vendredi 11 janvier 2008

COMMUNIQUE DE LA CGT: PASSER A L'OFFENSIVE!



Auteur(s) : Cgt.
Communiqué du 10 Janvier 2008

Passer à l’offensive!

La Commission exécutive de la CGT réunie le 10 janvier 2008 a procédé à l’analyse du contexte économique et social actuel et des perspectives 2008.

Celui-ci se caractérise par une dégradation importante et rapide de la situation des salariés du secteur privé et public toutes catégories confondues, des privés d’emploi et des retraités.

L’accroissement continu de la précarité, les pressions à l’allongement du temps de travail dont la remise en cause des 35h, l’affaiblissement de la protection sociale par les déremboursements et les franchises médicales, participent de cette dégradation.

La situation devient particulièrement inacceptable en matière de salaires et pouvoir d’achat. Les hausses de prix se multiplient (logement, alimentation, énergie, transport…) mais les salaires et pensions ne suivent pas ou sont amputés. Le patronat se refuse à ouvrir de véritables négociations salariales lorsqu’il n’y est pas contraint par des actions syndicales.

La situation est maintenant tendue pour de nombreux salariés et leurs foyers, elle appelle des mesures d’urgence, des mesures concrètes.

Le pouvoir d’achat des retraites est aussi mis à mal par les effets des réformes des années passées. De nouvelles menaces se profilent pour l’ensemble des salariés dans la foulée de l’offensive en cours contre les régimes spéciaux de retraite.

Tous ces éléments génèrent une insécurité sociale grandissante. Celle-ci est d’autant plus insupportable que les préconisations du Medef trouvent des relais puissants du côté du gouvernement et du chef de l’Etat. Ainsi, le fameux slogan de ce dernier : « travailler plus pour gagner plus » se traduit maintenant pour les salariés en « travailler plus, plus vieux et pour gagner moins ».

Dans un tel contexte, la CGT entend assumer ses responsabilités et mettre tout en œuvre pour permettre aux salariés de porter syndicalement et unitairement leurs revendications sociales. Dans les secteurs privés et publics, l’urgence est à la mobilisation des salariés, des privés d’emploi et des retraités.

En ce sens, la Commission exécutive de la CGT appelle les salariés et ses organisations à assurer le succès des journées professionnelles unitaires déjà décidées :

Le 22 janvier, pour la manifestation nationale à Paris des salariés de l’énergie, de la RATP et de la SNCF pour peser sur les négociations en cours sur leurs régimes de retraites.

Le 24 janvier, pour la journée nationale d’action des personnels de la fonction publique pour la défense de l’emploi public et la revalorisation des salaires et des pensions.

Dans tous les secteurs professionnels, la Commission exécutive de la CGT appelle l’ensemble des salariés, retraités et privés d’emploi à s’engager partout dans la bataille pour l’augmentation des salaires, pensions et minima sociaux.

Pour favoriser une dynamique revendicative puissante, la CGT propose de construire, dans l’unité syndicale, une mobilisation interprofessionnelle début février pour la revalorisation des salaires et des pensions, la défense du pouvoir d’achat dans les secteurs privés et publics.

De la même façon, la CGT estime indispensable de construire rapidement une démarche commune des organisations syndicales permettant d’engager de larges mobilisations dès ce premier trimestre 2008 pour la défense des retraites et la pérennité du système par répartition.

La CGT prend dès à présent contact avec les autres organisations syndicales pour concrétiser le caractère unitaire de ces initiatives.

Elle demande à ses organisations de préparer ces perspectives d’action et de mobilisation.

Elle appelle les salariés à investir le syndicalisme par l’adhésion à la CGT


3 commentaires:

c'estpasfaux a dit…

Bin, t'as eu ta carte pour finir ?
C'est bien, bonne continuation.

c'estpasfaux a dit…

J'avoue ne plus bien comprendre la stratégie syndicale en ce moment.
En décembre dernier, on nous renvois à la maison sous le prétexte de prochaines "négociations" qui finalement ne donneront nada, et derechef la signature de F.O et de la CFTC sur l'accord "pourri" sur la flexie-sécurité au travail... Et là on vient de me demander de perdre une nouvelle fois une journée de travail!!! C'est une plaisanterie, à moins que de donner raison aux otages potentiels des journées de grève. Il faudrait d'autres perspectives d'action afin d'être crédible et de fédérer dans les administrations, les ateliers ... Il faut travailler sur la durée et ne pas ce contenter de vagues promesses saluées par la quasi-totalité des médias et surtout ne pas ce laissé griser par cette reconnaissance sur la trop fameuse responsabilité des partenaires sociaux.
A bientôt.
Manu.

Anonyme a dit…

agir pour ne pas mourir .
oui le monde politique est gangrene et le journalisme muselé qd il n est pas complice (de plus en plus d ailleurs ) et ?
nous n avons pas une foule d option
il faut descendre ds la rue et se battre ,pieds a pieds sur tous les sujets .le facisme rampant de sarko et sa bande commence a lasser ,a effrayer aussi !alors communiquons ,informons ,c est notre tache notre devoir .a nous de convaincre et qd les soi-disant otages que nous vendent la presse et le gouvernement seront a nos cotes ds la rue...ma foi ....
nous pouvons baisser les bras ou nous bouger .
mais seul celui qui tente a une chance de reussir .et si ça passe par un changement des formations politiques ou syndicales ,allons- y!