué : bling blinb,nain de jardin, Cécilia,Carla,cocu pauvre c.. etc..

Mais pendant ce temps là les lois pourries passent et nous font reculer en piétinant tous nos acquis.Et comme dit OB 4 ans c'est court et c'est long.

Si nous n'agissons pas tout de suite et de manière massive et continue,on va tous et toutes dans le mur.Et à moyen terme ce sont TOUS LES ACQUIS des classes laborieuses qui sont appelés à disparaître.

Et ,encore une fois,comme tu dis les dirigeants n'ont pas à négocier ,ce n'est pas négociable.Il faut empêcher cette réforme de l'assurance chômage par tous les moyens.C'est le moment de descendre dans la rue et d'y mener une lutte de masse,de paralysie du pays par une grève générale exigeant le non passage de cette réforme et l'annulation pure et simple de certaines autres passées,le plus souvent,avec la complicité de nos dirigeants.

Le plus difficile est de parvenir à faire descendre les gens dans la rue si les responsables n'appellent pas.Et là on a le droit de rêver,ils ne feront rien dans ce sens que si on les y oblige pas.Mais en avons-nous les moyens..?J'en doute.

Il y a qques jours de ça , je discutais au téléphone avec un vieux militant du PCF ,médecin de son état et très actif dans sa corporation et dans les luttes en général.C'est quelqu'un de parfaitement honnête et sincère.

Alors que nous discutions de la politique Sarkosienne , des lois ,des réformes qui passent les unes après les autres ..etc je lui ai demandé ce qu'attendait le parti mais aussi la CGT ,les syndicats pour appeler à la grève générale? Réponse du camarade:"c'est trop risqué,il n'y a pas d'alternance"

Et le pire c'est qu'il le pense vraiment.Cela m'a coupé les pattes complètement mais je sais que d'autres pensent comme lui.Et c'est peut-être une partie de l'explication du "non mouvement actuel".Bien sûr il n'y a pas que cela mais ça y contribue pour beaucoup,j'en ai peur.

Même au niveau des retraités,avec ce que l'on prend dans la gueule en ce moment en perte de pouvoir d'achat.On nous a augmenté nos pensions de 1,1%.Et on devrait de nouveau être augmentés de:ATTENTION :0,8% en septembre.Et là non plus les gens ne bougent pas,ils attendent "les ordres".Cela doit être ça.

Et on pourrait en citer des tas et cela ne bouge toujours pas.Je sais que par nature je suis empressé mais là ...?

Mais heureusement il y a des militants(es)comme nous ,comme toi qui poussent par la qualité de leurs analyses à agir.

Il n'y a pas de doute,il faut continuer.

DANS LA RUE TOUS ENSEMBLE !!!

Fraternellement à toutes et tous.

François

François a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.