mardi 15 avril 2008

ADIEU LA GAUCHE, BONJOUR LE SOCIALISME, LE COMMUNISME...



ADIEU LA GAUCHE, BONJOUR LE SOCIALISME, LE COMMUNISME...

"La Gauche" n’est décidément pas le bon cheval.

Qu’elle soit ou se présente, ou se prétende "unitaire", "de gauche", "unie", "arc-en-ciel", "avenir", "maintenant"...

Vraiment non.

C’est au-delà, évidemment la simple bataille d’éventuelles "AOC", j’espère qu’on le comprendra...

L’exemple italien devrait encore nous faire réfléchir.

Ce n’est pas une défaite ni même un échec ; ça s’appelle, hélas, mille fois hélas, une raclée. Je ne vais pas vous la faire façon "Chronique d’une mort annoncée", ce serait trop facile. Personne de sérieux n’a pu croire une minute en ce projet de "Sinistra Arcobaleno".

Il sentait le sapin, son arc-en-ciel et pas de "chaudron magique" ni à un pied ni à l’autre , mais en revanche une bonne gamelle.Ca oui.

Un peu de patience (pour celles et ceux qui piaffent au padock devant les vertus supposées, fantasmées, et à certains égards aussi, réels, mais infimes, d’une "Linke"), et nul doute que l’Allemagne nous offrira aussi bientôt, quand les vraies questions se poseront pour cette formation (qui mange pour l’instant son pain blanc), un exemple sur lequel méditer.

A moins qu’elle tire les leçons de toutes ces erreurs et ne commette pas les mêmes, bien évidemment.

Non pas que je le souhaite (j’aimerais qu’il en fut autrement...), mais comme nous sommes de plus en plus nombreux à essayer de l’expliquer, c’est presque "mathématique". Et cette mathématique-là, elle est internationale. C’est celle de toutes les formations sociales démocrates, sociales libérales, démocrates chrétiennes.

Toutes choses qui peuvent d’abord et avant tout se définir comme radicalement opposée au communisme et aux révolutionnaires. Parfois, de "bonne foi". Plus souvent, avec une conscience claire de ce dont il s’agit : "polir" le pouvoir bourgeois pour le rendre juste assez supportable au plus grand nombre et transformer ce plus grand nombre en gardien de troupeau des exploités et des crève la faim, des miséreux. "Je te domine, tu le domines, il les domine...."

"La Gauche " (Die Linke, La Sinistra, The Left ...) est une notion tout à fait sociale-libérale, employée de plus ou moins bonne foi pour ne pas effrayer "le chaland". Et surtout le chaland petit bourgeois, électorat presque naturel, en France, du "PS".

Il fallait seulement bien pomper aussi un peu du vote ouvrier, salarié, etc, pour "gonfler le paquet" et rafler la mise. Une fois que ce fut fait, le PS découvrît progressivement sa politique. Fondamentalement capitaliste. Aujourd’hui on le voit. Les choix du PS ne peuvent pas accompagner les salariés, les travailleurs.Ce sont des choix de casse nationale, de casse sociale, de casse humaine. (Avec juste un joli petit noeud autour du paquet alors que l’UMP nous envoie le paquet dans la gueule).

Pour faire oublier le mot "socialiste", un peu effrayant pour "les autres" une fois qu’on avait ponctionné l’écot des voix ouvrières, on a commencé à dire "PS" et plus "Parti socialiste". Et puis on a dit "la Gauche". Et il s’est même trouvé des membres du PCF pour théoriser cela, enfourchant "l’union de la gauche" avec conviction et se livrant aux délices de l’auto-flagellation ! Rappelez-vous : "l’union est un combat".

Seuls, les communistes ne sont rien ! Seuls, les communistes sont minoritaires ! Seuls, les communistes ne peuvent rien !

Tout à fait juste ! Oui , ce n’est pas moi qui dirai le contraire.

Mais fallait-il passer de ce constat à la conclusion "Alors, les communistes doivent être les premiers artisans de l’union de la gauche" ? et ainsi, œuvrer en première ligne pour l’avènement du PS, notre dilution, notre effacement ?

Tout à fait juste, disais-je donc. Mais juste comment et pourquoi ? Fallait il s’en tenir là ?

Seuls dans un système bourgeois, dirigé par des règles bourgeoises, avec une constitution bourgeoise, en effet, les communistes ne peuvent rien ! Ou plutôt, ils ne peuvent rien avec les armes "conventionnelles" et par les "voies bourgeoises".

Ou plutôt, la seule chose que nous eussions du faire, c’était de pousser à fond la logique petit-bourgeois du PS "allez y les gars, allez-y" et attendre.

Bien sûr, on peut voter pour eux , tiens ! Il vaut mieux eux que les fachos ! Il vaut mieux eux que L’Innommable !

Sauf que le "il vaut mieux", ce n’était pas à traduire par "car le PS c’est la gauche". Non, on n’était pas obligé de donner dans cette mascarade du "PS de gauche" pour voter pour eux au cas où ! Il suffisait (et il suffit toujours ) de dire "ce sont les moins pires" - ce qui ne signifie nullement que "ce sont les meilleurs" !

