Affaire Merah:
La question est bien celle de la légitimité de la
procédure pénale spécifique mise en place en matière de terrorisme, la
définition que l'on donne à celui-ci, d'ailleurs, préalablement et qui
conditionne la mise en œuvre de cette
procédure spécifique.
Elle interroge également sur la nature du
terrorisme: crime politique ou pas? Qui (comment et quand) contrôle a priori que la
qualification de "terrorisme" s'applique bien à telle ou telle espèce?
Donc, on peut se poser la question de la reconnaissance éventuelle d'un régime
spécifique de "suspects et prisonniers politiques". A ce titre, la
question de la présomption d'innocence dans l'affaire Mérah (comme dans
d'autres du même genre) n'est donc pas une question de style ni de forme.
Au contraire
(et je dirais que plus on voit les béances qui précèdent ces tragédies, si on lit bien les propos de Squarcini dans Le Monde , les errances de la
procédure, du gouvernement dans ce dossier, ses responsabilités, plus la
question de la présomption d'innocence doit être posée).
Parmi les
nombreuses questions soulevées, au niveau européen par Le Livre Vert sur
la question de la présomption d'innocence il y a celles-ci.
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/com/2006/com2006_0174fr01.pdf
dimanche 25 mars 2012
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