lundi 9 juillet 2007

URGENCE - LA DEVASTATION SOCIALE DE LA FRANCE PAR LE CAPITALISME FINANCIER EST PROGRAMMEE PUBLIQUEMENT,


URGENCE

La dévastation sociale de la France par le capitalisme financier est programmée.

Aux personnes qui n’auraient pas encore parfaitement compris ce qui est à l’œuvre en France aujourd’hui,

Aux camarades, qui ne réalisent peut être pas encore à quel point, à quel degré, l’ objectif de Nicolas Sarkozy et du MEDEF est de livrer la France et les Français, pieds et poings liés, à la dictature du marché financier, forme capitaliste inversée de la dictature du prolétariat, par tous moyens,

A celles et ceux qui disent ou pensent que le « dialogue » avec les forces capitalistes, dont Nicolas Sarkozy n’est qu’un porte-flingue, est encore possible et « souhaitable »,

A celles et ceux, y compris les syndicats « ni de droite ni de gauche », qui pensent qu’il est encore possible de « travailler sereinement » avec le PS et qu’il est toujours un « parti de gôche »,

qu’il eut mieux valu voter Royal que ne pas voter du tout et qui stigmatisent encore les communistes qui ont refusé de donner leur voix à cette version à peine édulcorée du libéralisme et du capitalisme,

Aux camarades, qui par faiblesse, par égarement, par ignorance, par « réflexes anti-staliniens primaires », ne réalisent pas que le PS, par action ou par omission, par volonté idéologique ou par stupidité et manque de lucidité, est devenu un BOULET pour « la gauche » dans son ensemble et que continuer à s’y accrocher va nous faire crever et notre combat avec,

A toutes celles et tous ceux qui, quoi que convaincus des « méfaits » (doux euphémisme…) du capitalisme, ne réalisent peut être pas ou plus jusqu’où va l’urgence de restaurer le communisme comme seule forme possible de dépassement du capitalisme, et donc, de préserver non seulement la forme parti du PCF mais encore, le PCF en soi, tout en le modernisant urgemment,

A tous ceux là, je recommande vivement la lecture ATTENTIVE du discours du 5 juillet 2007 de Christine Lagarde devant Europlace (lobby financier presque plus dangereux que le MEDEF), avec notamment la suppression de « l’Impôt Bourse »,

ainsi que le décodage bien compris de la labellisation de Paris comme « pôle de compétitivité mondial » dénommé « FINANCE INNOVATION », http://www.finance-innovation.org/i..., créé avec l’aval, sinon la bénédiction de M. Sautter et de Mme de la Gontrie (PS Ville de Paris et Région IdF).

Il va de soi qu’il faut bien lire entre les lignes (sans trop se forcer toutefois…) pour comprendre exactement ce dont il s’agit.

Ainsi, quand Europlace se présente officiellement comme « un organisation » qui a pour mission « La sensibilisation auprès des Pouvoirs publics et l’accélération des programmes de réformes » (je cite), tout communiste, et même, tout socialiste sincère, doit comprendre que ce « lobby » a pour mission de faire tourner casaque aux acteurs publics (villes départements régions) et de leur imposer des choix décisionnels graves pour l’avenir des Français en termes de politique publique.

La régionalisation absurde voulue par le gouvernement Raffarin et défendue par la droite avec l’aide d’une partie des élus du PS était un élément de cette stratégie. « Divisons les centres de décision des politiques publiques, cela sera plus facile de les attaquer ensuite »…

Nous le voyons à l’œuvre aujourd’hui avec la politique de « pôles de compétitivité », celle « d’autonomie des universités » etc etc.

Un « pôle de compétitivité » qu’est ce que c’est ?

C’est la contractualisation avec labellisation de l’Etat, et donc, la légalisation, de la pénétration de l’idéologie capitaliste au sein même des collectivités locales, de la façon la plus pernicieuse qui soit.