Quel énorme piège idéologique nous avons dressé contre nous même, et donc, contre les intérêts des travailleurs, en nous embourgeoisant à notre tour, en oubliant que ,si nous devions occuper le terrain partout comme nous pouvions, nous devions le faire en conscience que le Parlement, le gouvernement, la constitution de 58, les élections "démocratiques", dans un monde capitaliste, et a fortiori sans proportionnelle, se sont avant tout d’excellents moyens d’EVITER la révolution !

Des chausses-trappes pour que les communistes passent "du côté obscur de la force". Du côté qui gère. Du côté qui collabore.

Du côté qui oublie la règle fondamentale que, "malheureusement" dirais-je, la société ne changera que dans les spasmes. Brusquement, de manière que personne n’aura décrétée. Malgré "nous", les "politiques", pour faire large.

Bien sûr ,je l’ai déjà dit mille fois ça fait PEUR de se confronter à cette vérité. Bien sûr, ça ne veut pas dire non plus sombrer dans le gauchisme en "fabriquant" une "fausse révolution". Bien sûr , à moi aussi, ça me colle la trouille, tout ce qu’il y a (et que nous savons tous "instinctivement") ,dans ce mot "Révolution", tout ce que recouvre ce concept, cette notion...

Mais croire qu’on peut empêcher une révolution le jour où elle se présente c’est aussi crétin que de croire qu’on peut la créer quand le "kaïros" n’est pas là.

C’est pour ça, dans une grosse crise de trouille et particulièrement après des épisodes comme 1871, 1936, 1968... on a rappelé "La Gauche" à la rescousse de la "paix sociale " et du "progrès". Regardez bien, vous verrez comme c’est symptômatique.

Plus on parle de "La Gauche", plus c’est parce que ceux qui devraient la constituer, ou sont supposés la représenter, prennent peur devant l’ampleur des soulèvements, devant la puissance des grondements..."Oulala un climat révolutionnaire, insurrectionnel, vite, vite, un peu de Gauche pour calmer tout ça".

Je comprends que certains paniquent grave vu qu’on a mal fait, très mal fait notre boulot de communiste ces vingt dernières années...

La seule chose que nous pouvons faire, c’est former nos soeurs, nos frères, encore ,toujours ,inlassablement, les former, les éveiller, leur apporter ce qu’on sait, ce qu’on ne sait pas, nos erreurs, nos techniques, nos questions, nos rares réponses... pour que la révolution ait une chance d’aboutir, et SURTOUT, pour qu’elle ait une chance d’être une révolution populaire, prolétaire, communiste, et pas une révolution réactionnaire, fasciste.

"La Gauche" c’est un moyen pour les communistes de cacher leurs oripeaux d’héritiers des Communards, d’héritiers du Manifeste, de 1917 et j’en passe ! Un bon moyen pour l’objectif poursuivi très officiellement ( avoir un"groupe parlementaire", "des élus", "des sous") un mauvais pour le but abandonné (la révolution, un jour...). Le drame c’est qu’en plus, ce déguisement , il coûte de plus en plus cher.

"La Gauche" en France, qui rayonna dans le monde, comme par hasard, elle est née avec la Révolution de 1789. (Qui était une révolution bourgeoise. On ne peut pas l’oublier quand même). Elle a été pérénisée ensuite avec avidité par tout ce que les forces révolutionnaires comptent d’ennemis depuis la Commune.

Il serait peut être temps d’arrêter alors, avec "La Gauche" et de reprendre des mots très très simples : communiste ,socialiste...simples mais éloquents et surtout diaboliquement précis. Qui ont le mérite de faire "le ménage" dans l’auditoire ,l’entourage. Qu’on ne soit pas d’accord avec des communistes, avec des socialistes, je le conçois, c’est une chose. Qu’on ne ait peur et qu’on cherche à les abattre, c’est un signe qui ne peut être qu’un mauvais signe !

Sous le masque du "progressiste" se cache le conservateur rusé.

Le mot "gauche lui permet d’avancer ses pions avec notre complicité (y compris pour dire un jour "oh, droite/gauche, ça n’existe pas...") alors que le mot "socialiste" et pire, "communiste" fait voler son masque en éclats ! Souvenez-vous : "Ah non, pas les communistes !" (François B., de Pau, en mars 2008 à Aubagne :))

On avance avec "communiste", "socialiste", "féministe", "écologiste".... et même si nous n’avons que des définitions également imparfaites, jamais achevées (et pour cause) de ces notions, et bien ça ne sera jamais plus flou et plus faux-cul que "La Gauche".

Un peu de vérité et d’audace dans le monde, ici et ailleurs, un peu de "folie", de l’Amour, une envie de beauté, et du courage, beaucoup de courage, même contre soi.

Est-ce que cela signifie que d’ici là on ne doive pas travailler ensemble ? Lutter ensemble ?

Certes NON et AU CONTRAIRE. Ce serait déjà pas mal de commencer à défiler côte à côte, au lieu de nous pomper le chou avec des incantations "unitaristes" !

