lundi 14 mai 2007

"LCR : plus de 500 candidats aux législatives pour "résister" à Sarkozy"....

"Résister à Sarkozy" en... achevant de diviser les communistes (au sens large), voire, les socialistes (au sens large toujours...) et alors que la LCR n'avait jusqu'alors jamais présenté de candidats aux législatives... et bien, c'est une idée de "front populaire" que je ne connaissais pas!
Stratégiquement bien joué du point de vue de la LCR (qui devra néanmoins expliquer plus tard comment elle va rester "révolutionnaire" après ce tournant), compte tenu de l'objectif nouvellement affiché par la LCR de "remplacer" le PCF (encore quelques centaines de milliers d'adhérents et des milliers d'élu-e-s à "récupérer" pour faire "jeu égal" cela étant dit...)
Mais dans tout cela, qui pense au peuple, aux citoyens, aux prolétaires français, à l'avenir de l'Europe, et surtout, qui pense au Socialisme?
J'ai mon idée sur la réponse ;-)
Osémy


LCR : plus de 500 candidats aux législatives pour "résister" à Sarkozy

PARIS, 13 mai 2007 (AFP) - La Ligue communiste révolutionnaire présentera pour la première fois plus de 500 candidats aux législatives, première étape de la "résistance" qu’elle appelle de ses voeux face à Nicolas Sarkozy, après le score honorable de son candidat Olivier Besancenot à la présidentielle. 460 candidats (sur 577 circonscriptions) porteront les couleurs de la LCR, qui soutiendra en outre une quarantaine de candidatures "unitaires" issues des rangs antilibéraux ou communistes, a déclaré dimanche Pierre-François Grond, membre du bureau politique du parti, après une réunion ce week-end de la direction nationale de la Ligue ("parlement" de quelque 80 personnes). Ce nombre de candidats "sans précédent" - la LCR en avait présenté quelque 420 en 2002 - "s’explique par le succès militant de notre campagne", a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse, à la veille de l’ouverture du dépôt des candidatures. Olivier Besancenot, qui a recueilli le meilleur score de l’extrême gauche au premier tour de la présidentielle (4,08%), "sera le porte-parole et la locomotive de l’ensemble de ces candidatures", mais ne se présentera pas lui-même, a précisé M. Grond. Les candidats de la Ligue, a-t-il souligné, seront à parité hommes-femmes, pour la plupart âgés de 30-35 ans et "de toutes origines". Face au gouvernement du président élu Nicolas Sarkozy, que la formation trotskyste accuse de préparer des "mesures antidémocratiques et antisociales", la LCR appelle à "organiser un front de résistance avec les partis de gauche, les syndicats et les associations". "Le projet de Nicolas Sarkozy implique des crises et des confrontations sociales fortes", a assuré M. Grond, citant droit du travail et immigration. "Solidaire de l’appel des organisations de jeunes à manifester le 16 mai", la Ligue récuse les actions "ultraminoritaires et violentes" ayant suivi l’élection du candidat UMP, mais dénonce la "répression" policière et judiciaire. Après l’échec à former un front antilibéral unitaire à la présidentielle, la LCR souhaite la création d’une "force politique nouvelle" incarnant "une gauche anticapitaliste" face à "une droite dure" au pouvoir et "une gauche molle qui cherche une coalition avec le centre". Interrogé sur les contacts avec Lutte ouvrière, le Parti communiste et les collectifs soutenant José Bové, M. Grond a expliqué toutefois que "tout le monde campe sur ses positions". "Il faut traduire politiquement notre audience", a-t-il insisté, n’excluant pas que la LCR se constitue en parti "plus implanté dans les entreprises, dans les classes populaires" afin de porter cette "force nouvelle". Soulignant que cette question serait au coeur du prochain congrès de la LCR, en décembre ou janvier prochain, il a expliqué : "peut-être qu’il ne faut pas tout le temps attendre Godot".

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quand on aura compris que le trotskisme et plus généralement les mouvements gauchistes sont les meilleurs alliés (ou laquais, c'est selon) de la bourgeoisie, l'on aura fait un grand pas...

Alors la prééminence des courants trotskistes et keynésiano-réformistes-altermondialistes (ATTAC et autres « pseudo-anticapitalistes ») au sein de la Gauche à l'heure actuelle ne m'étonne pas du tout et illustre bien, au contraire, son naufrage...

Michel