Voici la définition du « pôle de compétitivité » disponible sur le site officiel du Gouvernement http://www.competitivite.gouv.fr/sp...

sur le sujet :

« Dans une économie mondiale de plus en plus concurrentielle, la France a lancé en 2004 une nouvelle politique industrielle qui mobilise les facteurs clefs de la compétitivité, au premier rang desquels figure la capacité d’innovation. Un pôle de compétitivité est, sur un territoire donné : · l’association d’entreprises, de centres de recherche et d’organismes de formation, · engagés dans une démarché partenariale (stratégie commune de développement), · destinée à dégager des synergies autour de projets innovants conduits en commun en direction d’un (ou de) marché(s) donné(s). Cette politique vise à susciter puis soutenir les initiatives émanant des acteurs économiques et académiques présents sur un territoire. »

Voici surtout quelques extraits du discours de Mme Lagarde, et plus loin, quelques extraits instructifs pour vous informer, exclusivement tirés des sites officiels. Je vous recommande évidemment de prendre une heure au calme pour TOUT lire, et pour TOUT lire correctement, avec vos « yeux » de communistes.

http://www.minefi.gouv.fr/discours-...

« I La France de la rupture Notre pays a longtemps placé sa fierté à rouler à contresens du reste du monde. Que de fois, lors de mes séjours aux États-Unis ou ailleurs, n’ai-je pas entendu moquer these lazy people who cannot work more than 35 hours a week !

Avec l’élection de Nicolas Sarkozy, nous nous sommes remis dans la bonne direction. Le projet de loi que je soutiendrai la semaine prochaine devant l’Assemblée nationale vise à redonner tout son sens à la valeur travail, notamment à travers la facilitation des heures supplémentaires (exonérations d’impôt et de charges sociales). Nous voulons que le travail paye et que seul le mérite soit récompensé : pour les plus défavorisés, bénéficiaires des minima sociaux, cela implique un fort encouragement financier à la reprise d’activité ; à l’autre bout de l’échelle, pour les patrons, cela suppose un contrôle renforcé des « parachutes dorés », pour que leurs éventuelles indemnités de départ ne soient pas disproportionnées au regard des résultats obtenus à la tête de l’entreprise.

Le projet de loi sur le travail contient également des éléments qui devront encourager les entrepreneurs, les managers, tous ces talents du monde du business, à s’implanter en France et à Paris, ou simplement à y rester. Vous qui partez chercher au loin les clés du paradis fiscal, je vous dis : revenez, ce n’est plus le purgatoire, ici.

Ainsi, le bouclier fiscal sera abaissé de 60 à 50 %, et inclura désormais la CSG et la CRDS. L’État ne pourra donc prendre à personne plus de la moitié de ses revenus. D’autre part, la loi prévoit une réduction d’ISF (à hauteur de 50 000 euros) en faveur des investissements dans les PME ou des dons effectués au profit des fondations.

Les lois sur l’autonomie des Universités et le service minimum dans les transports, qui seront bientôt présentées au Parlement, doivent également contribuer à rendre la France plus attractive. Une France où l’on peut penser et où l’on peut bouger !

Nous irons encore plus loin dans les mois qui viennent. Sous l’autorité du Président de la République et du Premier ministre, je lancerai le chantier de la réforme de la fiscalité, qui doit servir quatre objectifs : travail, production, investissement et développement durable. Un assouplissement du droit du travail permettra également de s’orienter vers un « contrat unique » plus efficace, tout en sécurisant les parcours professionnels des salariés. » (…)

« (…) En outre, pour mieux adapter les textes financiers édictés par les pouvoirs publics aux réalités du monde de la finance, je proposerai une Charte destinée à améliorer le processus de concertation entre les pouvoirs publics et les professionnels, pour le rendre plus clair et plus régulier. Il faut que, vous et nous, nous nous parlions plus souvent. Car le monde des affaires, c’est notre affaire à tous.

Je sais également que le monde de la finance, c’est une industrie extrêmement internationalisée, où les professionnels doivent pouvoir bouger entre les grandes places financières. Pour les étrangers qui veulent rejoindre notre sol, et dont les compétences sont nécessaires à notre économie, je sais que les procédures de délivrance de visa sont souvent trop longues. Vos entreprises éprouvent des difficultés inacceptables à faire venir des personnes qualifiées, y compris des cadres de très haut niveau. Je souhaite, conformément à ce qu’a annoncé le Premier ministre à la Baule, que soit simplifié ce processus. [Ceux que le brain drain porte vers la France ne doivent pas se retrouver devant un brain teaser.]