Et de rassembler TOUS LES COMMUNISTES, ceux qui se sentent tels, ceux qui pensent l’être, ceux qui le sont, dans le mouvement. TOUTES ET TOUS.

Voilà.

Fraternellement

18 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour La Louve,
Salut Elodie,

Quelle idée ai-je eu de te rencontrer sur la toile!
J'avoue que cela m'a fait du bien.
Je te souhaite bonne continuation, et surtout que nombreux soient les copains qui viennent s'abreuver à tes pensées à voix haute!
Mon amitié,
Gilbert de Pertuis en Luberon

Anonyme a dit…

tout à fait d'accord avec ce constat, les communistes ne réussiront pas avec LA GAUCHE ! mais sous leurs propres drapeaux!
il faut lutter pour un socialisme aux couleurs de la France, un projet de société novateur et ambitieux, en alliant le drapeau tricolore de la révolution française 1789 au drapeau rouge de la révolution socialiste 1917 en faisant une analyse critique et objective (erreurs et avancées) de l'histoire du communisme international en refusant bien entendu sa criminalisation !
les communistes attachés au PCF peuvent rebatir un vrai parti communiste dans ce pays en le continuant sur une voie révolutionnaire moderne, et cest possible si l'on se rassemble dès à présent !

François a dit…

Salut Andrew,tu veux rassembler ,très bien,mais comment? Avec les seuls camarades attachés au PCF ? Et ,de plus,en le conduisant(le parti)sur une voie révolutionnaire moderne...!?


Tu penses vraiment que la révolution et les moyens de la faire changent avec le temps ? Bien sûr que non,le problème est toujours le même.Il nous faut rassembler le maximum de gens déterminés et obtenir le fameux "rapport de force"point barre.

La révolution se fera par le bas ,comme le chante si bien Kény Arkana,mais le "bas" reste à organiser.Cette organisation c'est NOTRE boulot.Mais ce n'est pas le plus simple et plus nous serons dès le départ et mieux cela sera.Donc ne rejouons pas d'emblée le "chacun sa chapelle".Et c'est ce que tu fais en disant :"les camarades attachés au PCF" Là tu te gourres ,tu parts sur une a priori qui est une erreur.

Il y a de vrais communistes partout et pas seulement au PC.Autant il ne nous faut pas composer avec la "gôche" au niveau des responsables qu'il nous faut faire avec TOUTE la base.A nous d'avancer un programme qui les séduise,qui leur parle afin de les récupérer et de construire AVEC EUX le nouveau parti révolutionnaire,donc,communiste.

Personnellement ,Elodie,je pense vraiment qu'il nous faut revenir au Marxisme qui depuis un certain temps est un peu trituré dans tous les sens ce qui aide bien la bourgeoisie et l'innommable qui voudraient le voir disparaître.

Tout à fait d'accord avec ton texte
et,comme tu dis "nous devrions commencer par défiler ensemble".Là tu tapes en plein dans le mille.C'est comme cela que nous arriverons à réunir les gens ,les camarades,à organiser des réunions d'information,de réflexion donc de politisation.

L'exemple des lycéens est tout à fait significatif ;de manif en manif ils gonflent leur nombre et commencent à entrainer avec eux des adultes enseignants et parents d'élèves.Ce qu'ils font est formidable et doit continuer.Et nous,nous devons les rejoindre dans la rue pour les soutenir et pour empêcher qu'ils se fassent péter la gueule par les flics ,se fassent mettre en taule etc..Et,du même coup,politiser un maximum de camarases qui nous rejoindrons au Parti.

Mais ,pour les lycéens,j'ai entendu ce soir aux(prétendues)infos de 20 heures qu'ils feraient(les lycéens)une prochaine manif le 15 mai!!??? Pourquoi pas en août pendant qu'on y est?Faut battre le fer quand il est chaud et continuer comme ils ont commencer.Mais je pense que cette info émane de leur syndicats traitres qui essaient de les amener à la négotiation,donc à la capitulation.

Espérons qu'ils ne se laisseront pas manipuler...à suivre donc.

Fraternellement à toutes et tous.

François.
PS:Bravo pour la pétition Elodie,ça marche même si certains ne relaient pas comme ils le devraient.

Anonyme a dit…

du poids des mots ,de la valeur des engagements.
nous savons qui nous sommes,nous connaissons nos valeurs ,ce que nous defendons ,alors ,tout a fait d accord ,nous pouvons nous allier pour des causes communes mais jamais accepter la dilution dans une entité informelle une "gauche"
fourre-tout.
si nous croyons en nos idées ,en nos fondamentaux ,nous devons les transmettre les expliquer et faire en sorte d etre rejoint par les masses que nous voulons servir.
expliquons ce en quoi nous croyons et si nous le faisons bien ,avec sincérité,le peuple comprendra ,car il le sait au fond de lui,que nous sommes les seuls a vouloir partager en toute équité .nous avons une identité ,ne nous cachons plus derriere la gauche.
nous pouvons etre fiers de nos convictions .
j entends trop souvent associer communisme avec un tas de lieux- communs et pas assez de réactions ou bien trop molles .
nous avons un projet ,il est porteur de changement ,d espoir ,il est courageux et determiné.
"la gauche " n' est qu un alibi pour frileux ...ou pour opportuniste.
jouons cartes sur table.
nous verrons ainsi exactement ou nous en sommes.
j'aime ton analyse et le courage de tes positions . puissiez vous etre nombreux a agir et penser comme toi .
Makhno

