tag:blogger.com,1999:blog-3582274133714585517.post2684874713505994254..comments2023-07-02T18:05:55.429+08:00Comments on Le Blog de La Louve: LA "CLASSE POLITIQUE" - Faut-il l’ajouter aux catégories définies par Karl Marx?Osemyhttp://www.blogger.com/profile/02266076015386723362noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-3582274133714585517.post-1727936012614645142007-10-25T20:55:00.000+08:002007-10-25T20:55:00.000+08:00Salut la Louve,Tu fais bien de mettre ces extraits...Salut la Louve,<BR/><BR/>Tu fais bien de mettre ces extraits, car ils n'ont rien perdu de leur force...<BR/><BR/>Michel<BR/>(PCF)Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3582274133714585517.post-67578443592206383872007-10-17T04:23:00.000+08:002007-10-17T04:23:00.000+08:00Salut Paul,Ton texte est très bien mais un petit "...Salut Paul,<BR/>Ton texte est très bien mais un petit "truc"me gêne.Quand tu parles de délinquence tu ne parles que de la grande délinquence,je pense?Car selon moi la délinquence petite et moyenne est le fruit de la misère provoquée par la grande bourgeoisie,le capitalisme.Quand on crève de faim on tombe obligatoirement dans la délinquence puisqu'il n'y a aucune autre issue.<BR/>On peut dire sans se tromper que dans la misère : délinquence = survie.<BR/>Fraternellement à plus <BR/>François.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3582274133714585517.post-88327382064834312442007-10-16T17:06:00.000+08:002007-10-16T17:06:00.000+08:00ça tombe effectivement bien de rappeler tout ça ce...ça tombe effectivement bien de rappeler tout ça ces temps ci où les partis prétendument de gauche se larmoient sur des mises en communs d'alliances mal conçues car en fait inconcevables : précisément parce que les uns comme les autres ont complètement oublié leurs racines, leurs méthodologies d'attribution de sens, d'analyse de l'environnement, de conceptualisation stratégique d'action et de discours.<BR/><BR/>Par ailleurs il est une chose dont on ne reparle pas assez me semble-t-il, c'est la notion de prise de conscience qui implique une responsabilité civile que les gens du commun quelqu'ils soient ne connaissent pas. <BR/><BR/>Ce que j'observe partout et qui me semble cause aussi de l'échec des mouvements de gauche depuis 30 ans, c'est l'évolution des moeurs communes dans le sens du développement de l'individualisme consummériste égoïste, donc de la déresponsabilité civile. Et ce phénomène est l'antithèse de la prise de conscience responsable nécessaire à la révolution, à la construction de la vie communiste.<BR/><BR/>L'état devient de fait, au bout d'une certain développement de prise de conscience globale des prolétaires rassemblés dans le communisme, inutil, autant comme régulateur, gestionnaire, que biensûr, outil de répression, car les gens, responsables sont devenus capables d'une réelle autonomie civile.<BR/><BR/>Nous en sommes loin dans le "chacun pour soi royal" du capitalisme populaire paradoxalement voulu par la bourgeoisie qui nous est imposé. <BR/><BR/>Et qui logiquement, ce capitalisme développe le renforcement et la croissance de son illusion, comme des phénomènes de délinquence à tous les niveaux, car ce qui est valorisé, moralement et pécunièrement, ce n'est plus l'engagement responsable collectif, le travail, mais le bénéfice individuel, l'égoïsme ethnocentré ou individualisé, sectaire et sectataire, le détournement à des fins personnalisées de tout système, le mépris contradictoire de toute loi ou régulation collectivement établies et bienveillantes : le capitalisme et la délinquence sont liés par une valeur commune qui est la malveillance. Le capitalisme est une délinquence une criminalité.<BR/><BR/>La responsabilisation par la prise de conscience est primordiale à toute avancée vers ce communisme global qu'il faut construire pour sauver la vie sur cette planète étouffée par une population dévorante, et pour faire vivre ENSEMBLE des milliards de gens dans leurs diversités culturelles essentielles.<BR/><BR/>PaulAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3582274133714585517.post-56203367954033304402007-10-16T00:37:00.000+08:002007-10-16T00:37:00.000+08:00Ces derniers temps, j’ai découvert ça : "l’Etat et...Ces derniers temps, j’ai découvert ça : "l’Etat et la Révolution" - ça m’a mis une belle gifle. Lénine était vraiment un super exégète de Marx ( même si Lénine a aussi dit et écrit des b..., ou a pu se tromper - au moins il était critique aussi vis à vis de lui-même).