Enfin, le Haut Comité ne s’interdira pas non plus de réfléchir à des sujets jusque-là tabous, comme la suppression de l’impôt de bourse. Il faut laisser ouvertes toutes les portes.

Je viens de labelliser le pôle de compétitivité Europlace

Depuis longtemps, Paris, première ville de France au sein de la première région d’Europe, souhaitait devenir un pôle mondial de compétitivité. On vous l’a souvent annoncé. C’est désormais chose faite. Il y a exactement 30 minutes, à la sortie d’une réunion interministérielle avec le Premier ministre et le Ministre d’État, Jean-Louis Borloo, nous avons signé le contrat de pôle avec Pierre Mutz, préfet de la Région Ile-de-France, Christian Sautter, adjoint au Maire de Paris, Marie-Pierre de La Gontrie, Vice-présidente du Conseil Régional d’Ile-de-France, et Pierre Simon, président de la CCIP. Cette signature démontre la mobilisation de tous les acteurs publics et privés derrière la place financière de Paris. Je tiens à les en remercier personnellement et à rendre hommage à l’action de Gérard Mestrallet et Europlace pour avoir porté ce beau projet.

Ce pôle a été baptisé « Finance Innovation ». Comme son nom l’indique, il est destiné à renforcer notre avantage comparatif dans le domaine de l’ingénierie financière, à développer notre recherche en la matière, et à dynamiser la création d’entreprises innovantes dans les domaines de la gestion financière, des systèmes d’information et des logiciels experts en finance. Je compte sur la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la Place pour faire vivre ces projets.

[Vous en avez assez de traverser South Ken sous la pluie et les Hamptons ne vous consolent plus de la canicule de l’été new-yorkais ? Come back ! Let’s open some trendy trading-floors in Paris !] »

GLOUPS ! On croit REVER !

Mais ce n’est pas fini car l’examen attentif des différents acteurs de ce « pôle », de ce projet global, fait froid dans le dos…

« Paris EUROPLACE est l’organisation en charge de promouvoir la Place financière de Paris auprès des investisseurs internationaux. Aujourd’hui, Paris EUROPLACE réunit 150 établissements adhérents issus de l’ensemble des catégories d’acteurs de l’industrie financière : émetteurs, investisseurs, intermédiaires financiers et professions auxiliaires.

Paris EUROPLACE mène 3 types d’actions :  La promotion de l’expertise et des savoir-faire des acteurs opérant sur la Place financière de Paris,  La sensibilisation auprès des Pouvoirs publics et l’accélération des programmes de réformes,  L’action européenne. »

http://www.paris-europlace.net/inde...

Et encore ,un peu plus loin dans le site d’EUROPLACE :

« Création du pôle de compétitivité mondial FINANCE INNOVATION

Paris EUROPLACE, 05-07-2007 Dans le cadre des Rencontres Financières Internationales de Paris EUROPLACE, Mme Christine LAGARDE, Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, annonce la labellisation du Pôle de Compétitivité mondial FINANCE INNOVATION et la signature du contrat de pôle entre l’Etat, la Ville de Paris, la Région Ile-de-France et Paris EUROPLACE.

L’objectif du pôle FINANCE INNOVATION est de développer l’emploi et la recherche dans le domaine financier, d’accroître la part de marché de la Place financière de Paris en Europe et au plan international et de permettre à la place financière de Paris de se positionner sur les services financiers de demain en misant sur l’innovation.