Anonyme a dit…

Rassembler tous les communistes est la solution, mais le PCF ayant écarté la LCR aux municipales pour faire plaisir aux Socialistes, a mon avis ce n'est pas gagné..... La LCR propose un NPA ouvert a tous ceux qui veulent bien le construire, et avis aux amateurs ! Aujourd'hui a travers toute la casse qui se passe en france , les raisons de s'unnir sont nombreuses et il serai temps de laisser tomber nos petites personnes pour un front uni anti capitaliste et revolutionnaire.

Merci a toi , pour ton action sur la toile qui fait du bien a tout le monde et qui je le pense mobilise.

Amitié révolutionnaire.

Thierry Chaminade

langue rouge a dit…

Je n’ai jamais accordé de vertu magique aux mots. Remplacer « gauche » par « socialisme » ou « communisme » ne règle rien, même si hurler fièrement à la gueule des autres des idées qu’on sait minoritaires, peut nous rassurer un moment sur notre radicalité et notre courage.
Cela peut aider peut-être à trouver le sommeil avec des rêves de grands soirs, mais au matin il ne reste que des mots vides, sans contenus, comme autant de verres sales après une soirée trop arrosée.

Jusqu’à preuve du contraire, il n’a jamais suffit de se dire communiste pour l’être dans les faits.
Les faits, regardons les, les faits justement, ceux qui empêchent de dormir et nous enlèvent l’ivresse.
Le socialisme n’est plus la perspective commune des luttes de résistance. Il faut tout reconstruire.
Le réformisme juvénile de Jaurès est devenu sénile et ne jure plus que par le libéralisme mais il continue de porter par défaut les espoirs de millions de travailleurs. Si le PS n’est plus de gauche au sens où il ne défend plus prioritairement les intérêts des travailleurs face au patronat, il le reste faute de mieux, aux yeux de l’essentiel des salariés qui continuent à l’utiliser pour se protéger du pire, une droite dure et sans complexe.
Mais rester lié au PS par exemple, sous prétexte que c’est la seule manière d’avoir ou de préserver des élus (et donc une influence ?), c’est renforcer les illusions des travailleurs sur le social-libéralisme, et c’est affaiblir la capacité du mouvement social à résister, en le soumettant aux règles et au rythme de fonctionnement d’institutions faites justement pour l’étouffer.
Comment oublier que l’essentiel des acquis sociaux que nous défendons aujourd’hui et que le pcf croit être en mesure de mieux défendre simplement parce qu’il aura conservé à tout prix le maximum d’élus, ont été conquis non pas grâce à un gouvernement de gauche ou même des députés communistes mais grâce principalement à la lutte dans la rue et dans les entreprises entre autre (mais pas seulement!)de militants du pcf.
Les congés payés n’ont jamais été au programme du Front Populaire.
La Louve, au-delà des mots chantant de l’Internationale, au-delà des symboles de la faucille et du marteau, ce qui m’intéresserait de savoir c’est qu’elle stratégie aujourd’hui pour la gauche radicale ?
La mienne, je te la donne en quelques mots :
-Indépendance totale par rapport au PS (pas de listes communes au premier tour, appel à battre la droite au deuxième tour, sous certaines conditions fusions techniques mais pas politiques aux élections locales, pas de vote de budget, pas de solidarité de gestion, pas de gouvernement commun) mais unité dans les luttes quand c’est possible.
-Une gauche radicale centrée sur les luttes et qui fait dépendre sa capacité à avoir des élus non pas de ses talents de négociatrice avec le ps mais de sa capacité non seulement à développer, radicaliser et unifier les luttes mais aussi à apparaître comme le débouché politique naturel de celles-ci.
-Une gauche anticapitaliste, qui lutte aussi pour des réformes certes mais qui se refuse à se condamner à l’impuissance en acceptant comme limites à son programme et à sa stratégie celles étroites, imposées par le capitalisme et ses institutions.
-Enfin l’unité de tous ceux qui sont prêts à résister sur ces bases aux contre-réformes et à créer une alternative crédible au capitalisme qu’ils soient marxistes ou non, qu’ils se considèrent comme les héritiers des mutins libertaires de Cronstadt ou de Lénine, Trotsky, Rosa Luxembourg, qu’ils viennent du pcf de la lcr ou d’ailleurs.

Evidemment tout ceci à un prix, particulièrement dans un système aussi antidémocratique que le nôtre, c’est la difficulté à court terme tout au moins d’avoir des élus en nombre. Le prix à payer est beaucoup plus important pour le pcf que pour la lcr par exemple. Mais il n’en reste pas moins que le PCF n'a pas le choix.

Fraternellement,
Langue Rouge.