<BR/><BR/>Encore une fois je ne fais pas de tout cela des dogmes mais que c’est intéressant - Je vous soumets qques extraits que j’ai aimés , pour le plaisir ! La Louve<BR/><BR/>ps : c moi qui mets certains passages en it. ou soulignés<BR/><BR/><BR/>--------------------------------------------------------------------------------<BR/><BR/>"Il faut noter encore qu’Engels est tout à fait catégorique lorsqu’il qualifie le suffrage universel d’instrument de domination de la bourgeoisie. Le suffrage universel, dit-il, tenant manifestement compte de la longue expérience de la social-démocratie allemande, est :<BR/><BR/>"... l’indice qui permet de mesurer la maturité de la classe ouvrière. Il ne peut être rien de plus, il ne sera jamais rien de plus dans l’Etat actuel." <BR/><BR/>Les démocrates petits-bourgeois tels que nos socialistes-révolutionnaires et nos menchéviks, de même que leurs frères jumeaux, tous les social-chauvins et opportunistes de l’Europe occidentale, attendent précisément quelque chose "de plus" du suffrage universel. Ils partagent eux-mêmes et inculquent au peuple cette idée fausse que le suffrage universel, "dans l’Etat actuel ", est capable de traduire réellement la volonté de la majorité des travailleurs et d’en assurer l’accomplissement."(...)<BR/><BR/>"Le prolétariat s’empare du pouvoir d’Etat et transforme les moyens de production d’abord en propriété d’Etat. Mais par là, il se supprime lui-même en tant que prolétariat, il supprime toues les différences de classes et oppositions de classes et également en tant qu’Etat. La société antérieure, évoluant dans des oppositions de classes, avait besoin de l’Etat, c’est-à-dire, dans chaque cas, d’une organisation de la classe exploiteuse pour maintenir ses conditions de production extérieures, donc surtout pour maintenir par la force la classe exploitée dans les conditions d’oppression données par le mode de production existant (esclavage, servage, salariat).<BR/><BR/>L’Etat était le représentant officiel de toute la société, sa synthèse en un corps visible, mais cela, il ne l’était que dans la mesure où il était l’Etat de la classe qui, pour son temps, représentait elle-même toute la société : dans l’antiquité, Etat des citoyens propriétaires d’esclaves ; au moyen âge, de la noblesse féodale ; à notre époque, de la bourgeoisie.<BR/><BR/>Quand il finit par devenir effectivement le représentant de toute la société, il se rend lui-même superflu. <BR/><BR/>Dès qu’il n’y a plus de classe sociale à tenir dans l’oppression ; dès que, avec la domination de classe et la lutte pour l’existence individuelle motivée par l’anarchie antérieure de la production, sont éliminés également les collisions et les excès qui en résultent, il n’y a plus rien à réprimer qui rende nécessaire un pouvoir de répression, un Etat.<BR/><BR/>Le premier acte dans lequel l’Etat apparaît réellement comme représentant de toute la société, - la prise de possession des moyens de production au nom de la société, - est en même temps son dernier acte propre en tant qu’Etat. L’intervention d’un pouvoir d’Etat dans des rapports sociaux devient superflue dans un domaine après l’autre, et entre alors naturellement en sommeil. Le gouvernement des personnes fait place à l’administration des choses et à la direction des opérations de production. L’Etat n’est pas "aboli", il s’éteint. Voilà qui permet de juger la phrase creuse sur l’"Etat populaire libre", tant du point de vue de sa justification temporaire comme moyen d’agitation que du point de vue de son insuffisance définitive comme idée scientifique ; de juger également la revendication de ceux qu’on appelle les anarchistes, d’après laquelle l’Etat doit être aboli du jour au lendemain" (Anti-Dühring, Monsieur E. Dühring bouleverse la science, pp. 301-303 de la 3e édit. allemande).