FINANCE INNOVATION propose dès le départ un nombre ciblé de projets industriels et de recherche :

faire de Paris la plate-forme de l’information financière européenne : deux projets de référentiels d’informations financières sur l’épargne et les OPCVM sont à l’étude ;

favoriser le financement des PME et de l’innovation : le lancement d’un incubateur pour les " jeunes entreprises financières ", un fonds d’investissement qui leur serait dédié pour favoriser le drainage de l’épargne vers ce secteur de l’économie et un fonds d’analyse des valeurs moyennes ;

renforcer le pôle de recherche et d’innovation financière : le lancement de la plate-forme d’indices climatiques, METNEXT, créée par METEO France et Euronext a été annoncée le 10 mai 2007. Un deuxième projet de plateforme de valorisation indépendante de dérivés de crédit, CREDITNEXT, est en cours. Un projet de plateforme d’indices immobiliers est en phase de lancement. FINANCE INNOVATION fédère la constitution d’une Maison de l’Innovation Financière autour des différentes initiatives en faveur du financement de la recherche ;

développer à Paris un pôle européen de formation en finance : l’école de la régulation financière européenne, associant régulateurs prudentiels et financiers et professionnels est en cours de création ;

accroître le rôle de la finance dans l’innovation sociale : finance durable et investissement socialement responsable font partie des thématiques retenues pour les premières chaires de recherche en finance.

En s’appuyant sur ses membres fondateurs, l’AFG, la CCIP, NYSE Euronext, la FBF, la FFSA, la Région Ile-de-France et la Ville de Paris, et avec le soutien de Paris EUROPLACE, FINANCE INNOVATION regroupe l’ensemble des acteurs : émetteurs, banques, assurance, sociétés de gestion, PME financières, universités et laboratoires de recherche.

FINANCE INNOVATION est animé par un Comité de direction présidé par M. Jean LAURENT, ancien Président de Calyon.

Le Conseil supérieur de FINANCE INNOVATION est composé de représentants des différentes catégories de membres, organisés par collèges, avec une représentation significative des PME et des universités.

Gérard MESTRALLET, Président de Paris EUROPLACE, souligne "la création de FINANCE INNOVATION est une excellente nouvelle pour la place financière de Paris pour lui permettre de se positionner sur les secteurs de demain et renforcer sa part de marché en Europe et au plan international ". »

http://www.paris-europlace.net/link...

Evidemment, ces secteurs de recherche « innovants » sur lesquels FINANCE INNOVATION parie ne sont pas des « choix neutres » !

Une école de « régulation financière européenne », une plate forme de recherche sur les indices météorologiques, une plate forme de recherche sur les indices immobiliers….

Tout cela vous semble décousu et ne pas avoir de portée « capitaliste » ?

Vous faites erreur.

Nous devons faire confiance aux capitalistes lorsqu’ils nous indiquent quels sont les secteurs de la recherche qu’il s’agit de développer et d’encourager, car ils nous permettent d’ANTICIPER les pièges qu’ils vont nous tendre pour les années à venir et sur quels sujets leurs coups les plus rudes vont porter : climat/environnement, immobilier/logement, financement de la recherche, etc etc …

Lisez ATTENTIVEMENT, questionnez-vous. Rien de ce qui est rapporté ici ne devrait vous laisser indifférent…si vous êtes encore communistes.

« (…)Gérard MESTRALLET, Président de Paris EUROPLACE, souligne "la création de FINANCE INNOVATION est une excellente nouvelle pour la place financière de Paris pour lui permettre de se positionner sur les secteurs de demain et renforcer sa part de marché en Europe et au plan international ".

Je finirai en faisant appel à votre bon sens communiste si des choses trop techniques vous ennuient, en disant que lorsque le plus gros lobby financier français se réjouit de l’action d’un gouvernement et se félicite de la création d’un projet auquel participent pourtant une commune et une région PS soi disant « de gauche », c’est qu’il y a un ENORME problème…

Fraternellement, Rose Réséda

06.07.2007


http://bellaciao.org

2 commentaires:

Osemy a dit…

Donc si je résume :

on va serrer la vis (un peu, pas trop) à quelques "patrons" qui s’en seront déjà bien foutu dans les poches avec une pseudo-refonte du statuts des "golden parachutes", histoire de calmer "le bon peuple"
en contrepartie, "Paris, Ville ouverte" au capitalisme financier le plus démesuré
on asseoit et on étend le "bouclier fiscal"
on fait sauter le seul instrument socialiste qui nous reste pour peser a minim sur les transactions financières en France ( "l’impôt bourse" date de 1983 , c’est donc un des derniers éléments socialistes de politique qui nous reste du PS de Mitterrand)
on verrouille l’idéologie du "travailler plus pour gagner plus "en augmentant en façade la possibilité des heures supp’ mais en réalité, en asséchant encore la part des revenus de l’Etat qui sera consacrée aux protections sociales
etc etc