Anonyme a dit…

Et bé j'en lis des bêtises:pas de vote de budjet pas de ceçi pas de cela A PRIORI sans regarder le contenu!Avec des couillonades comme ça on est pas sortis de la farine "langue rouge".
Bon maintenant Elodie j'aimerais que tu me dise ce que tu pense de deux trucs dans l'Huma qui ont l'air d'être passé inaperçus:le débat"quelle stratégie de classe à gauche" du 12.04 et la réédition des textes de K.Marx et F.Engels Huma aujourd'hui.
Est-ce ça note une évolution favorable et que l'on pose enfin le probléme sur de bonnes bases?

Jean Claude Goujat

Anonyme a dit…

Bonsoir,

Comme quoi les glissements sémantiques peuvent en dire long.

Il n'y a pas si longtemps, « être de gauche » signifiait être contre le capitalisme. Pour une bonne partie même, révolution et société communiste.

Il y a, depuis un certain maintenant, une « gauche capitaliste » alias le PS et qui sous le prosélytisme des Rocard et consorts se revendique fièrement comme tel. D'ailleurs comment pouvait-il en être autrement après l'onde de choc que fut l'effondrement de l'Union Soviétique ?

Se biberonner de termes de comme gauche « anticapitaliste », « radicale », etc. ce n'est que du verbiage.
Qui oppose au capitalisme le projet d'une société communiste ?

Peu.
Et encore moins de la part de ceux ceux qui se déclarent « radicaux ».

Michel
PCF

Anonyme a dit…

Les Communistes doivent d'abord s'efforcer de donner la priorité au Social, aux luttes sociales.
La Politique est un moyen, qui vient pour appuyer l'action sociale, dans laquelle évidemment les Communistes participent avec beaucoup d'autres.

François a dit…

Salut Thierry,ton post me plait assez.Jusqu'ici j'étais hésitant quant au NPA que propose OB et la Ligue car je craignais une formation un peu à la Die Linke.Mais j'ai beau réfléchir au problème; s'offre à nous DEUX solutions 1)on reste chacun sur ses positions étant sûr d'être le meilleur et on reste à l'état de groupuscules avec notre vérité et les fachos au pouvoir se marrent et passent toutes leurs lois anti-ouvrières,anti-sociales et la dictature s'installe.2)on crée le NPA en gardant nos identités et nous nous groupons avec nos convergences qui ne sont pas des moindres,et nous foutons en l'air l'innommable et ses sbires et du même coup nous empêchons la casse.

Oui je pense que la solution est là,qu'il faut faire fi de son orgueil et foncer tous ensemble.

Et ,sans vouloir flatter la Ligue,c'est la SEULE organisation(avec le PT)qui propose de créer un grand parti anti-capitaliste au niveau de sa direction,la seule.Donc arrêtons de tergiverser et soyons créatifs.

Camarades TOUS ENSEMBLE !!!

Ceci bien-sûr,tout en continuant la polémique entre nous,cela va de soi.

Peut-on savoir ce qu'en pense notre blogueuse Louvéenne?

Fraternellement à toutes et tous et salutations révolutionnaires.

François Pellarin.

Osemy a dit…

Bonsoir à tout le monde.

Qques éléments de réflexion, rapidement.

D'abord, et vous le savez , je n'ai rien a priori contre les militant-e-s qui ont jugé plus approprié pour eux de porter leurs pas du côté de la LCR plutôt qu'au PC ou ailleurs. Bon , le PT j'avoue que c'est ma grande limite. Quand on sait que ce groupuscule a soutenu l'UIMM dans l'affaire de la caisse noire (c'était un entrefilet dans le Canard il y a 3 semaines) ça confirme mes doutes sur ce "parti"...(désolée François là dessus je ne partage pas du tout ton avis mais je crois qu'on en avait déjà parlé - LO, j'ai un peu plus de sympathie, sans doute, mais je n'oublie pas que la position d'Arlette a permis de faire passer davantage l'Europe libérale).

Je n'ai pas la science infuse ;) - et ce n'est pas moi, qui ai passé mes premières années de vie militante à me planter au PS (mais bon, on apprend comme on peut), qui suis la mieux placée pour dire "où on va", sans doute.

Le NPA? Pour l'instant ,je suis au PC, et tout aussi imparfait qu'il puisse être, j'ai encore mes raisons pour y être - mais, on verra en décembre. Je crois que si je quittais le PC, plus probablement, je n'irai plus nulle part. Ou alors peut être plutôt au Prcf qu'au NPA. (Ce sont des hypothèses, je le précise). Pourquoi?

D'abord, il faut rétablir la vérité dans son intégralité; certes à certains endroits aux municipales le PC local a blackboulé la LCR. Non pas tant pour complaire au PS (qui se satisfait bien des trotskistes quand il peut les digérer)que pour des raisons de rivalités "locales", de "leadership" ou que sais-je. Moi j'aurais sans doute préféré une liste modèle "CUAL", ou avec la LCR, sans PS.Mais bon, je ne peux pas juger de telle ou telle circonstance locale comme ça.