<BR/><BR/>On peut dire, sans crainte de se tromper, que ce raisonnement d’Engels, si remarquable par sa richesse de pensée, n’a laissé, dans les partis socialistes d’aujourd’hui, d’autre trace de pensée socialiste que la notion d’après laquelle l’Etat "s’éteint", selon Marx, contrairement à la doctrine anarchiste de l’"abolition" de l’Etat. Tronquer ainsi le marxisme, c’est le réduire à l’opportunisme ; car, après une telle "interprétation", il ne reste que la vague idée d’un changement lent, égal, graduel, sans bonds ni tempêtes, sans révolution. L’"extinction" de l’Etat, dans la conception courante, généralement répandue dans les masses, c’est sans aucun doute la mise en veilleuse, sinon la négation, de la révolution.<BR/><BR/>Or, pareille "interprétation" n’est qu’une déformation des plus grossières du marxisme, avantageuse pour la seule bourgeoisie et théoriquement fondée sur l’oubli des circonstances et des considérations essentielles indiquées, par exemple, dans les "conclusions" d’Engels que nous avons reproduites in extenso.<BR/><BR/>Premièrement. Au début de son raisonnement, Engels dit qu’en prenant possession du pouvoir d’Etat, le prolétariat "supprime par là l’Etat en tant qu’Etat". On "n’a pas coutume" de réfléchir à ce que cela signifie. D’ordinaire, ou bien l’on en méconnaît complètement le sens, ou bien l’on y voit, de la part d’Engels, quelque chose comme une "faiblesse Hégélienne". En réalité, ces mots expriment en raccourci l’expérience d’une des plus grandes révolutions prolétariennes, l’expérience de la Commune de Paris de 1871, dont nous parlerons plus longuement en son lieu.<BR/><BR/>Engels parle ici de la "suppression", par la révolution prolétarienne, de l’Etat de la bourgeoisie , tandis que ce qu’il dit de l’"extinction" se rapporte à ce qui subsiste de l’Etat prolétarien , après la révolution socialiste. L’Etat bourgeois, selon Engels, ne "s’éteint" pas ; il est "supprimé" par le prolétariat au cours de la révolution. Ce qui s’éteint après cette révolution, c’est l’Etat prolétarien, autrement dit un demi-Etat." (...)<BR/><BR/>"L’"Etat populaire libre" était une revendication inscrite au programme des social-démocrates allemands des années 70 et qui était devenue chez eux une formule courante. Ce mot d’ordre, dépourvu de tout contenu politique, ne renferme qu’une traduction petite-bourgeoise et emphatique du concept de démocratie. Dans la mesure où l’on y faisait légalement allusion à la république démocratique, Engels était disposé à "justifier", "pour un temps", ce mot d’ordre à des fins d’agitation. Mais c’était un mot d’ordre opportuniste, car il ne tendait pas seulement à farder la démocratie bourgeoise ; il marquait encore l’incompréhension de la critique socialiste de tout Etat en général. Nous sommes pour la république démocratique en tant que meilleure forme d’Etat pour le prolétariat en régime capitaliste ; mais nous n’avons pas le droit d’oublier que l’esclavage salarié est le lot du peuple, même dans la république bourgeoise la plus démocratique. Ensuite, tout Etat est un "pouvoir spécial de répression" dirigé contre la classe opprimée. Par conséquent, aucun Etat n’est ni libre, ni populaire. Cela, Marx et Engels l’ont maintes fois expliqué à leurs camarades de parti dans les années 70<BR/><BR/>."<BR/><BR/>(....)<BR/><BR/>"Le prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production entre les mains de l’Etat, c’est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante, et pour augmenter au plus vite la quantité des forces productives" (pp. 31, 37 de la 7e édition allemande de 1906).<BR/><BR/>L’on trouve formulée ici l’une des idées les plus remarquables et les plus importantes du marxisme au sujet de l’Etat, celle de la "dictature du prolétariat" (comme devaient s’exprimer Marx et Engels après la Commune de Paris) ; nous y trouvons ensuite une définition de l’Etat, intéressante au plus haut point, et qui est également au nombre des "paroles oubliées" du marxisme : "L’Etat, c’est-à-dire le prolétariat organisé en classe dominante. "<BR/><BR/>Cette définition de l’Etat n’a jamais été commentée dans la littérature de propagande et d’agitation qui prédomine dans les partis social-démocrates officiels. Bien plus : elle a été très précisément oubliée parce qu’elle est absolument inconciliable avec le réformisme ; elle heurte de front les préjugés opportunistes habituels et les illusions petites-bourgeoises quant à l’"évolution pacifique de la démocratie". <BR/><BR/>Le prolétariat a besoin de l’Etat - tous les opportunistes, les social-chauvins et les kautskistes le répètent en assurant que telle est la doctrine de Marx, mais ils "oublient " d’ajouter, premièrement, que d’après Marx, il ne faut au prolétariat qu’un Etat en voie d’extinction, c’est-à-dire constitué de telle sorte qu’il commence immédiatement à s’éteindre et ne puisse pas ne point s’éteindre. Deuxièmement, que les travailleurs ont besoin d’un "Etat" qui soit le "prolétariat organisé en classe dominante".