Ici encore donc, une vielle "botte de Jarnac" du capitalisme :

agiter un énorme chiffon rouge sur un sujet pour "détourner" l’attention des "forces progressistes" de la réalité de ce qui va être fait bien plus violemment "ailleurs",
pendant ce temps où nous regarderons ailleurs, nous trancher le jarret et nous ayant mis à terre, n’avoir plus qu’à nous porter le coup de grâce...

Les "techniques" du capitalisme sont donc toujours les mêmes, en pire, et consistent principalement à nous piquer nos outils politiques et idéologiques pour les détourner au seul profit des capitalistes.

Ici et par exemple :

La planification de l’économie, mais mine de rien, "à la cool"... (Est-ce un hasard si un mandat présidentiel, calé sur une législature, durent 5 ans ???)

La Lutte des classes ,avec le MEDEF, syndicat quasi unique et hégémonique en tout cas, des patrons...

Enfin, je me tue à le dire depuis des mois, au risque de passer selon les dires de certains (évidemmet pas des "ami-e-s") pour une "excitée" ou que sais-je (mais je vous avoue que ça ne me touche pas...) mais je vais le répèter, aujourd’hui plus que jamais suite à cet article et aux faits très pertinents qu’il nous révèle sur certains "partis de gauche" :

Notre objectif ça ne doit pas être "la rénovation de la gauche" en tout cas, surtout pas avec le PS, surtout après ce qu’on lit là.

Pardon mais les "intentions" ça ne me suffit pas, quand je constate de tels "faits".

Il y a un moment quand mêm où on doit préférer les faits aux paroles, surtout quand ces faits existent et contredisent magistralement les paroles prononcées, non?

Notre objectif ça doit être la rénovation, sur ses fondations, du PCF.

Point barre.

Ouverts oui, mais cons, non.

Ouverts, d’ailleurs, nous le sommes, car à l’université d’été de la fédé de paris, j’ai eu le plaisir de constater que sur une 20aine de participants, 4 au moins venaient d’"univers différents", dont le PS, la LCR ou même un truc mao que je ne connaissais pas (- et non, ce n’est pas toujours de "l’entrisme" ;-)) , des nationalités et des origines assez mélangées aussi, et des âges variables.

Ceci pour dire que oui, on peut tout à fait adhérer au PCF au 21ème siècle, consciemment et sans provenir d’une lignée de communistes (l a preuve :-)).

On ne fera pas la guerre de la même manière en fonction des deux cas de figures : se fondre dans une méta structure avec un peu de PS un peu de LCR et un peu de Verts ou se rénover certes mais en tant que PCF.

Dans un cas, je peux presque vous assurer qu’on va la perdre, la guerre, tandis que dans l’autre, on peut la gagner.

C’est toute l’histoire des Résistances dans le monde qu’il faut relire pour comprendre, à commencer par la notre pendant la seconde guerre mondiale.

Aujourd’hui, i l faut vraiment être inconscient (pardonnable) , bête ou disons, pas futé (pardonnable aussi) ou "vendu" (impardonnable en revanche...) pour ne pas le comprendre ... (désolée, mais ça fait qques semaines que ça me brûle les lèvres)

La Louve

Anonyme a dit…

Salut osemy ,tu dis "inconscient pardonnable,bête pardonnable etc..."
je te trouve un peu trop sympa avec ces gens.Ne crois tu pas qu'en politique il y a un gros effort à faire PERSONNELLEMENT et que personne ne peut le faire à la place des autres.Il faut que les militants aident,dirigent des lectures O.K!Mais il faut que les gens fassent l'effort personnel indispensable.

Il arrive un moment où l'ignorence c'est de la paresse et je ne sais s'il faut excuser cela ..?
A plus François.