Par contre, j'ai été profondément déçue et choquée que la direction de la LCR pour le second tour, non seulement "chouine" après le PS ( même pour des "fusions techniques") mais encore ne propose RIEN au PC. La solidarité de classe,la vraie alliance "naturelle" entre cocos, ça n'aurait pas du aller dans ce sens là, et cela, oui, cela me laisse un goût amer.Et pour une fois, je ne suis pas sûre que ce soit le PC qui ait le plus à se reprocher. Je crois que la LCR ne peut pas se dire plus "pure" ou moins électoraliste que le PC dans ce cas précis. Je connais d'ailleurs qq vieux militants LCR que cela a déçu aussi et qui n'ont pas repris leur carte.

Enfin, pour moi, "anticapitaliste" c'est un minimum, un pré-requis, mais pas un projet de société à l'instar de ce que peut être le communisme.

Comme disait Moatti sur le plateau de son émission un jour "si vous enlevez 'révolutionnaire' et 'communiste' que va -t-il vous rester?" C'est la question que je me pose aussi.

Et puis, ce qui m'ennuie un peu dans ce projet c'est que, certes, la question de l'alliance avec le PS est abordée clairement. C'est déjà ça, mais ça , c'est la "ligne" de la LCR depuis un bail.Et elle manque au PC (et vous savez bien à quel point cela me désespère!). En revanche, je ne vois pas encore émerger grand chose qui permette de lutter contre le fléau (que vous connaitrez si vous devenez un parti populaire de plus de 50.000 adhérents) qu'est l'électoralisme.

En résumé, j'ai bien peur que les camarades de la LCR s'engagent sur une mauvaise voie qui va rassembler les travers du PS et ceux du PCF.

Loin de m'en réjouir, cela me navre ( car je pense que jusqu'à présent la LCR avait une grande utilité sur certains points pour le MOUVEMENT communiste) et je suis de plus en plus circonspecte, même si , encore une fois, j'apprécie bcp O Besancenot comme porte parole, ainsi que l'activisme des militants de la Ligue.

A la rigueur, je dirais que la seule chose en laquelle je pourrais croire aujourd'hui, c'est en l'alliance de TOUS les partis et courants communistes ( ou se voulant tels) -et je dis bien TOUS- sur trois fondamentaux: l'anticapitalisme, le communisme (avec tout ce que cela implique de travail idéologique etc) et le refus des alliances électorales avec le PS tel qu'il existe. En gros et en très très résumé.

Si nous ne faisons pas cela, je vais vous dire, au fond, l'un ou l'autre sera forcément très très imparfait et donc, au final, je suis aussi bien au PCF pour l'instant ;) au moins jusqu'à décembre où l'on va voir ce qu'on peut "sortir".

Je terminerai en disant que je ne suis pas du tout en accord avec la position de la Ligue sur l'Europe. Alors que cela , c'est très important.

Le jour où la LCR dira ENFIN "sortons de l'Europe de 1957 et faisons 'l'ALBA' européenne", là, ...je prendrai peut être ma carte ;)

A plus
La Louve

Anonyme a dit…

"Enfin, pour moi, "anticapitaliste" c'est un minimum, un pré-requis, mais pas un projet de société à l'instar de ce que peut être le communisme.", dis-tu.

"Pour cela, le communisme n’est pas pour nous un état de choses à créer, ni un idéal auquel la réalité devra se conformer. Nous appelons communisme le mouvement réel qui dépasse l’état actuel des choses." disent-ils.(1)
...
Et que les Partis communistes semblent ne pas comprendre ...

(1) Marx et Engels bien sûr ;-))

Anonyme a dit…

Ah la politique...

Chris

François a dit…

Salut Elodie,merci pour ta réponse qui met les choses au clair.

D'abord le PT ,je ne le citais qu'au niveau de la prise de position de la direction quant à la formation d'un grand parti.C'est tout!Tu penses qu'après y avoir milité pendant 20 ans,je n'en ferai pas de la pub.Je ne digère pas,rien à faire.

Ceci dit en ce qui concerne le PT et l'affaire de la caisse noire de l'UIMM,méfie-toi du canard enchaîné. Il existe une tradition au CE qui consiste à enlever les phrases de leur contexte pour les interpréter.Et il faut savoir qu'il y aune grande inimitié entre le PT et le CE qui date de très longtemps.

C'est plus d'une fois que le PT a porté plainte en diffamation contre le CE et a gagné.Quand le camarade Lambert(décédé il y a peu)en parlait il disait:"ça des journalistes? Non des gangsters!"Et j'avoue que plus d'une fois on m'a mis la preuve sous le nez de mensonges énormes par manipulation du CE.Je me suis désabonné depuis longtemps.

D'ailleurs ,au sujet de l'UIMM,le PT est formel,c'est totalement faux et demande des preuves...?

Pour ce qui est du NPA tu as raison.En réfléchissant un peu cela serait, en y adhérent, une perte d'identité totale.Pourquoi ce changement de nom?Pourquoi retirer l'essentiel :le communisme et la révolution? Non cela sent ,de plus en plus la sociale-démocratie,je ne m'y retrouverais pas du tout.Même si ,comme toi,j'admire l'activisme de la Ligue.Je peux avoir,j'en ai déjà eu,des actions avec les gens de la Ligue mais cela s'arrête là.