<BR/><BR/>(...)<BR/><BR/>"La doctrine de la lutte des classes, appliquée par Marx à l’Etat et à la révolution socialiste, mène nécessairement à la reconnaissance de la domination politique du prolétariat, de sa dictature, c’est-à-dire d’un pouvoir qu’il ne partage avec personne et qui s’appuie directement sur la force armée des masses. La bourgeoisie ne peut être renversée que si le prolétariat est transformé en classe dominante capable de réprimer la résistance inévitable, désespérée, de la bourgeoisie, et d’organiser pour un nouveau régime économique toutes les masses laborieuses et exploitées.<BR/><BR/>Le prolétariat a besoin du pouvoir d’Etat, d’une organisation centralisée de la force, d’une organisation de la violence, aussi bien pour réprimer la résistance des exploiteurs que pour diriger la grande masse de la population - paysannerie, petite bourgeoisie, semi-prolétaires - dans la "mise en place" de l’économie socialiste.<BR/><BR/>En éduquant le parti ouvrier, le marxisme éduque une avant-garde du prolétariat capable de prendre le pouvoir et de mener le peuple tout entier au socialisme, de diriger et d’organiser un régime nouveau, d’être l’éducateur, le guide et le chef de tous les travailleurs et exploités pour l’organisation de leur vie sociale, sans la bourgeoisie et contre la bourgeoisie. Au contraire, l’opportunisme régnant éduque, dans le parti ouvrier, des représentants des travailleurs les mieux rétribués qui se détachent de la masse : ils "s’accommodent" assez bien du régime capitaliste et vendent pour un plat de lentilles leur droit d’aînesse, c’est-à-dire qu’ils abdiquent leur rôle de chefs révolutionnaires du peuple dans la lutte contre la bourgeoisie."(...)<BR/><BR/>"Traitant de la question de l’Etat, qui nous préoccupe ici, Marx fait le bilan de la révolution de 1848-1851, dans son 18 Brumaire de Louis Bonaparte , en développant le raisonnement suivant :<BR/><BR/>"Mais la révolution va jusqu’au fond des choses. Elle ne traverse encore que le purgatoire. Elle mène son affaires avec méthode. Jusqu’au 2 décembre 1851 [date du coup d’Etat de Louis Bonaparte], elle n’avait accompli que la moitié de ses préparatifs, et maintenant elle accomplit l’autre moitié. Elle perfectionne d’abord le pouvoir parlementaire, pour le renverser ensuite. Ce but une fois atteint, elle perfectionne le pouvoir exécutif , le réduit à sa plus simple expression, l’isole, dirige contre lui tous les reproches pour pouvoir concentrer sur lui toutes ses forces de destruction [souligné par nous], et, quand elle aura accompli la seconde moitié de son travail de préparation, l’Europe sautera de sa place et jubilera : Bien creusé, vieille taupe !"<BR/><BR/>(...) "La République parlementaire, enfin, se vit contrainte, dans sa lutte contre la révolution, de renforcer par ses mesures de répression les moyens d’action et la centralisation du pouvoir gouvernemental. Tous les bouleversements n’ont fait que perfectionner cette machine au lieu de la briser [souligné par nous]. Les partis qui luttèrent à tour de rôle pour le pouvoir considérèrent la conquête de cet immense édifice d’Etat comme la principale proie du vainqueur" (Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte , pp. 98-99, 4e édition allemande, Hambourg, 1907).<BR/><BR/>Dans ce remarquable aperçu, le marxisme accomplit un très grand pas en avant par rapport au Manifeste communiste, où la question de l’Etat était encore posée d’une manière très abstraite, dans les notions et termes les plus généraux. Ici, la question est posée de façon concrète et la déduction est éminemment précise, définie, pratiquement tangible : toutes les révolutions antérieures ont perfectionné la machine de l’Etat ; or il faut la briser, la démolir<BR/><BR/>."(...)Osemyhttps://www.blogger.com/profile/02266076015386723362noreply@blogger.com