Le PCF est exclus pour moi;je n'ai rien de commun avec lui au niveau de sa direction ,tu t'en doutes.

Le PCRP je ne le sens pas sans trop savoir pourquoi.Je vais observer de plus près.

Reste LO qui comme toi m'a déçu aux municipales.Mais c'est quand même là que je me sens le plus proche.

Dans ta réponse tu parles d'un rassemblement de tous les partis de gauche.Alors-là,OUI,tout de suite!!Mais comment?Tout est là,c'est bien le problème...

Perso je pense qu'il faudrait faire un autre Parti sans rien toucher aux autres.Non!Je n'ai pas picolé,enfin un peu de respect pour les vieux,tu veux?

Je me dis que l'on pourrait peut-être créer qque chose à partir de fondamentaux qui parleraient a un maximum de gens sans qu'ils soient obligés pour autant de quitter leur Parti ou association.Ainsi nous pourrions rassembler,préparer des mobilisation,faire des meetings avec des gens qui seraient d'accord sur les fondamentaux.Ceux dont tu parles par exemple:l'anti-capitalisme,le communisme et le refus de toutes alliance avec le PS.

Peut-être pourrions-nous arriver à rassembler et amorcer une dynamique de masse?

Et tant pis si tu te marres,j'essaie de faire qque chose car la course contre la montre est engagée,les réformes anti-sociales vont bon train. Et,en face :PERSONNE !!Cela devient insupportable,toi je ne sais pas mais moi j'ai les boules.

Voilà pour cette fois ,qui a dit OUF!!??

Bises fraternelles à toi et salutations fraternelles et révolutionnaires à toutes et tous.

François Pellarin.

Anonyme a dit…

Cher François Pellarin,
Je me permets de reprendre un élément de ton post qui me semble emprunt d'une crispation idéologique sans fondement. Il s'agit du passage concernant le NPA dont tu penses qu'il contribue à une dilution de la détermination révolutionnaire et à une disparition de son substrat qu'est le communisme.
C'est bien entendu tout le contraire à quoi ouvre la relative et momentanée indétermination du sigle NPA puisque ce projet s'adresse à tous ceux qui n'ont pas abdiqué sur la validité historique de l'hypothèse communiste (dont mon poste précédent pointe le sens réel).
Il y a quelque chose d'étrange à ne pas voir le risque important pris par la LCR à vouloir se dissoudre dans une force plus grande, à abandonner toute posture hégémonique, et au fond ainsi mettre les organisations de sa proximité idéologique devant la nécessité d'un choix identique.
La fascination envers "l'activisme" militant de la LCR serait d'un bon usage s'il était reconnu aussi la justesse et la constance de ses positions théoriques.
Mais pour cela il est impératif de ne pas différer en permanence les urgences de la radicalité qui nous convoquent hors des poubelles de l'Histoire où se complaisent aujourd'hui trop de machineries politiques.
Ne t'inquiète pas sur le choix des concepts, ils sont assujettis à la force de nos déterminations.
Salutations subversives.

Osemy a dit…

Bonjour à tout le monde

Je vais aller plus loin dans mon idée, puisque quelque part la citation que Michel Gros a faite de Marx et Engels m'y invite...

Qu'on l'appelle NPA ou PCF ou LCR, un parti politique dans un système bourgeois et pseudo démocratique a toutes les chances de devenir, y compris "à son corps défendant" (et le terme de "corps" ici n'est pas employé par hasard) et avec la meilleure volonté du monde, un énième instrument du pouvoir de la bourgeoisie sur "la masse" des prolétaires.

Un énième instrument qui, au prétexte de nous "organiser", nous "dominera".

Ce qui m'intéresserait, c'est qu'on mette toute cette énergie "créatrice" à créer des solutions qui libèrent déjà le citoyen dans le modèle démocratique, ou plus exactement , qui lui donnent le goût l'envie et LES MOYENS de s'émanciper de toutes ces tutelles, finalement (même si pour certaines elles sont plus douces et plus bienveillantes que d'autres), plutôt qu'à essayer d'inventer un je ne sais combien-tième parti.

Comment on peut tendre vers la libération, l'émancipation, et la liberté, comment on peut aller outre dans nos têtes, et en actes,outre tous les vieux schémas et concepts de dominations, qui occupent les têtes même celles qui se voudraient les plus "progressistes" (à commencer par la mienne, je le reconnais humblement - c'est le plus dur à faire, lutter contre soi même et AVEC soi même aussi, pour changer d'abord soi avant d'avoir la prétention de "changer le monde").

Il ne faut pas voir autrement que comme un symptôme de la volonté de dominer "les masses", cet esprit boutiquier tellement petit bourgeois qui règne entre toutes les organisations partis de gauche qui se veulent directement acteurs de la "politique" et qui interdit (toujours pour les meilleures raisons de la terre) "l'union", cette Arlésienne que tout le monde convoque mais jamais ne trouve, (sauf sur des positions communes tellement in fine diluées ou tarabiscotées pour satisfaire tous les egos que les textes ou actions sont a minima exclusivement ou, ne veulent plus rien dire...)

Cela me met de plus en plus mal à l'aise, je l'avoue, cette confrontation à la notion de "partis" dans le cadre actuel. J'ai l'impression qu'une partie de mon discours (je prends mes responsabilités personnelles sinon cela n'a pas "d'intérêt" d'être engagée) est contradictoire avec ce que j'espère au fond .

J'ai "peur" que ce débat de "partis" soit encore une fois un faux débat, et que nous sortions pas de la contradiction fondamentale par le haut; mais qu'au contraire nous contribuons à creuser "notre tombe" et je dis notre, nous êtres humains vivants.

Bref c'est encore un peu confus mais je réfléchis à tout cela, j'en écrirais sûrement quelque chose il faut du temps pour que cela "germe".

Je n'ai pas d'a priori sectaire vis à vis du NPA au contraire, encore une fois, ni je ne glorifie cet activisme, je le reconnais, voire, j'y participe, avec d'autres forces ( par contre Michel ne me fais pas rire avec le "sens du sacrifice" de la LCR...si toi même tu crois à cela - la LCR le dit-elle seulement???- tu vas au devant des mêmes déconvenues qu'au PS - ou qu'ailleurs- et tu es encore dans la fascination - cela ne se peut, venant de toi....) - en revanche je doute oui, je doute que l'idée soit juste,je doute qu'elle soit bonne, je doute qu'elle soit, ne serait ce qu'une partie de la solution, je suis même presque sûre du contraire...mais je regarde comme je le fais depuis le début. Que dit la LCR sur l'émancipation la liberté et l'amour dans le "NPA" à venir?

Bien fraternellement à tout le monde
La LouVe

Anonyme a dit…

Chère amie,

Je crois bien que c'est à la notion même de "parti" que l'initiative de la LCR entend donner une réponse nouvelle.

Avant d'y revenir, deux choses.
La question de l'émancipation immédiate me parait une illusion si elle veut se refléter ailleurs que dans les modalités d'organisation de la négation radicale, comme les limites de la pensée alternative le montrent.

La question d'une préséance dans le changement émancipateur entre le "je" et le "nous" me parait une illusion fondée sur l'ignorance de la présence de "l'autre" dans le "sujet".

Bref !

Pour revenir d'où je suis parti, à savoir partir hors de nos vieilles conceptions du parti, la LCR part elle
de l'idée d'un dépassement de la forme "parti" actuelle (dont elle ne s'exclut pas), soit celle qui ne donne rien à voir du monde désiré.
Donner à voir le monde désiré dans les pratiques, c'est notamment une vigilance démocratique accrue, une attention vis à vis de la différence, une défiance à l'égard des certitudes, ... toutes choses dont les comités constitutifs actuellement en création tiennent l'exercice sans que la LCR ne sombre dans la démesure sacrificielle.
Quant à la démesure de l'amour, son parti est aussi à construire.
Amitiés.

Anonyme a dit…

bon j'ai compris

plus de parti

on prend la méthode obélix révisé asurancetoutrix version perso 1.4betha

on crée un système bancaire parallèle genre nep généralisée avec un système de mutuelle tout risque incorporé

on crée un système de réseau de communication radiophonique comme pendant la resistance pour informer tout le monde des publications du système coopératif de communciation par voix de presse

on crée un systèmùe de récupération des eaux pluviale dans chaque zone de coopérative locale pour fabriquer de l'eau potable.

on crée un système de soin coopératif en liaison avec les médecin étudiant pauvres qui n'auront jamais les moyens de se payer un cabinet

on fait pareil avec les juristes et la plupart des professions libérales et artisanale : des coopératives qui se paie en monaie parallèle

pour ça il faut faire Rêver les gens à un mode de vie responsable et solidaire

ne plus être seul

être en groupe

être coopératif (et non plus concurrents)

bon d'accord je me calme

mais non d'un chien quand est-ce que vous allez arrêter tous de discuter sur les partis ?

Moi à peine entré au parti communiste local je me fais jeter parce que je lis plus que la chef locale ... qui est une futur députée socialiste !

Donc franchement... les partis n'organisent rien qui fasse vivre et bouillir les marmites alors qu'ils pourraient même lancer des marchés d'influence pour faire des débouchés à des scop ou des entreprises diverses...

Mais bien sûr ça fait rigoler tout le monde quand je dis que les partis de gauche devraient carrément monter des marchés et des entreprises... alors que ce serait la meilleures façon de contrer le capital sur son propre terrain : si tous les ouvriers et cadres veulent travailler dans nos entreprises... ils feront quoi et comment vu qu'on est aussi des consommateurs et qu'on organisera forcément le boycot de leur produits financiers ?

ben avant de dire que je suis un utopiste révisez vos cours de schéma économiques globaux et de gestion d'entreprise et vous verrez que les obstacles à surmontés existe mais sont surmontables si on se rassemble et qu'on organise une contre propagande astucieuse comme radio et voix de presse parallèle.

parce qu'autrement vos discussions là sur les partis et les trucs et les machins... ben franchement, quand je me purge une fois par mois pour éviter de faire de la cartographie nocturne dans mes draps, c'est pas à ça que je pense !